Chapitre 17

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Je bouge mes jambes mais elles restent bloquées sous ma couverture. Je relève la tête et remarque mon père allongé dessus en compagnie de Melody sur son ventre. Un triste sourire s'étire sur mes lèvres. Il ne manque plus que maman... Je me rallonge dans un soupire. Si papa savait ce que je faisais la nuit, il serait outré. Je doit dire que je ne lui rends pas la tâche facile avec mon mon foutu caractère ! J'ai assez honte de le rendre aussi fatigué d'ailleurs. Cette incapacité à me tenir en place est vraiment handicapante. Blesser les personnes que j'aime est la dernière que je veux faire mais pourtant bien la première que je réalise à chaque fois

-Papa est si fatigué, marmonne Léo à mes côtés en le regardant, c'est difficile d'élever trois enfants, d'avoir perdu la femme de sa vie et d'avoir des problèmes de san...

-Des quoi ?

-Des problèmes financiers à gérer, se rattrape-t-il.

-Léo, soupirais-je, qu'est ce que tu me caches ?

-Rien.

Pourquoi ne jamais rien me dire aussi ? Rien de tel pour me foutre en rogne !

-Bonjour, sourit notre père en s'étirant de tout son long

-Comment vous vous êtes retrouvez dans ma chambre ?

-On S'est réveillés avant vous Melody et moi et on est venu voir si vous dormiez. Finalem on s'est rendormi avec vous.

Il se redresse avec notre sœur toujours endormie dans ses bras.

-Alors, qu'est ce qu'on fait aujourd'hui ? Qu'est ce qui vous fait envie ?

-Il pleut, on pourrait se faire un ciné, propose Léo en ouvrant les volets.

-Pourquoi pas ? Quoi d'autre ?

-J'ai pas vraiment d'idée, réfléchit mon frère, on pourrait aller rendre visite à grand père et grand mère ça fait longtemps.

-Effectivement, ça fait longtemps. Et toi Morgan, tu dis rien ?

-Je sais pas vraiment, marmonnais-je, j'aimerais bien voir maman...

Ils hochent simplement la tête.

-On peut faire ça, fit Léo tout bas en s'allumant une cigarette perché sur ma fenêtre.

-Une autre fois sinon. J'ai pas envie de plomber votre moral, dis-je en sortant de ma chambre.

Tu as tout gagné encore une fois... Dans la cuisine, je sors des bols, des couverts ainsi que des gâteaux et du pain dans le grille pain. Je prépare le café de Léo et mon père puis le chocolat chaud de Melody comme à mon habitude quand je m'en veux. Et là, je m'en veux de leur avoir arraché une fois de plus leur sourire pour de triste visage.

-Miam, se réjouit mon père en posant ses mains sur les épaules, c'est pour nous tout ça ? Ça sent rudement bon !

-Oui, pas pour madame zanahorias, me moquais-je.

-Tu sais que c'est elle qui m'a apporté la confiture de groseille qui tu as mis sur la table ?

-Je suis allée la cuisiner avec elle, fit Melody en arrivant avec Léo.

-Ça change des plats à base de carottes qu'elle fait tout le temps, me parlais-je amusé.

Ils s'installent tous autour de la table et commencent à se régaler.

-Tu viens pas, demande mon père surpris.

-Non, j'ai pas très faim.

-C'est dommage de ne pas profiter avec nous. Aller viens manger, insiste-t-il, au moins une tartine et un verre de jus d'orange.

Je m'assois et le laisse le servir

-Bon, reprend note chef de famille, aujourd'hui on va chez vos grands-parents et au retour nous irons maman, ça vous va ?

-Oui mais il faut que je le fasse belle pour elle, s'affole Melody en partant dans la salle de bain.

-Mais on a le temps mon amour, ricane mon père.

-Papa ?

-Oui ?

-Pour les vacances de novembre, j'ai économisé mon argent de poche et j'aimerais emmener Melody à Disneyland, soumet Léo, Roxanne viendrait pour m'aider à financer notre voyage, tu serais d'accord ?

-Je ne sais pas, réfléchit-il sceptique.

-Papa ça fait un an que je lui ai promis.

-Et ton frère ? Il ne viendrait pas ?

-Ben non, rougit Léo en me regardant, désolé Morgan, mais ça ne t'intéresse pas.

C'est pour ça que Walt est l'un de mes artistes préféré...

-T'as raison, allez y tous les trois, souriais-je malgré tout.

-Alors ? Dis oui papa, je t'en pris...

-D'accord mais combien de jours ?

-D'après ce que j'ai calculé on aurait assez pour quatre jours.

Melody revient habillé d'une jolie jupe rose et d'un pull blanc épais.

-Ça va comme ça ?

-Tu es très jolie, complimente notre père, viens là que je te coiffe.

Dans un signe de tête, papa donne son accord à Léo qui sourit, ravie.

-Tu es sûr que tu ne veux pas  aller à Disneyland, demande mon père une fois seuls dans la cuisine.

-T'as entendu Léo, ça ne m'intéresse pas. Puis de toute façon c'est pour les bébés. Les princesses et tout c'est pas mon truc !

-Alors je suis encore un bébé moi aussi, réplique mon père en mettant le lave vaisselle en route.

-Hein ?

-Ces dessins animé là son pour tout âge et je suis persuadé que tu aimes les Disney.

-Et qu'est ce qui te fait dire ça ?

Il s'approche de moi alors que j'éponge la table.

-Parce que tu regardais Bambi dans mes bras quand tu avais quatre ans, dit-il plus bas amusé.

-Parce que tu regardais Bambi dans mes bras quand tu avais quatre ans, dit-il plus bas amusé

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Jify : Jealous Boy (Volume 4)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant