Chapitre 8

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Point de vue Elle

19h40

C'est sortit d'un coup comme. J'aime ce garçon. Il est le rayon de soleil que j'attendais depuis longtemps. Il fait partit de ces gens qui mérite de vivre, même si tout le monde le mérite, mais lui plus que moi. Il a la capacité de rendre le sourire aux personnes qu'ils ont perdu, de donner la confiance à ceux qui n'en ont plus. Et, il ne fuit pas quand n'importe qui l'aurait fait. 

Mais là, il est tout pâle. Il a l'air ailleurs, perdu dans ses pensées. Deux nouvelles d'un coup, c'est peut-être trop brute. Il s'assoit par terre. Je me sens mal, il ne me répond rien. C'est vrai que je suis un peu idiote. On se parle depuis à peine deux heures, et je lui dit que je l'aime. Je suis nulle. Mais quelle débile. 

- Je sais, tu dois te dire : Mais comme elle peut m'aimer alors qu'on vient de se rencontrer ? Mais sache que ça fait bien longtemps que je te regarde Alec, que je t'admire même. Tu es tout ce que je ne pourrai pas être. Et, j'ai besoin de t'avoir avec moi, que tu m'aides durant mes épreuves difficiles comme je serai là pour les tiennes. J'ai besoin de toi sous mon nuage de pluie. 

Il se relève. Je ne sais pas comment je réagirai à sa place. Une fille devant toi qui t'apprends que tu viens de mourir en plus de ça, cette file a un nuage de pluie au dessus de sa tête. Il y'a de quoi faire peur. Je sais que moi, un garçon vient me voir en me disant tout ça, je fuis, cour loin de lui. Je rigole me disant que par moment les gens inventent des histoires sordide et complètement irréel. Peut-être que c'est ce qu'il pense ? Ou peut-être pas. 

- Charlie. 

Il le dit dans un souffle. Ses yeux sont rouges, j'ai l'impression qu'il va pleurer. 

- Alec. 

La vie est contre nous. Je ne pourrai jamais vivre comme une fille normal et lui, il ne pourra bientôt plus vivre. Je me laisse imaginer un monde sans lui. C'est impossible. J'ai besoin de regarder ses beaux yeux, de lui parler pour entendre ses belles paroles, de le prendre dans mes bras pour partager mon nuage de pluie ou tout simplement me mettre en sécurité, loin du danger. J'ai besoin de savoir que je ne suis plus seule, que quelqu'un partage mon secret. 

- Depuis que je t'ai vu la première fois, j'ai senti que tu étais spéciale. Chaque personne trouve qu'une personne est plus spéciale qu'une autre, en te regardant c'était cette sensation qui me venait. Quand je soufflais ton prénom de temps à autre, j'avais l'impression que tu pouvais disparaître à tout moment. J'ai aimé ton apparence douce voir fragile. Quand je te regardais marcher, j'avais l'impression que tu glissais sous ce vent qui soufflait faisant voler tes cheveux. 

Il s'arrête. Une larme coule le long de ma joue. Mais il est bientôt l'heure, bientôt l'heure qu'un être comme lui puisse disparaître de ce monde. 

- Doucement, indirectement, je suis tombé amoureux de toi. Vite, j'ai toujours pensé que tu restais inaccessible. Je t'aime aussi. 

Tout à coup, les gouttes de pluie se mettent à briller, je ne sais pas si c'est du à la douleur ou si c'est ce sentiment de bonheur que je ressens à ce moment présent. 

- Dois-je faire semblant de te croire ? je lui demande avec un ton ironique

- Cette fois ci, tu peux me croire. On ne rigole pas avec les sentiments et les cœurs de ceux qu'on aime. 

Bien évidement que je le crois. Mais, il va s'en aller. Le vie a décidé de me l'arracher et je reste impuissante. 

- Mais dans vingt minutes tu..tu..

- Je vais mourir. Je le sais. 

- Pourquoi n'as tu pas l'air triste ? 

Il est trop calme, trop serein et ça me fait peur. 

- Je sais pas. Je me suis toujours demandé de quelle manière j'allais mourir. Aujourd'hui, je sais que je vais l'être, mort. Je ne sais pas comment, mais cela va être ce soir. Demain, je ne me lèverai pas de mon lit que mon grand-père m'a offert à Noel, je ne vais pas manger ses biscuits qu'il adore me faire, je ne vais plus taper dans mon ballon, je ne vais plus revoir Jake et je n'aurai jamais dit à mes parents que je les aime. 

L'heure tourne. Il marque un temps. 

  - Je ne regarderai pas le ciel pour m'apaiser mais j'y serai.   

Il continu. 

- C'est une histoire, mon histoire qui aurait pu être triste. Mais elle ne l'est pas.   

- Pourquoi ? je demande

- Parce que tu es là. Et que je suis là. 

- C'est suffisant pour toi ? 

- Même beaucoup plus que je ne l'avais espéré. 

Je souffle. 

- J'ai du mal à imaginer que demain, j'aurai perdu la seule personne qui m'aimera. 

- Non, Charlie. Une autre personne t'aimera, aussi fort que moi même.

- Il faut que je fasse semblant d'y croire ? 

- Bien sûr Charlie, personne ne t'aimera autant que moi. 

Il me prend dans ses bras. Je n'avais pas fais attention que nous étions arrivés dans cette forêt. Ces arbres sont magnifiques, c'est un endroit vraiment jolie. Pourquoi personne ne vient se promener ? Pourquoi personne vient cueillir des cerises de ce magnifique cerisier ? Pourquoi les familles ne viennent-elles pas pique-niquer sur cette herbe verte ? 

Peut-être que j'aurai pu faire tout ça avec Alec. 

Lui, il décide de s'allonger dans cette arbre, m'amener avec lui dans sa renverse. 

- Je veux vivre mes derniers instants à tes cotés. 

- Il ne reste que vingt minutes Alec ! 

- Je sais. Dit je me demandais, tu prends quoi au petit déjeuné ? 

Son humour m'échappe. 

Nous restos là parler, à se connaître. Il continue de me raconter des histoires, je raconte les miennes. De temps à autre, il m'offre des baisers que je n'oublierai jamais. Il me souffle ces mots que je n'oublierai jamais. 

Alec, je ne t'oublierai jamais. Mais je peux pas laisser la vie tourner ainsi. 

Je suis désolé, mais je vais bouleverser ce temps, pour qu'il puisse t'en rester à toi. 

Qu'en pensez-vous de cette histoire ? 

NeverSNever,  



Nuage de pluie - TerminéeOn viuen les histories. Descobreix ara