amorce

5 0 0
                                    

Le temps passe aussi vite que la vitesse de la lumière. Cela fait maintenant 5 ans que je vis ici avec mes parents et que j'ai perdu tout contact avec mes anciens amis bien que je ne les oublie pas. Mes journées se résument à aller à l'université rentrer à la maison, réviser,  faire mes devoirs, et bien sûr, manger, dormir, et passer le plus claire de mon temps à regarder des films plus ou moins intéressants. Je ne sors jamais, et mes amis sont assez rares dû au fait que je suis plutôt maison, fête en famille que soirée de malade avec tout le reste. Bref, ces 5 années sont passées en un claquement de doigts lorsque j'y pense vraiment bien qu'au moment où je les ai passés, ils m'ont parut une éternité. Je me porte bien dans ma vie et ça me suffit: pas d'embrouilles, pas de problèmes, pas de... ben une vie tranquille. Ma vie est une routine sans nom. Néanmoins je m'en contente tout simplement. Je suis dans ma chambre entrain de terminer mes devoirs de français à rendre dans 2 semaines mais que je termine en ce jour vu que tous mes autres devoirs sont terminés et que je m'ennuie. Les films sont loin des plus intéressants alors je m'occupe avec ce que j'ai. Pour l'heure je termine ma rédaction avec cette conclusion. Lorsque je la termine j'effectue une rapide relecture et puis quand tout semble parfaitement à mon goût je me lève de mon bureau en m'étirant longuement tout en baillant. Dans le pire des cas je recommence, j'ai encore tout mon temps donc... Bref, je me dirige vers ma raison d'être, mon passe temps, mon amour depuis toujours, mon rayon de soleil, mon... Bon ok...mon frigidaire. Il est aux environs de 21 heures au vu de la noirceur de la nuit.

« - Maintenant que j’ai fini mes devoirs… en plus, mes parents rentrent assez tard. Avec quoi je vais m’occuper? » me dis-je en prenant une brique de lait, puis je le bois avec avidité. Cette question ne veut pas quitter mon esprit alors je me replonge dans mon petit paradis et regarde ce qu’il y a d’assez intéressant à manger pour… passer le temps. Après avoir scruté son contenu, j’opte finalement pour deux pommes que je croque à pleines dents. Ensuite, je me redirige vers ma chambre et m’étale sur mon lit en m’étirant longuement. Je mange mes pommes en regardant le plafond et en m’exaspérant des cours pour demain. Je trouve que l’école c’est complètement démotivant. Et puis, je dis ça je dis rien puisque chacun a sa propre vision du monde mais si un jour une quelconque personne me dit qu’elle aime étudier à l’école eh ben je lui rierai au visage ensuite je m’excuserai en disant : « excuse-moi, c’est pas contre toi c’est juste moi… je te juge pas ». Je commence à avoir les yeux complètement lourds alors je jette un coup d’œil à l’heure et remarque qu’il est déjà 21H35. Par ce fait, je soupire en baillant puis m’étire comme un chat sur le lit. Je ne peux réprimer un sourire en pensant que c’est une position assez hilarantes mais sûrement extrêmement gênante si jamais quelqu’un me surprenait par mégarde… Rien qu’à cette idée, je soupire encore une fois en tombant lourdement sur le matelas. Puis je m’installe confortablement dans mon lit et éteins la lumière pour tomber directement dans les abysses du sommeil. Le lendemain matin, je me réveille avec les rayons du soleil qui m’agressent impitoyablement les yeux alors je prends mon oreiller et le pose sur ma tête afin de profiter encore de la chaleur de la couverture, encore un peu. Soudain, j’entends un énorme fracas venant de ma porte alors je me refrogne un peu plus sur mon lit et feigne l’indifférence. La personne responsable de cet acte me regarde avec malice vu l’impression désagréable que j’ai. C’est comme si une aura maléfique l’entourait. J’entends ses pas résonner dangereusement sur le parquet. Ensuite, je sens sa présence à mes côtés donc je fais un petit couinement en me retournant et lui dis :

« - Encore 5 petites minutes maman » à la fin de ces mots, son aura menaçante s’agrandit encore plus ensuite je sens qu’on me retire brutalement la couverture tandis que sa voix résonne jovial dans le calme de ma pauvre chambre qui n’a rien demander :

« -      Allez, debout ! Une belle journée s’annonce mon chou ! Prépares-toi vite ! Le petit déjeuner est déjà servit, on t’attend en bas » puis elle me donne un bisou sur le front et s’en va en souriant. Je ne réponds plus, trop habitué à ses manières un peu rustiques sur les bords. Je souris un peu bêtement en pensant à elle, sa bonne humeur peu influencer n’importe qui et rares sont les personnes qui l’ont fait perdre le sourire. En tout cas, pour moi, sa bonne humeur est contagieuse, du coup, je me lève et arrange vite fait mon lit puis je me prépare correctement. Ensuite je descends pour voir mes parents discuter autour de la table. L’ambiance est très agréable alors je me joins à eux avec le sourire et je leur fais mes salutations :

« -     Salut !

-       Alors ? prêt à attaquer ta journée mon amour ? Viens assieds-toi et remplit toi le gosier afin de te remplir d’énergies… » je m’assieds à la place qui m’a été dédiée alors que mon père rit un peu en disant amicalement :

«  -    Voyons chérie ! Ne l’agresse pas comme ça, il vient à peine de sortir de son état de transe entre la réalité et l’imaginaire » et on rit tous ensemble. Chaque matin, je pense toujours : «  je ne remplacerais ces moments pour rien au monde, j’aime ma famille, on a beau se moquer les uns des autres ce n’est jamais bien méchant et la plupart du temps on en rit plus qu’autre chose ». On termine de manger dans la joie et la bonne humeur. Ensuite, lorsque je termine de manger je me lève pour aller terminer ma préparation. Puis, quand je reviens en bas, ils me souhaitent :

« -      Bonne  journée ! On t’aime très fort ! À ce soir ! » Je les réponds d’un geste de la main dynamique avec le sourire :

« -      A vous aussi ! » et je pars de la maison en direction du lycée.

_____________________________

I won't give upWhere stories live. Discover now