Caleb.

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Je me sens enfin revivre après deux ans, c'est comme si mon coeur avait arrêter de fonctionner pendant qu'Emmy n'était plus là. Je ne connais aucune meilleure sensation, que celle de l'avoir dans mes bras. Je ne pense plus à rien, c'est comme si nous nous étions jamais quittés. Mon amour est si fort pour elle, qu'il a survécu à deux années de séparation. Elle a eu beau ne pas m'écrire pendant tout ce temps, je n'ai quand même jamais cessé de penser à elle, je n'ai jamais cessé de l'aimer. Pleins de questions me viennent en mémoire, mais je ne veux pas gâcher ce si beau moment, je ne veux pas qu'elle puisse s'enfuir à nouveau. Je veux profiter de tous les moments qu'elle a à me donner, même si ce n'est que pour une courte durée, je le sais.

- Emmy... tu m'as tellement manqué, lui dis-je avec toute la sincérité du monde, parce que c'est vrai qu'elle m'a manqué, à en crever parfois.

Cette souffrance n'a jamais cessé de me quitter, et je sais qu'elle reviendra quand elle repartira. Mais nous pouvons trouver une solution, nous pouvons survivre à la distance. Inconsciemment nous l'avons déjà fait.

- Tu m'as manqué aussi Caleb, plus que tu ne le penses. Tu me manquais tellement que j'en brûlais de l'intérieur.

Quand elle me dit ça, je vois tant de douleur dans ses yeux que cela me fait un mal de chien, je ne sais pas ce qu'il a poussé à partir mais putain ce que je sais, c'est qu'elle ne m'aurait jamais abandonné si elle n'avait aucune raison de le faire. Et, c'est donc pour ça que je vais attendre qu'elle soit prête à m'en parler , je ne veux pas la brusquer. Je veux qu'elle est autant confiance en moi qu'auparavant, je veux qu'elle réussisse à se débarrasser de cette souffrance, qui la pèse tant.

- Je ne te force pas à en parler Emmy, mais quand tu seras prête s'il te plaît, lui dis-je en prenant son visage dans mes mains. Donne moi ta souffrance, celle qui t'as poussé à tout abandonné.

Une larme roule sur sa joue, je lui caresse le visage avec mes pouces. Je l'embrasse tendrement et je lui dis qu'elle n'a plus à avoir peur, qu'elle n'a plus s'inquiéter , tant que je suis là tout ira bien pour elle. Et, tant qu'elle sera là, tout ira bien pour moi. Après être resté dans les bras l'un de l'autre pendant un long moment nous décidons de rentrer en ville. Emmy laisse sa voiture a la campagne, nous irions la récupérer demain parce que nous ne voulons plus être séparé une seule seconde et partons à mon appartement.

Lorsque nous arrivons chez moi, Emma remarque que rien n'a changé depuis qu'elle est partie. Je n'avais pas la force de changer quoi que ce soit dans l'endroit où nous avons passé tant de temps ensemble. Je ne voulais effacer aucun souvenir d'elle, ça aurait été bien trop douloureux. Je vivais dans le déni, j'en suis conscient mais aujourd'hui je suis content d'avoir vécu dans de telles conditions. Elle m'est revenue.

Je sais que la vie n'a pas été tendre avec nous, elle ne nous a pas laissés une seule chance,mais c'est lorsque nous sommes ensembles que nous sommes plus forts. Et, je sais â cet instant, que tant que nous serons encore réunis, rien ne pourra nous arriver.

- Tu veux boire quelque chose ? demandai-je

- Non merci, par contre je voudrais bien que tu viennes avec moi, me dit-elle avec un grand sourire qui me fait fondre intérieurement.

Je t'aime tellement.
Tu es si belle.

J'ai l'impression qu'elle n'est jamais parti, elle n'a pas changé, mis à part toute la tristesse qu'elle a dans ses yeux. Avant, Emma ne supportait pas que je sois séparé d'elle, même si c'était pour être dans la pièce d'à côté.

Ironique non? Lorsque l'on sait qu'elle est partie pour deux ans, sans me laisser une seule nouvelle.

Quand je m'assois sur le canapé, Emma se mets à califourchon sur moi, elle pose sa bouche sur la mienne et son baiser me donne envie de lui arracher tous ses vêtements d'un coup. Son corps m'a tellement manqué, nos parties de jambes en l'air ont été les meilleures que j'ai connues de toute ma vie, je n'ai jamais retrouvé ce que j'avais avec Emma, avec une autre. Nous ne formions qu'un lorsque nous faisions l'amour, et il n'y avait rien de plus beau que ces moments là. Elle est la seule femme que j'aies jamais aimé.

Je sais qu'elle a envie de la même chose que moi, nous avons toujours été doués pour nous comprendre sans parler. Elle commence à me caresser les omoplates, les biceps, le ventre, le dos, comme si elle voulait se rappeler à quoi ressemblait mon corps. J'ai changé depuis, je suis plus musclé qu'avant, c'est le sport qui m'a permis de ne pas perdre pieds quand elle est partie. J'ai chercher mon réconfort dans la sueur et la douleur, parce que c'était les seuls moments où je me sentais bien. Quand elle m'enlève mon t-shirt, je sais ce qu'elle va découvrir et elle écarquille grands les yeux quand elle le voit.

- Caleb... quand t'es tu fais ça ?

- Un an après que tu sois partis, lui dis-je à voix basse.

Je me suis fais tatoué son prénom a l'endroit où palpite mon coeur, avec la moitié d'un coeur parce que c'est une évidence ; c'est elle qui a l'autre moitié de moi. Et, tant qu'elle n'était pas revenue je ne pouvais me résoudre à le posséder. Je m'étais dis que je ferais le bout manquant quand elle serait de nouveau à moi. Je me suis fais tatoué, un soir d'ivresse, cela faisait simplement une semaine qu'elle était partie et moi je n'étais qu'un con complètement triste. Je me suis saoulé à ne plus me souvenir de rien ce soir là, ce n'est que lorsque je me suis réveillé que je l'ai aperçu. Ce petit tatouage sur le cœur. Même complètement pété et à côté de mes pompes, c'est à elle que je pensais.

Elle pose alors ses lèvres sur les miennes avec férocité et j'en conclu que ce qu'elle vient de voir lui a plu. Je la serre fort contre moi pour pouvoir me lever et l'emmener jusqu'à la chambre. Quand je la pose sur le lit, je lui enlève son tricot, puis son soutiens gorge. Je lui embrasse, suce et lèche chacun de ses seins. Ils ont une tailles parfaites. Je continue à lui toucher les seins, elle gémit. C'est le plus beau son que je n'ai jamais entendu. Je continue de l'embrasser tout le long de son ventre, lèche son nombril pendant qu'elle se cambre sous moi. Elle en veut plus.
Je lui déboutonne son short et je le fais glisser en même temps que sa petite culotte le long de ses jambes. Je ne peux plus attendre, il faut que je la goutte, son endroit magique m'a tellement manqué aussi, j'étais drogué à elle.

- Tu es si belle, chaque partie de ton corps est magnifique, tu le sais ça ?

Elle gémit et se cambre sous moi lorsque je passe ma langue sur son clitoris, elle a si bon goût, je pourrai passer ma vie entière entre ses jambes, a m'enivrer de son odeur et son goût sucré.

Elle est completement trempée, et je sais que ce n'est rien que pour moi, mon érection menace de sortir de mon pantalon pour pouvoir enfin la refaire mienne, alors je baisse un peu mon pantalon pour pouvoir la libérer. Je continue à lécher et sucer son endroit magique, sans relâche, tout en enfonçant un doigt en elle, puis deux. Je sais exactement ce qu'il faut faire pour la faire jouir, je tords mes doigts a l'intérieur d'elle, en la léchant sans répits, et en me touchant en même temps. Jusqu'à ce que je la sente se contracter autour de mes doigts, je continue de la doigter, lécher, sucer, sans relâche, quand je sens qu'elle m'agrippe fort les cheveux je souris, je sais qu'elle est sur le point de jouir. Je connais son corps et ses réactions par coeur.

Je lui enfonce alors un troisième doigt, en continuant les vas et viens de ma main jusqu'à ce qu'elle crie mon nom. Elle jouit, et, je crois bien que je viens de jouir dans ma main , tant la sentir prendre du plaisir grâce à moi m'a comblé. Jamais personne, ne connaîtra mieux son corps que moi.

Mais ce n'est pas terminé.
Nos retrouvailles ne font  que commencer.

TO RUN AWAY Where stories live. Discover now