All That Matters

Chapitre XIII : Tel est pris qui croyait prendre

Média : Nick Jonas.

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"Nous sommes libres de choisir mais nous ne sommes pas libres des conséquences qu'auront nos choix. - Anonyme"

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17h00

Appartement de Justin ; New-York

Après que Justin et Kendall soient sortis, j'étais déterminée à aller voir Nick et à le forcer à tout me raconter sur cette nuit.

Je sortis donc à mon tour et montai dans ma voiture en direction de chez lui.

Je savais qu'il n'avait pas déménagé depuis tout ce temps et son appartement était assez proche de celui de Justin alors je ne tardai pas à me retrouver devant sa porte.

Je bombardai sa sonnette comme il l'avait fait avec la mienne (esprit de revanche, quand tu nous tiens...) et ajoutai à tout ça de nombreux coups contre sa porte.

Il m'ouvrit quelques minutes plus tard, le visage froissé par la colère.

En me voyant, son expression se radoucit pour laisser place à un air satisfait, comme à son habitude quand il était face à moi.

- Tiens, tiens mais qui voilà ? On dirait que tu ne peux déjà plus te passer de moi. Sourit-il.

Je ne pris même pas la peine de lui répondre et me contentai de le regarder avec tout le dégoût du monde.

- Qu'est-ce qui...

Il allait terminer sa phrase quand je ne pus m'empêcher de lui mettre une claque. C'était plus fort que moi.

- Mais t'es malade ?! Je te l'ai permis une fois mais deux c'est trop ! S'exclama-t-il.

- Ferme-la. Tu mérites cent fois pire que ça et tu le sais.

- Qu'est-ce que tu racontes ?!

- Comment t'as pu... Toi. Je savais que tu valais rien mais là... Là tu bats tous les records !

Il me fusilla alors du regard, ce qui ne me fit ni chaud ni froid.

- Reparles-moi encore de cette manière et...

- Et quoi ? Le coupai-je de nouveau. Hein, qu'est-ce que tu vas me faire ? Me battre à mort avec tes petits amis comme vous l'avez fait avec Tyler Grey, c'est ça ?

- Comment... De quoi tu parles ?

- Regardes-toi. Tu perds tous tes moyens à chaque fois que tu te sens en danger... Tu me fais pitié.

- M'oblige pas à devenir méchant, Selena. S'il te plait.

- Mais vas-y, je t'en prie ! Sois méchant ! Fais-moi tout le mal que tu peux ! Lui criais-je en ouvrant grand mes bras.

- Arrête ça !

Je croisai alors les bras et le regardai de haut en bas avec mépris.

- T'es le pire des enfoirés que cette Terre n'ait jamais porté.

- Arrête je t'ai dis !

- NON ! Je n'arrêterai pas tant que tu ne m'auras pas avoué droit dans les yeux le meurtrier que tu es !

Il me prit alors par les épaules avant de me plaquer violemment contre le mur. J'étais encore secouée par le choc que venait d'avoir mon dos contre son mur de brique, ce qui me garda silencieuse un instant.