❄ Chapitre 11 ❄

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Point de vue Cyril :

Je restais immobile quelques instants, ne sachant pas vraiment quoi faire. Puis je décidais de sortir de l'appartement. Je frissonnais en sentant l'air frais de la nuit contre mon visage. Je me mis à marcher lentement, ne sachant pas où aller. Je voulais juste éviter de me perdre. À cette heure là, tout était fermé. Il n'y avait rien d'intéressant à faire, à part peut-être aller en boîte, ce dont je n'avais pas envie. Je finis par m'asseoir sur un banc, dans une ruelle vide. Il allait bien falloir que je retourne chez Maxime, mais je ne voulais pas y aller tout de suite. J'avais besoin de réfléchir.
Ça m'avait brisé le coeur de l'entendre me rejeter comme ça, mais en même temps il fallait bien reconnaître que je l'avais cherché. Alors pourquoi est-ce que je n'arrivais pas à me persuader que c'était mieux comme ça ? Je n'étais pas gay. Non. Ça n'était juste pas possible. Alors pourquoi est-ce que j'étais si bien avec lui ?
Je me passais une main sur le visage en soufflant. Pourquoi est-ce que tout était si compliqué ? Je ne pouvais pas choisir, c'était trop dur. D'un côté mes parents, ma famille, mes souvenirs, mon enfance, bref, moi, ma vie. Je ne pouvais juste pas les renier, effacer ce passé. Mais de l'autre côté, Maxime. Celui qui avait prit mon coeur sans même que je ne m'en rende compte, celui avec qui je me sentais à ma place. Celui avec qui je ne pouvais pas vivre.

Point de vue Maxime :

Cela faisait maintenant environ deux heures que Cyril était parti. Je l'avais entendu quitter mon appartement, mais j'étais resté dans ma chambre, dans la même position, toujours adossé contre la porte à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je commençais à m'inquiéter malgré moi. Malgré la colère que je ressentais, je ne pouvais m'empêcher de trouver ça bizarre qu'il ne soit pas revenu. Il était tard, je n'avais aucune idée de ce qu'il pouvait être en train de faire.
J'entendis soudain quelqu'un frapper à ma porte. Quand on parle du loup...
Je n'allais pas ouvrir immédiatement. Il frappa une deuxième fois, une troisième, puis je me décidais à y aller.
Je découvris en effet Cyril derrière la porte. Il avait le visage et les yeux rouges, on aurait dit qu'il avait pleuré. Toutefois, je ne posais aucune question. Je restais en silence devant l'entrée de mon appartement, attendant qu'il dise quelque chose.

« Eum... Je... J'ai pas vraiment d'endroit où dormir... Je peux prendre un train demain matin mais pour cette nuit... »

Je le regardais un instant, toujours sans rien dire. Puis je fis un pas de côté en lâchant :

« Tu sais où est le canapé. »

Je fermais la porte de l'appartement et me redirigeais vers ma chambre sans faire plus attention à lui. Je l'entendis murmurer un "merci" auquel je ne répondis pas. Épuisé, je m'allongeais sur mon lit et m'endormis presque immédiatement dans un sommeil sans rêves.

Point de vue Cyril :

Je me levais tout doucement, en essayant de faire le moins de bruit possible. Il était environ 6h, je n'avais presque pas fermé l'oeil de la nuit. À vrai dire Maxime avait raison, je ne savais absolument pas ce que je foutais chez lui alors que je venais clairement lui annoncer que je le quittais. Maintenant il fallait que je parte. J'hésitais à lui laisser un mot, mais je ne savais pas quoi écrire. De toutes façons ça ne servirait à rien, à part peut-être lui faire encore plus de mal.
Je me dirigeais vers la porte lorsque j'entendis un bruit derrière moi. En me retournant, je vis Maxime en train de m'observer, appuyé contre la porte de sa chambre.

« Pourquoi tu t'enfuies comme un voleur ? Un "au revoir" ça te tuerait peut-être ?
-Desolé Max, je pensais que tu dormais, je voulais pas te réveiller...
-Et bah c'est loupé. Faut dire que j'ai pas le sommeil tranquille ces derniers temps. »

Je faillis lui dire que pour moi non plus c'était pas facile et que moi aussi j'avais le sommeil léger, mais je me révisais. Mieux valait la jouer profil bas.

« Bon bah, au revoir Maxime... Et merci pour ton appart...
-Salut. Rentre bien. »

Sur ces mots, il me poussa légèrement dehors et claqua la porte.
Bon. Me voilà à nouveau dehors. Faudrait peut-être que j'arrête de me faire virer de partout un de ces jours.

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Hey !

J'ai pas mal galéré à écrire ce chapitre, je suis contente de l'avoir fini. Désolée s'il y a des phrases un peu bancales ou qui veulent rien dire, je suis un peu fatiguée ^^ .

J'espère que cette histoire vous plaît toujours !

Des bisous !

Snowflake [SUPERMIXEM]Where stories live. Discover now