Partie 12

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(Non corrigée, désolée.)


Le truc à propos de la cantine était qu'elle était très bruyante, mais seulement quand elle était pleine, et elle n'était jamais vraiment pleine. A moitié vide comme des verres et des rêves, Harry pense wow, j'ai envie de monter mon patron juste là, maintenant, dans le petit espace à côté du frigo. Il pense à ça pendant qu'il fait du thé.

Il l'appelle, il sait qu'il est probablement un peu occupé parce qu'on est encore loin du déjeuner, mais il le fait quand même. Louis semble surpris quand il décroche. "Harry?"

"Viens dans la cantine. Maintenant," dit-il. C'est un peu pleurnichard parce qu'il ne peut jamais être strict avec Louis. Et il sait qu'il n'a pas besoin de l'être- avec un déhanchement, il pourrait avoir Louis à genoux et le fait qu'il n'ait même pas besoin de faire ça est fantastique, ça fait Harry se sentir content de lui.

"Pourquoi-"

"S'il-te-plait. Merci, bye," dit-il avant de raccrocher. C'est risqué- définitivement risqué parce que n'importe qui pourrait rentrer à chaque instant mais- mais c'est ce qui fait accélérer le cœur d'Harry, le fait se sentir étourdi, c'est ce qui fait tressaillir sa queue. Il regarde les alentours, s'assure que personne ne rentre, avant de se glisser dans le petit espace entre le frigo et le plan de travail où une chaise est posée. Il enlève son pantalon et son t-shirt - s'il va vraiment faire ça, il va le faire correctement. Avec ses bas blancs délicats et propres, des sous-vêtements neige pour s'accorder. Il ne mentait pas quand il disait qu'il allait investir dans de la lingerie et les cadeaux de Louis ne se sont pas arrêtés à de la dentelle.

Il entend des bruits de pas juste à côté de la porte et quand il se penche, il voit Louis à la porte, semblant exaspéré, les cheveux un peu emmêlés et son costume ayant l'air guindant et élégant. Harry sourit. "Lou!" chuchote-t-il et quand Louis se tourne pour le regarder, un sourcil soulevé, cette expression de choc sur son visage à chaque fois qu'Harry se met sur son trente-et-un pour lui, Harry plie son doigt et fait signe à Louis de se rapprocher.

"Harry-" commence Louis, tendant la main vers sa hanche, un instinct naturel, mais Harry ne veut pas ça. Il a l'impression de vouloir prendre les commandes, il se sent téméraire parce que c'était un peu téméraire, donc il pose un doigt sur ses lèvres, fait taire Louis, puis l'attrape par l'épaules, les retourne et pousse Louis sur la chaise avec le pied. Les yeux de Louis ne quittent pas le visage d'Harry pendant une seconde et même quand il est assis, une main essaye de se faufiler plus près du tissu blanc autour des jambes d'Harry, semblant jeune et boudeur quand Harry secoue la tête pour dire non et esquive sa prise.

"Je veux être aux commandes," dit-il lentement, les mains molles à ses côtés alors qu'il baisse les yeux vers Louis jusqu'à ce que Louis ne soit plus rien qu'une tête qui acquiesce, ses mains serrées en poings qui restent à ses côtés, restreintes.

Il sourit à ça, passe une boucle derrière son oreille avant de sortir le sachet de lubrifiant et le préservatif de là où ils étaient rangés près de sa hanche, glissés dans sa culotte. Il équilibre le paquet du préservatif sur le plan de travail derrière eux, mais il ouvre le sachet de lubrifiant lui-même, pressant la moitié du paquet sur deux doigts, marchant jusqu'à ce qu'il soit pressé contre la chaise, Louis les yeux levés vers lui avec ce qui doit être une sorte d'émerveillement mêlé à de l'admiration, comme s'il était une déesse, amenant sur Terre les cœurs et les étoiles.

"Arrête de me fixer," murmure-t-il, souriant, "c'est impoli." C'est tout ce que Louis reçoit avant qu'Harry s'assoit sur ses genoux, les jambes se croisant à côté de ses cuisses. Harry se frotte contre lui une fois, deux fois, juste pour sentir le costume de Louis parce qu'il a toujours eu un truc pour le costume de Louis, avant de plier ses doigts derrière et de les pousser partout jusqu'à ce que le premier le pénètre. Il mord sa lèvre pour éviter de faire trop de bruit parce que c'est assez risqué comme ça, mais quand il pousse le premier doigt à l'intérieur, il ne peut pas s'empêcher de soupirer. C'est un son charmant et délicat. Ca fait papillonner ses yeux qui se ferment alors que Louis le tient fermement, l'empêche de tomber.

Don't Be So Shy (With your Stockings Up To Your Thighs). - LS - 'VF' - OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant