14 mai 1918, à Strasbourg.
C'était l'année de mes 18 ans.
J'ai écris cette lettre. Une lettre pour raconter mon histoire. Une lettre pour que les gens se souviennent de moi.
Car demain à cette même heure. On me fera disparaître de ce monde. Mon monde. Le vôtre.
Demain à cette même heure. Je serais fusillée. Une mise à mort. Pour avoir fait preuve de résistance. Une trahison d'après cet officier allemand.
Demain à cette même heure. Je ferais preuve du sacrifice ultime. Je ferais preuve de courage devant tout Strasbourg. Devant toute la France, elle qui m'a vu grandir. Devant celui que j'aime.
Demain à cette même heure. Je mourrais au nom de la Liberté. Au nom de la France. Ma France. Ils me surnommaient la Strasbourgeoise.
Vous qui lirez cette lettre. Ne la considérez pas comme un de ces romans que l'ont écrit sur quelqu'un. Considérez là plutôt comme une histoire. Une histoire que l'on ne lit qu'en famille au bord d'un grand feu. Cette histoire c'est la mienne.
La Strasbourgeoise.
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La Strasbourgeoise (FR)
RomanceTirer d'une chanson militaire. Pendant la 1ère Guerre Mondiale. Deux jeunes adultes. Elle française, lui allemand. Ils vont s'aimer jusqu'à la mort. Elle a tout perdu, et lui va tout perdre.
