Souvent il m'arrive de me perdre dans la contemplation d'une poussière laissée par un astre à la dérive : une larme.
Je lui imagine comme à un être une vie qui l'a vu naître.
D'abord au plus profond de l'âme, d'une déchirure que l'on s'attache à oublier. Et puis soudain c'est un ras-de-marée, elle inonde, elle remplit le cœur et emporte tout.
Dans le tourbillon infernal, une lame traître nous prend à la gorge alors que la vague nous submerge.
Ne reste plus qu'une mer torturée, un océan gris de chagrin.
En miroir à ce trop plein de tristesse, une larme, une seule, perce le frêle barrage des paupières. Étrangement calme.
Souvent il m'arrive de me perdre dans le sillon que cette étoile creuse sur une joue.
Et je perds pied, et je m'y noie. Je suffoque, le souffle coupé par la tempête qui fait rage à l'intérieur.
À la vérité, ai-je vraiment pu imaginer cette souffrance qui laisse sur la trame de ma mémoire un accro de douleur ?
Bonjour :) j'espère que ça vous plaît en tout cas, n'hésitez pas me le dire si quelque chose vous gêne ^^
Coline ;p
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Vers à la mer
PoetryRecueil de poèmes en quatre parties. D'abord les inspirations sur l'exemple de la poésie marchombre dans Le Pacte des Marchombres de Pierre Bottero Puis les Patiences, des poèmes non marchombres. Ensuite des textes aussi postés sur Instagram. Et enf...