08.

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| Quand il faut y aller, il faut y aller. |

Mes mains tremblent à la lecture du message, mais va t'il jamais me lâcher ? À ce moment la mon père rentre dans ma chambre et me dit.

Papa – Khadija, t'es ma seule fille, je souhaite le meilleur pour toi Shems' patiente je te conseille vivement d'accepter.
– Mais papa...
Papa – Pense tu trouver un jour un homme qui t'acceptera comme tu es, toi et ton passé, qui te permettra à avancer dans la religion c'est le plus beau cadeau que tu puisses offrir à ton père, et je pourrai mourir en paix si je sais que ma fille est entre de bonne mains.

Il fallait que je trouve une solution, et si j'acceptais, je pourrai toujours le dégoûter jusqu'à ce qu'il demande le divorce comme ça je m'en sortirai plus tôt pas mal, il tiendrai pas un mois de toute façon.

– D'accord baba, j'accepte. J'avais prononcé ses mots la gorge serré.
Papa – Je suis content, je vais l'appeler de suite.

Je l'entendais parler dans le couloir, pendant ce temps la je pleurais dans mon lit. J'ai pas reussi à trouver le sommeil, j'avais éteint mon téléphone, je voulais plus avoir contact avec personne, Is et Aisha passaient me voir de temps en temps même s'il ne comprenait pas ma decision, il me soutenait dans mon plan.

Le jour de la rencontre entre famille arriva. J'étais dans ma chambre ma mère m'appelle.

Mama – DIDI !
– Oui.

Je vais le rejoindre à la cuisine. j'étais en jogging les cheveux décoiffés avec un tshirt large Sénégal.

Mama – Imbécile va t'habiller ils vont arriver.
– Je suis pas toute nue la.

J'ai failli me manger un coup de chaussure que j'ai esquivé à temps heureusement. Je vais donc porter un basin rose, que j'avais fait coudre au bled, mais que je n'avais pas encore eu l'occasion de mettre, j'attache mes cheveux en arrière.

J'entend sonner à la porte et d'un coup, une tonne de bruit, des rires, je restais assise devant ma commode à attendre et j'entend ma mère m'appeller, je me lève, je suis bien obligé d'aller au salon. Je vois sa mère une très belle femme toute mignone qui porte le hijab, elle me serre dans ses bras, il y'avait sa soeur elle aussi me prend dans ses bras, son père aussi mais il était assez reserver mais très gentil.
Et deux hommes, je suppose que ce sont ses frères, j'avance je dis bonjour à tout le monde sauf à Shems', j'avais reussi à l'esquiver durant tout ce temps, j'avais vraiment pas envie de le voir, mon père me lance un regard de travers et me dit.

Papa – Tu dis pas bonjour à lui ?
Shems' – Ne t'inquiète pas hami, j'en suis sur que c'est parce qu'elle est stressée.

Ils étaient tous la à discuter moi j'étais détacher, je calculais même pas, j'étais près de la fenêtre, je ne pensais qu'à sauter.

Mère de Shems' – Qu'est ce qu'il y'a benthi ? Tu as l'air soucieuse.
– Ça va vous inquiétez pas.
Mère de Shems' – Le mariage religieux se fera dans 2 semaine ensuite on fera la fête.
– Mmh.

J'avais donc 2 semaines pour tout détruire, ils m'avaient ramener pas mal de cadeau, Shems' m'avait offert des fleurs, je déteste les fleurs. J'avais eu des robes et des gateaux.

Ce soir la pour la première fois, je m'en suis remise à dieu je demandai, je l'implorai de m'aider je passais mes nuits à prier. Chaque soir j'avais le droit à un message de Shems' et a chaque fois en réponse il avait le droit à des insultes de ma part.

J'étais h24 dehors parce que je ne voulais ni le voir chez moi ni dans mon immeuble, donc je sortai avec Is.

Is – Tu va faire quoi alors ?
– Me suicider.
Is – Mdr, qui l'aurait cru que ce jour là ça deviendrai ton mari.
– Ça ne sera pas mon mari.
Is – Excuse moi mais les négociations sont déjà bien avancé, t'as déjà la date et tout.
– T'inquiète j'ai toujours une solution, bon je file.
Is – Ok on s'appelle.
– T'inquiète.

Je marchais comme ça dans la rue quand un mec m'arrêta, un grand renoi, assez beau gosse
le gars.

– Excuse moi mademoiselle je te trouve très charmante, w'Allah j'ai pas l'habitude de faire ça, je veux pas tu me prennes pour un gars qui drague, mais j'ai peur de plus jamais te recroiser.

La pire disquette du monde.

– Lol merci c'est gentil mais je passe pas mon numéro aux inconnus.
– Franchement je voudrais pas perdre contact avec toi.
– Ok ben je te laisse mon Facebook et on verra pour le reste.
– Merci, c'est déjà ça.
– Bon bah salam.
– Oui sur Facebook de toute façon.
– Ouais, ouais.

Je rentre chez moi et effectivement, il m'avait envoyer une invitation, j'accepte 2h environ après on commence à parler, il s'appelle Moussa, on rigolait super bien ensemble, il avait 23ans et il vivait seul, je décide donc de lui donner mon numéro pour poursuivre.

Chaque jours on s'envoyait des messages, j'en avais presque oublier Shems', pourtant il était bel et bien la, et la date du halal approché à grand pas..

Comment ça se finira ? Where stories live. Discover now