16.

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| Du rire aux larmes. |

Je me suis assis près de lui.
— Qu'elle choix ?
Mouss — Soit tu divorces, soit tu m'oublie.
— Mais c'est quoi ce chantage ?
Moussa — C'est pas du chantage, c'est une question de respect, tout les jours je check Shems' comme ci de rien était alors que derrière je gère sa femme.
— Mon choix et déjà fait, tu sais que c'est toi, je te veux toi, mais il faut me laisser du temps, je peux pas lui annoncer comme ça, et t'imagine ma famille, leur reaction ?
Moussa — Je patiente pour l'instant, mais je ne patienterai pas longtemps.

Nous partîmes faire un tour puis chacun chez soit. Arrivé a la baraque Shems' était sur le canapé entrain de regarder la TV et vu que je suis une grosse sheitana j'ai fais exprés du bruit pour qu'il se reveille.

Shems — PUTAIN, TU DECONNE DIDI.
— Mdr, un salon c'est pas fait pour dormir.
Shems — C'est toi qui me dit ça ?! C'est pas un peu l'hopital qui se fout de la charité ?
— C'est toi la charité, vas-y je vais me doucher.
Shems' — Prête moi ton téléphone en attendant j'appelle ma mère j'ai plus de credit.
— Vas-y, vas-y prend.

Il appela sa mère et elle nous dit quel arrive nous rendre visite avec la nièce de Shems', trop bien.

Je me mis au fourneau, fit un bon Yassa (plat traditionnel à base de poulet et d'oignons) . Sa mère arriva avec la petite, la petite Shayna me dévisagea et me dit :

Shayna — Zé toi socolat?
— Tu t'en rappelle ?
Shayna — Oui pase t'es marron comme le socolat.
— Tu viens me faire un bisou.

Elle me fit un gros bisou. On passa un très bonne soirée, je passais le clair de mon temps a jouer avec Shayna', quand la mère de Shems' me regarda.

Zoubida — C'est quand tu nous fait un bébé ma fille, tu ferai une magnifique maman ?
J'ai failli m'étrangler avec ma salive.
— Pardon.
Zoubida — Un bébé, un enfant, une femme marié doit avoir des enfants.
— Ça viendra quand ça viendra
Zoubida — Je ferais des douas.
— ...
Shems', en me lançant un regard moqueur.
Shems' — Oui maman fait des douas j'ai hate d'avoir un mini moi.
— En lui lancant un regard plein de mort - Dieu est grand.

Elle parti quelques temps après, on à fait la vaisselle Shems' et moi puis nous partimes nous coucher. Les jours passaient, on se rapprochait de plus en plus avec Shems'. Je voyais tout les jours Moussa...

Un matin quelque semaine plus tard, je me levais assez tard ce jour la. Je m'ennuyais royalement à la maison. J'ai donc enfilé mon jogging mes baskets, je sortit de chez moi et me mis à courir. Je courais pour réfléchir. J'avais mon ipod j'écoutais la musique, j'étais couper du monde. Après 1h de course environ je me met à marcher. Je regardai les vitrine, jusqu'à ce que je tombe sur une petite mektaba. Je regardai par la vitrine, ce qu'il y avait a l'intérieur. Une femme me fit signe d'entrée. Je pouvais pas rentrer comme ça, je fis donc mine que je n'avais pas vu, je rentre chez moi, pris une douche et retourna la bas.

En entrant la "vague" dont me parlait Shems, là, je l'avais ressenti. On sentai l'amour d'Allah, il y avait des livres des tenues, de la déco... en tout j'en ai eu pour environ 100e, jai pris pas mal de truc.

En rentrant Shems n'était toujours pas la, sur la table il y avait posé une magnifique boite rouge et dorée avec un mot.

« Un bijou qui brille autant que toi à mes yeux »

C'était une jolie bague en or blanc avec pleins de petits diamant, je pouvais pas m'empêcher de sourire. Cette douce attention, rien que pour moi. Mais il fallait pas que je me laisse attendrir par un bijou, on ne m'achète pas.

Il rentra un peu après la salat isha.

— Tu veux quoi au juste
Shems' — Moi, rien j'ai bien le droit de faire plaisir à ma femme.
— Bon je vais t'expliquer les choses clairement, c'est pas parce que ces jours ci on rigolait un peu que c'est la fete.
Sans m'en rendre compte j'étais entrain de m'emporter.
— J'en ai rien à foutre de ta gueule, arrête de croire.
Il me lanca un regard plein de peine. J'etais decidé a tout lacher, fallait que je lui dise.
— Moussa... Moussa il était venu me voir pas toi, il m'attend, il attend mon divorce. Il m'aime.

Shems me regarda avec dégoût, comme ci j'étais une merde, puis il mis un coup de poing contre le mur et sorti en furie.

Je me rendais pas compte de ce que je venais de faire, je venais de briser un homme. Je me mis a réflechir, dans le fond ça ma apporter quoi du lui faire du mal ?

Je partis me coucher en me posant tout un tas de question. Le lendemain Shems' n'était pas la. Était il rentré cette nuit ? Ça je n'en savais rien. Je pris mon téléphone et l'appela en inconnu, messagerie directe.

Je commençais à me faire des films, il s'est peut être suicider, ou peut être il a tué Moussa, et je me mit à ricaner toute seule de mes conneries. Il devait surement être à la mosquée.

Je sortis un peu m'aérer l'esprit, Moussa me rejoint 1h plus tard, je lui dit tout, je lui ai tout raconté.

Moussa — Mais t'es touché du cerveau toi ou quoi, pour quel genre de mec je vais passer maintenant.
Moi — ET MAIS FAUT SAVOIR CE QUE TU VEUX ! MERDE ! C'EST MOI QUI PASSE POUR LA SALOPE DE SERVICE.
Mouss — Eh mais toi déjà tu baisse d'un ton, il est où Shems' la ?
— Qu'est-ce j'en sais je l'ai pas vu aujourd'hui.
Mouss — Putain, Dydy pourquoi ta fais ça comme ça ?
— Je sais pas... C'était pour nous.
Mouss — Faut que je parle à Shems'.
— Non ça va faire qu'empirer les choses, ne dit rien.

On parlait, je sentais un regard posé sur nous. Je me tourne, et de loin je vis Shems, il nous regardait... Et la on aurais dit que le temps était en pause. Plus rien au tour de nous n'existait, mon coeur battait vite, très vite, moi qui n'avait peur de rien, j'avais peur trés peur. Je ne savais pas de quoi Shems était capable et je ne voulais pas le découvrir.

Comment ça se finira ? Where stories live. Discover now