extrait-5

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- Tu ne diras plus ça quand tu auras les jambes écartées, rétorqua méchamment Alexandra.
- Espèce de traînée… Tu me dégoûtes, insulta Manuella à l'intention de cette vipère qui affichait un mauvais sourire.
- Ça suffit ! Emmenez-la !

Ces hommes la soulevèrent de terre sous le regard moqueur d'Alexandra

- Non ! Hurla Manuella. Vous ne pouvez pas m'emmener avec vous. Je, je, je.... Sainte vierge aide moi pria-t-elle d'une petite voix...
-tu, tu, tu… tu n'as pas pris de pilule ? se permit de lui jeter la garce au visage. Ne t'inquiète pas. Le patron se protège toujours.
- Ah oui ? Répliqua Manuella la toisant de la tête au pied. Vu ton langage et ta perversité, je parie que tu as dû crever de jalousie quand il a couché avec toutes ces femmes sous tes yeux…
- La ferme hurla alexandra devenant rouge comme une tomate… tu ne sais pas ce que tu dis.
- J'ai raison n'est-ce pas ? Entre femmes, on se connaît. Vous attendez quoi pour écarter ses jambes à elle. Je pense qu'elle se masturbe chaque jour dans son lit en vous imaginant, inventa-t-elle provocante à l'intention de Gonzalo

Quant à Marco, il explosa de rire. Alexandra lui lança un regard noir mais il ne s’arrêta pas pour autant

- Peut-être, mais en attendant, tes jambes seront écartées. Qu'en dis-tu ? Répliqua Gonzalo froidement à l'intention de Manuella.

Elle serra la mine et rétorqua durement

- Que vous êtes une pourriture...Vous me dégoûtez
- Elles disent tout ça au début et ensuite devinez quoi ?
- Quoi ?
- Elles tombent toutes amoureuses de moi.

Ils se mesuraient du regard pendant un long moment. Elle finit par tourner la tête intimidée.
Quelle arrogance déplacée. Cet homme la répugnait. Ils venaient de se rencontrer dans une situation plus qu'embarrassante et malgré cela, il arrivait à la déstabiliser avec son comportement de barbare. Elle osa le défier à nouveau, elle semblait l'avoir vu quelque part même si son visage ne la disait pas grand-chose. Mais son nom oui...
Elle fit travailler sa mémoire. Puis d'un coup comme un flash elle se souvint de lui. Elle écarquilla les yeux impressionnée. Devant elle, se tenait le ministre de la sécurité de ce pays. Ce visage elle l'avait déjà vu en affiche quelque part. Il allait se présenter à la présidence du pays conclut-elle en son for intérieur.
Elle eut un haut de cœur et réalisa à quel point elle était en effet dans la merde. Il lui fallait sortir de cette situation ridicule qui virera au drame si jamais elle ne se décidait pas à parler.
Elle n'allait pas payé pour les bêtises de sa mère, hors de question...

- S’il vous plaît, je m'occupe d'un petit garçon et il n'a personne d'autre que moi... dévoila-t-elle.

El presidente GarciaWhere stories live. Discover now