Chapitre 7 Skiline

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Il sort de la boutique et me tend un sac.
"Tu sais, je suis indépendante financièrement j'aurais très bien pu me l'acheter seule !
-Pourquoi tu m'a vouvoyé tout à l'heure ? Tu ne va pas me dire que tu ne m'a pas reconnu ?
-Si mais TOI tu ne m'a pas reconnu !
-Bien sur que si...
-Donc tu t'es foutu de moi devant moi en sachant que c'était moi ?!
-Ah hum oui c'est vrai que là...
-Bon, tu va arrêter de me gueuler dessus dès que je te dis "vous" si je sens que tu ne pas reconnu?
-Surveille ton langage jeune fille.
-Mais t'es chiant là ! Je suis pas ta fille, ni une de tes amies que je sache ? Et puis c'est toi qui ne me reconnais même pas à cause d'une simple perruque et d'une nouvelle tenue !
-Excuse moi de ne pas connaître ton univers comme il se doit ! Quand je te pose une question tu n'y réponds pas !
-Mais tu es qui pour vouloir tout savoir de moi ?
-Je te veux juste du bien, je veux être accepter par tout ce qui m'a rejeté...
-Et voilà tu te remets à faire le bébé ! PROUT j'en peux plus !
-Moi non plus je n'en peux plus...
-PFFF on dirait Tristesse dans Vice Versa. Dis-je en rigolant.
-Mais la vie est nul ... imita t'il le personnage.
Nous nous esclaffons de rire sous le regard des parisiens pressés de rentrer chez eux, au loin on entend Notre Dame sonner 18H.
-Il faut que je rentre demain je pars.
-Où sa ?
-Au Japon ! C'est pour mon stage de fin d'année je pars dans un magasin franco-japonnais à Tokyo pendant trois mois.
-Tu veux que je te ramène ?
-Non merci j'aime bien le métro !
-A l'heure de pointe ?
-Euh oui... tu me ramène comment ?
-Viens.
Il m'attrape le poignet et m'oblige à le suivre jusqu'à un parking souterrain.
-Tu aimes les voitures qui vont assez vite ?
-Je croyais que tu te déplaçais en scooter comme le flan ? Je le vois rire cacher sous sa main
-Nan je te parle d'une voiture un peu plus rapide que ça.
Et là je vois une voiture bleu nuit s'éclairer au fond du parking, je reconnaîtrais cette marque japonnaise entre mille autres : Une Nissan Skyline.
-Attends tu l'a acheté avec l'argent de la France ?
- non avec ma fortune.
- Tu es sûr?
- j'étais banquier avant de devenir président je te rappelle... bon tu montes ?
- hum d'accord
- tu es mignonne."
Le moteur ronronne sous le capot, je m'attache et regarde le tableau de bord un peu spécial. Les voyants ne sont pas bleus, jaunes ou rouges non ils sont de types les couleurs et brillent à la manière des néons. Les sièges en cuir sont noirs comme la nuit et il y a une vitre normal puis une vitre teinté.
"Soit gentille, met la vitre teinté.
- Oui bien sûr.
- Bien tu aimes la vitesse ?
- On peut dire ça !
- alors accroche toi."
Nous sortons de la ville et nous dirigeons vers un circuit de voiture accessible au particulier. Il devait juste me ramener chez moi mais bon il n'est que dix-neuf heure j'ai encore le temps. Le circuit fait dix kilomètres mais nous le faisons en un rien de temps et puis on refait un tour et un autre. Quand je regarde Emmanuel, il semble encore différent de lorsque que l'on était ensemble, cette fois ci il semble vouloir atteindre un objectif. Il freine et me montre le panneau des temps, moi je n'y vois rien à part des traits et le soleil qui se reflète.
"Bon 20h, il est peut être temps que je te ramène toi.
- J'ai faim. (Pourquoi j'ai dit ça il va vouloir qu'on mange ensemble)
- Je connais un bon restaurant français si tu veux étant donner que tu risque de manger des sushis et des plat japonais assez longtemps, ça ne te fera pas de mal.
- Merci c'est adorable mais je ne peux pas je dois encore préparer mes valises et puis je suis fatiguée.
- Je vois alors je te ramène."
Il enclenche de nouveau le moteur et roule en direction de Paris dans le cinquième arrondissement. Oui c'est bizarre pour une étudiante d'être dans le quartier étudiant.

Promesse Where stories live. Discover now