Chapitre 33 (1/2)

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Partie non corrigée

Partie 1

PDV Aidan

Elle est là, le sourire aux lèvres à balancer des boules de neige à l'équipe adverse placée en face d'elle et de ses équipiers. Je ne peux m'empêcher de fixer ses jolies dents blanches apparaître en dessous de ses lèvres lorsqu'elle éclate de rire après s'être reçues de la neige en pleine figure. Ça ne lui arrive plus ses derniers temps, elle est renfermée et n'ose plus rire comme elle le faisait il y a deux mois. Le peu d'insouciance qu'il lui restait est partie lorsque ce con de docteur a énoncé sa théorie. SI j'avais su la conséquence de cet aveu, je l'aurais défoncé avant qu'il ne prononce un seul mot. Il n'avait pas le droit de rendre ma princesse encore plus malheureuse qu'elle ne l'était déjà.

Comme si elle n'avait pas assez souffert, il en a rajouté une couche. Non content de sa découverte qui effrayait Cassiopée, il en a parlé au directeur. Ce dernier - trop heureux que sa protégée et enfin trouver son vrai pouvoir - l'avait fait convoquer. Une après-midi entière c'était écoulée avant qu'elle ne revienne au chalet, le teint pâle, les lèvres pincés et les yeux luisants de larmes. Elle était prête à éclater en sanglots mais aucune larme n'a coulé sur ses douces pommettes. Et elle les retient encore aujourd'hui presque deux mois après cet événement.

J'étais directement montée la voir dans sa chambre pour en savoir plus et pour l'aider. Oui pour l'aider, je ne pouvais pas la laisser dans cet état de détresse intense. Mais aussi car il m'est impossible de la laisser disparaître. Elle est ma seule chance de devenir un homme meilleur. C'était certes un peu égoïste mais ça avait le mérite d'être la vérité.

Elle ne m'a dit les raisons de son regard larmoyant que des heures plus tard avec une voix monocorde. Le directeur lui avait clairement exprimé son ambition : il compte se servir des pouvoirs de ma princesse avec son accord ou non. La menace était dissimulée derrière des fioritures mais elle avait réussi à comprendre le message du vieux à lunettes : le jour où il lui ordonnerait de faire quelque chose, elle serait dans l'obligation de s'exécuter car les conséquences d'un refus pourraient retomber sur ses proches. Si elle tentait de fuir, les menaces qui pesaient sur elle s'appliqueraient de même si elle prévenait quiconque de l'extérieur. Elle vivait désormais avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Je m'étais alors élancé vers la porte avec l'intention d'aller détruire sa tête immonde et de redonner le sourire à Cassiopée. Devinant mes intentions, elle avait dressé un mur d'eau entre moi et la porte pour me bloquer le passage. J'avais grogné pour lui montrer à quel point sa réaction était stupide : elle devait à tout prix me laisser faire ce que je voulais. Elle répondit à ma menace sourde par cette simple phrase "Nous devons être plus malins que lui Aidan, raconte-moi tout ce que tu sais sur l'Institut."

L'effet avait été immédiat, ma colère était retombée. Je lui avais donc tout dit. Mais avant, elle m'avait intimé le silence : elle entendait des micros un peu partout dans la pièce. En un tour de main et presque naturellement, elle avait fait apparaître un immense vague dans sa chambre prenant juste le temps de nous entourer d'une bulle d'air protectrice. L'eau avait disparu aussi vite qu'elle était apparue, laissant derrière elle un mobilier trempé. Aucun souci pour ma princesse qui avait séché le tout en un coup de main balayant sa chambre d'une bourrasque de vent mêlé à une chaleur réconfortante.

Je ne lui avais rien caché, de mon départ précipité de l'Institut qui n'avait pas que pour but de me faire pardonner au vol du dossier. Les informations que j'avais rapportés de mon escapades ne suffiraient pas pour monter un dossier. De plus aucun des témoins qui m'avait rapportés avoir entendu parler de choses qui se tramait dans l'Institut, n'avait voulu m'en dire plus et encore moins témoigner.

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