Chap 18.2 : Samedi 26 avril 2014

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*******HENRI*******

Je sors de la douche, une serviette ceint autour des reins. Quand j'entre dans la chambre, le regard concupiscent de Pétra me fait immédiatement de l'effet. Elle est étendue sur le ventre, alanguie, une jambe sortie des draps, le visage serein malgré notre nuit débridée. Je m'apprête à la rejoindre quand j'entends le bip m'annonçant l'arrivée d'un message sur mon portable. Ce dernier est sur la table de chevet. Je m'en saisis et découvre l'expéditeur du message. Je le relis plusieurs fois ne sachant pas quelle réponse y apporter. Je finis par en rédiger une rapidement avant de reposer le téléphone.

MOI : Dslé, je ne suis pas disponible. J'espère que votre séjour s'est bien passé.

Je me rends bien compte qu'après avoir soufflé le chaud, c'est un vent glacial que j'envoie maintenant. Mais ma décision est prise. Il n'y avait pas d'avenir possible pour elle et moi.

-Qui t'envoie un message aussi tôt ?

-Ce n'est rien, une relation d'affaires.

-Un samedi matin ?

-Les gens bossent le samedi matin tu sais !

Elle ne répond pas et me tends la main pour que je la rejoigne au lit. Je m'installe derrière elle et elle se colle aussitôt à moi, commençant à onduler, ne laissant aucun doute sur ses envies. Nous sommes chez moi, j'avais finalement accepté – pour son plus grand plaisir – qu'elle passe la nuit là, malgré la présence de Mary. Elle saisit ma main qu'elle porte à son intimité. Mes doigts glissent sur la peau lisse de son pubis, exempt de poils avant de s'insinuer en elle. Elle ondule le bassin sous mes caresses, je presse plus fort mon érection contre ses fesses et elle gémit de plaisir.

-Hummm je crois que mon petit déjeuner est servi

-Et tu devras le prendre en silence s'il te plait... Je ne veux pas indisposer Mary.

-Mieux vaux que j'occupe ma bouche alors...

Disant cela, elle se retourne, me pousse sur le dos et se glisse sous les draps où elle attrape mon membre qu'elle introduit directement dans sa bouche me faisant me cambrer de délice. Pétra émet des petits gémissements de satisfaction et les bruits de succion montent crescendo, toujours plus excitant. Je ferme les yeux pour apprécier, mais très vite mon esprit est bombardé - pollué - par des images d'Emma... je n'arrive pas à les chasser. Quelques jours plus tôt le message d'Emma m'aurait rendu fou de joie. J'étais demandeur de tout ce qu'elle pouvait me donner. Mais là je refusais d'y voir autre chose qu'un... En fait je ne sais pas ce que j'y voyais.

Bon sang ça va s'arrêter quand tout ça ? Il faut que je passe à autre chose.

J'attrape un préservatif sur la table de chevet et le tends à Pétra toujours sous les draps. Je l'entends déchirer l'emballage et sens le latex se dérouler le long de mon sexe, je la fais remonter, la couche sur le ventre, lui écarte les cuisses et m'introduis en elle.

Je suis tellement excité et en colère que je ne suis pas long à venir. Je sais qu'elle n'a pas eu le temps de jouir mais là je fais mon égoïste. Je me lève et me dirige, sans un regard pour elle, vers la salle de bain.

Elle ne vient pas m'y rejoindre et je suis soulagé. Je prends le temps de me détendre sous le jet chaud. Qu'est-ce qui m'arrive, dans quelle panade me suis-je fourré ?

Je finis pas sortir de la douche, l'eau n'arrivant plus à me soulager. De retour dans la chambre je retrouve Pétra assise sur le bord du lit.

-Tout va bien Henri ?

-Oui, juste préoccupé par certaines choses

-La présence de ta sœur te dérange un peu n'est ce pas ?

Destins croisés : It's always been us [Terminée]Where stories live. Discover now