Concours 4 : vos poèmes bis

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Salut :D

Il y a eu un bug et je n'ai pas été notifiée pour le texte de Adi donc le voilà, et en prime je vous écris aussi le mien puisqu'on me l'a demander ;) donc lisez et redites moi votre vote ^^

Par AdrianHBlack !

Ce jour-là, tandis qu'une douce pluie blanche de couchait sur le sol, le long des luminaires, un garçon marche. Les pas se pressent tandis qu'une lente mélodie pulse dans ses oreilles. Aucune lien avec les monde qui l'entoure, aucun lien avec son propre corps, si ce n'est que cette musique, qui bientôt bat son corps dans un rythme qui se veut effréné.

Quelques notes l'entraîne loin d'ici, dans une autre lieu, un ailleurs inatteignable pour autrui. Un balancement léger de la tête l'hante tout d'un coup, ses yeux cherche quelque chose dans le noir, par delà le visible. Il devient comme fou, seul dans la rue, tout autour de lui devient flou. La musique saisit tout son corps, sa course devient ronde, sa pensée devient une onde qui cherche à quitter le vase clos qu'est son cerveau.

C'est alors qu'il le voie, qu'ils s'aperçoivent. L'un cherche à s'élever, danse dans la fraîcheur de ce mois de décembre, l'autre à s'enterrer, à se protéger du froid sous d'épaisses couvertures. Leurs yeux se croisent sans vraiment de voir. L'un est ramené à la dure réalité, l'autre envoyé dans une doux rêve, vestige d'un souvenir bienheureux...

Aujourd'hui est Noël, une famille se rassemble sous un même toit. Un an a passé, et leur nouvel invité s'est présenté à leur porte d'entrée. Un an auparavant, jour pour jour, ils se sont rencontrés. Si l'un s'est véritablement élevé, l'autre s'est relevé, sa dignité retrouvée. Ce réveillon là était inoubliable pour bien plus que c'est deux là.

Par Captainbrowni !

Halloween, aujourd'hui le fond de l'air s'imprègne d'une atmosphère plus pesante. Légère angoisse en arrière pensée, alors que je fanfaronne pour une nuit blanche.

Je déambule sans but, la ville résonne des derniers cris, des derniers rires, puis plus rien. Tout est calme, tout est silence... Les rues désertes semblent retenir leurs souffles à mon passage. Je sens presque leurs regards d'encres, réprobateurs, fixés sur moi. Pourtant, rien ni personne, juste la faible lumière des lampadaires sur la chaussée. Cette nuit l'obscurité regagne son trône charbon et une chape de suif tombe sur les habitations. Plus noir encore, sur les campagnes, un abysse profond avale les champs.

Je suis seule, mais j'entends mes pas en échos, derrière moi... J'entends ma respiration affolée, j'entends le battement à mes tempes, j'entends le fracas du silence. Et je vois un monde aveugle, en nuances de gris, je vois un voile sombre qui m'oppresse, je vois des ombres mouvantes, je ne vois plus que la nuit. Je sens aussi l'odeur marine, les algues, le sel, je sens la mer. Juste à côté, pas très loin.

Je continue mon chemin jusqu'à la plage. Le roulis des vagues m'apaise et les embruns caressent mon visage. Une légère bruine dépose sur mes lèvres le goût des larmes.

Je m'assois là, doucement, face à l'océan. Au loin l'église sonne minuit et soudain le sable vole devant moi : quelqu'un vient de passer en courant sans me voir. Je bruit d'un plongeon dans l'eau me réveille tout à fait et je m'élance à sa suite. Personne. Je cris, je hurle. Pas de réponse. Mais tout d'un coup on m'attrape par la taille et je bascule dans les vagues.

Le froid me mord la peau, j'ai le souffle coupé. Je ressors trempée sous ton rire cristallin. Tu m'as suivie depuis notre rue, tu m'as regardée errer jusqu'à notre crique. Je finis par rire moi aussi et nous rentrons nous réchauffer chez toi. Deux filles, bras dessus bras dessous, un soir d'Halloween qui a vu naître leur amitié.

Vers à la merWhere stories live. Discover now