Je découvre Cameron essoufflé devant moi. Il a descendu les marches en courant. Je sors tout en l'ignorant. Il m'a trahi ! Je quitte le bâtiment pour ensuite appeler un taxi en levant ma main. Une voiture jaune s'approche de moi puis je monte dedans. Le chauffeur me demande poliment où je veux aller. Une seule idée me vient en tête. Je lui demande de m'amener au parc. Le chauffeur appuie doucement sur la pédale d'accélérateur en regardant dans le rétroviseur. Je tourne ma tête pour apercevoir Cameron, à moitié par terre entrain de supplier que le taxi s'arrête. Pas de chance, il accélère. Le temps d'arriver au parc n'est pas très long. Je donne l'argent au chauffeur puis descend tranquillement. Le vent fait pivoter les arbres dans tout les sens, les oiseaux s'affolent. Je rentre tout de même dans le parc en marchant. Faire le tour du lac semble parfait pour oublier. Je commence à marcher autour du lac en regardant les passants. Certains font de la course, d'autre du roller ou du skateboard. Les enfants courent dans tout les sens et les parents se reposent sur des bancs. Les chiens se réunissent ou jouent à la balle. Chacun vit sa vie et moi je vis la mienne. Je finis de faire le tour du lac puis m'assois sur le même banc ou j'ai rencontré Shawn. Les souvenirs me traversent la tête, les bons comme les mauvais. Mes paupières se ferment automatiquement pour repenser à tout. Je finis par m'endormir en larmes.
Des gouttes d'eau me font sortir de mon sommeil. Je me frotte les yeux pour les aider à les ouvrir. Je remarque qu'il n'y a plus personne. Les nuages foncés couvrent ce qui était tout à l'heure un ciel bleu. Ils sont très foncé. La pluie a déjà commencé depuis un bon bout de temps. Je suis trempée. Je me lève doucement puis pars en direction mon appartement. Plus personne n'est présent dans la rue. New-York est désert. Une limousine s'arrête devant mon nez. La vitre teintée s'ouvre, une tête en sort. Son visage m'est familier mais je suis incapable de citer son prénom. Il me propose :
- Monsieur :" Vous voulez que je vous ramène mademoiselle ?
- Moi : Non merci, je ne suis pas loin de toute façon. "
Il me fait signe de la main pour montrer qu'il a compris. La vitre se referme puis la voiture part. Je recommence à marcher jusqu'à que je me demande où je suis. Les bâtiments autours de moi sont les mêmes qu'en face de chez moi. J'ai juste à faire 10 pas et je suis arrivée. Les portes électriques s'ouvrent suite à mon mouvement puis je rentre dans l'immeuble. La température est meilleure ici que dehors. Mes vêtements me collent de partout ! Je suis glacée de la tête au pied. Mes dents qui claquent en sont la preuve. Je me dirige discrètement vers l'ascenseur puis appuie sur le bouton. Les portes ne tardent pas à s'ouvrir, je m'insinue dedans. Je me sens seule, seule dans une petite pièce. Seule dans le sens qu'il n'y ai que Iriss qui m'ait consolé. Serte, Cameron était là aussi mais il m'a trahie. Trahie de ne pas avoir dit qu'ils étaient là. Trahie parce que pour lui ce n'était qu'un stupide gage ! Les larmes me montent aux yeux. Pas envie de les retenir ! Les autres ont le droit de savoir que je souffre. Les petites gouttes roulent sur mes joues trempée et les portes de l'ascenseur s'ouvrent. Je me dirige vers mon appartement puis ouvre ma porte. Je n'entends aucun bruit. Ils sont tous partis. Même Julie ! Je retire mes chaussure que je place dans l'entrée puis vais m'asseoir sur mon canapé. Quel journée ! Découvrir que tu as des sentiments pour quelqu'un alors que celui ci joue avec. Bien sur, il n'a pas pu savoir mais c'est quand même une trahison. Mes habits me collent de trop. Assez ! Je marche jusqu'à ma chambre pour retirer mes affaires et en reprendre d'autres. Je choisis de prendre un short blanc avec un débardeur noir. Mes affaires mouillés sont mis dans le lave linge avec le reste du linge. J'allume le lave-linge puis va prendre mon livre. Je m'installe sur mon lit pour lire tranquillement la fin de mon livre.
De bonnes heures passent et je finis enfin mon livre. La fin est heureuse, espérons que la mienne soit de même. La flemme de me lever, je m'endors sur mon lit jusqu'au lendemain matin.
Ce matin, je suis de bonne humeur. Comme on dit, la nuit porte conseil. J'ai décidé de pardonné à Cameron car il n'est pas au courant de mes sentiments et que ça m'a vraiment blessé. Je saute hors de mon lit est découvre Julie adosser au pas de la porte. J'avais oublier que j'étais déjà habiller. Je remet correctement mon débardeur dans mon short puis sort de ma chambre suivie de Julie. Qu'es ce qu'elle me veut ?
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Un instant, j'y croyais vraiment
Подростковая литератураCe qu'elle veut est une nouvelle vie après une tragédie. Ses amis la consolent, font la fête, la font vivre. Mais sont ils vraiment ses amis ?
