Un Baiser Salé [EN RÉÉCRITURE]

Chapitre 28

LÉONIE

Jeudi 24 Décembre 2020.

J'applique mon highlighter au niveau du haut de mes pommettes comme Paola m'a montré ainsi qu'au-dessus de la ligne de mes sourcils, au niveau de la pointe. Je suis plutôt satisfaite du résultat. Je finis par appliquer mon mascara et le tour est joué. Je ne suis pas une adepte du maquillage mais de temps en temps, j'aime en mettre.

J'enfile par dessus mes sous-vêtements un short noir en sequins avec une paire de collant, une blouse blanche joliment décolletée et une paire de bottines à talons que j'adore. J'ai donné un effet « wavy » à mes cheveux et je suis plutôt satisfaite du résultat.

- Léonie, ils sont tous arrivés ! j'entends ma mère crier depuis l'entrée.

Je m'empresse de ranger le bazar que j'ai mis dans ma chambre puis je rejoins tout le monde pour fêter le réveillon de Noël. Les parents de Camille sont les premiers que j'aperçois et quand j'arrive, ils sont heureux de me voir et me prennent dans leur bras.

- Tu es sublime ! Une magnifique jeune femme, me complimente Nathalie.

- Je confirme ! acquiesce Pierre, le père de Camille.

- Merci beaucoup, je réponds, les joues rouges.

Nous pénétrons dans le salon et je remarque Camille et son petit frère, Léo, âgé de onze ans. Dès que ce dernier me voit, il court et me saute dans les bras.

- Salut champion ! Comment tu vas ?

- Il pète la forme, comme tu peux le voir.

Camille s'approche de moi et me prends dans ses bras. Dans ces moments-là, la muco n'existe plus. Nous passons tous nos Noël avec la famille de Camille. Depuis que nous nous connaissons, ça a toujours été comme ça. Mes parents nous invite à rejoindre le salon pour l'apéritif, quand la sonnette retentit. Je fronce les sourcils et interroge mes parents du regard. Nous sommes au complet donc je ne vois pas qui ça peut être. J'informe que je vais ouvrir et me dirige vers l'entrée. J'actionne la poignée de la porte et ouvre. Je reste stupéfaite devant la personne qui se trouve devant moi.

- Noah ?

Il me sourit, légèrement mal à l'aise.

- Je dérange ? il me demande de sa voix grave.

- Non... non du tout mais... qu'est-ce que tu fais là ?

- J'ai réfléchi à ta proposition et j'avoue que je ne me voyais pas passer Noël seul, cette année.

Sa manière d'exposer les choses me touche énormément. Ce mec montre plusieurs facettes différentes depuis que je le connais et je les aime toutes.

- Si ça tient toujours bien-sûr et si je ne dérange pas, sinon je rentre chez moi, il n'y a aucun soucis.

- Non non, reste il y a suffisamment de place pour toi puis ma mère fait toujours à manger pour quinze.

- Tu es sûr ? Je m'incruste là.

- Tu as peur Collins ?

- Pas du tout, il riposte.

- Parfait, alors entre.

J'ouvre un peu plus la porte pour qu'il puisse entrer. Je l'observe plus en détails et fond devant son éternel jean troué et sa chemise blanche, une nouveauté. Il a fait un petit effort et je trouve ça très agréable. Son parfum embaume mon espace vital et me fait tourner la tête.

Je le laisse déposer son manteau sur le porte-manteau et alors que je vais pour l'amener vers le salon, il me retient par le poignet et me tire. Ses mains encadrent mon visage et il me souffle d'une voix rauque et au diable sexy :