une vie tout à fait banale

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Arrivé à l'arrêt de bus, je prends mon téléphone et mes écouteurs et je mets en marche de la musique. Le bus arrive après environ 5 minutes puis je m'installe tout au fond. Je m'installe confortablememt et regarde le paysage défilé à sa guise sans réel conviction. Le trajet se pass sans encombre et j'arrive encore une fois devant ce atiment imposant où vous vous tendez compte à quel point vous êtes minuscule et vous problèmes avec.

En passant le seuil du portail, j'aperçois mon ami Lyan. Lorsqu'il m'aperçois à son tour, il me fait son fameux sourire innocent qui pourrait charmer plus d'une mais il refuse tout le monde. Un jour il m'a avouer...attendre la bonne personne mais je lui ai répondu qu'il ne la rencontrerai point s'il ne s'égare pas dans quelques relations, il avait juste haussé les épaules en disant qu'il s'en fichait. Je me dirige vers lui et il se dirige vers moi en faisant de grands signes pas discret du tout.

"- Eymd, tu m'as manqué! Comment ça va?

- Lyan.... On s'est vu hier...

- Mais.... La nuit a été longue " me répondit-il avec une moue chagriné. Il est assez enfantin alorsje soupire et l'ébouriffe les cheuveux bien qu'il soit plus grand que moi. Après ça, il me donne un sourire éclatant et me dit en me faisant une mine coupable:

"- Tu me laisses copié tes devs? " Je lui fait mon fameux regard, le réprimandant de son insouciance à tout épreuve. Alors, il balbutie en essayant de trouver une excuse:

"- M-m-mais j-j'ai juste eu une énorme, gigantesque, titanesque coup de fatigue hier?" Il me prend pour un imbécile ou c'est quoi son délire? Pour seul réponse, je le regarde sévèrement avant de soupirer de résignation. C'est peut-être un cas perdu mais c'est un de mes rares amis en ce monde donc je me retourne et farfouille dans mon sac.Ensuite je sors un cahier bleu clair avec beaucoup de motifs, faire des griboullis sur mes cahiers est mon occupation durant les cours. En parlant de cours, je ne peux empêcher un soupir traverser la barrièrr de mes lèvres, la raison est très simple, notre professeur est quelqu'un de très bavard alors je suis indigné de tant de blablatage de la part d'un professeur surtout que sa vie ne m'intéresse pas du tout. J'étais perdu dans mes pensés que je sursaute lorsque la sonnerie annonçant le début des cours retentit. Cela ne manque pas à Lyan alors il se moque de moi et de mes légendaires voyages de la Terre à la Lune.

"- Merci beaucoup pour le cahier Monsieur Rêveur

- Tais-toi ou monsieur le rêveur comme tu le dis si bien reprend ce qui lui appartient" Il rigole donc je suis entrain d'essayer de lui reprendre mon cahier et tout en rigolant il me tire par le bras en disant:

"- Allez, dépêchons-nous sinon on va être à la bourre" Suite à cette réalisation, je me stoppe net et remarque que la cours normalement bondé et actuellement vide. Soudain, je vois un surveillant venir dans motre direction alors je panique. Par ce fait, je crie presque sur Lyan:

"- Vite, on va se faire crier dessus! Dépêches!" je le pousse par le dos, l'incitant à avancer plus vite tandis que lui, il se moque de moi. Finalement, on arrive à deux doigts de se faire crié dessus, en effet, on est arrivé dans son champs de vision avant de fermer la porte et il nous a regardé avec un regard sévère traduisant:" Vous avez intérêt à vous dépêcher tout de suite!". Lorsqu'on entre dans la salle de classe, j'essaies de calmer les battemenrs saccadés de mon pauvre petit cœur qui n'avait rien demander quelque chose d'aussi extrême si tôt le matin. On s'intalle à notre place habituelle au fond de la classe. Comme d'habitude, on ne se parle pas durant les cours sauf pour demander quelques explications pour la compréhension du cours, c'est une règle qu'on s'est imposé...que je lui ai imposé afin qu'il se concentre plus pendant les cours et avoir de bones notes. Avoir de bonnes notes n'est pas spécialement mon problème. J'écoute le professeur d'une oreille distraite tout en prenant quelques notes. Après quelques minutes, je dirais...une trentaine de minutes, j'entends Lyan commencer à faire des dessins chelou sur son cahier, on ne peut même pas appeler cela un dessin, plutôt un grand gribouillage qui selon lui est plus intéressants que le cours d'histoire."C'est un cas désespéré" pensais-je en le regardant avec un regard désapprobateur. En sentant mon regard pesant, tout son corps se crispe alors il arrête ses "dessins" et se concentre sur le cours en essayant, sans volonté, de prendre des notes. On peut entendre les mouches entendre voler dans cette salle quasi religieuse. Seuls quelques courageux osent bavarder. Faut dire que ce professeur inspire le respect de tous. De toute façon c'est pas le cours qui intéresse les élèves! La plupart a établie un campement sur la lune. Après deux heures d'ennuie, la sonnerie retentit. Puis la grosse larve assis à côté de moi s'étire longuement tout en baillant.

"- Je t'ai dit combien de fois de te boucher la bouche quand tu bailles?" le réprimandais-je. Et pour seule réponse, lorsqu'il fini de bailler, il me donne un sourire coupable trop mignon. Donc avec un ton rieur, je lui dis:

"- Je ris si une mouche décide de se suicider dans ton organisme buccal!

- Eh! Méchant!" il réplique en riant. Je ne sais pas mais parfois, j'ai l'impression d'avoir en face de moi un gamin dans le corps d'une grande personne. Je soupire tout en me dirigeant aux toilettes. Je me lave le visage pour survivre au prochain cours et Lyan fait de même. Mais face au mirroir, son côté adolescent reprends le dessus: il se vante tout seul. J'y suis habituê, un peu trop habitué que j'en ai marre de l'entendre.

"- Ta beauté surpasse tout les autres. Oui tu as rsison... Avec tes yeux de diamonds tu ferais tomber plus d'une..." dit-il. Ensuite il arrange ses cheveux en se draguant tandis que moi je fais les yeux complètement désintéressé. Puis il se retourne soudainement vers ma direction et me saute dessus sans prévenir. Par ce fait, on atterrit au sol avec lui au dessus de moi sur mon bassin. Lorsque je relève la tête pour lui "crier" dessus après le choc passé, il a une expression indéchiffable que les mots se meurent dans ma gorge. Il a un sourire que je n'ai jamais vu, du coup on se regarde en attendant une quelconque réaction de la part de quelqu'un. On est dans un autre univers incomprehensible, on se regarde intensément pendant quelques secondes. Puis il rapproche de moi avec une expression très sérieuse. Nos visages ne sont qu'à quelques centimètres, il me regarde droit dans les yeux. Ensuite il me pose une question qui m'a tuée:

"- Quand est-ce que t'auras une copine?" je lui fais les yeux ronds. Mais il garde son sérieux. En fait, je n'ai pas envie d'en parler donc me voilà acculé quand... La sonnerie annonçant le début du prochain cours retentit alors pour esquiver sa question, je le pousse sur le côté et le prévient que je ne me permettrais pas un quelconque retard. Ensuite on se lève et s'époussète les habits, puis on se dirige vers notre salle.

"- Laisses tomber la question de tout à l'heure..." il me dit en souriant normalement. Alors je le regarde un peu perdu même si à force de le cotoyer je ne devrai plus chercher à comprendre ses changements d'états.

"- De toute façon, comme je te connais, t'en auras pas une de si tôt!" s'exclame-t-il en riant. Je n'aime pas qu'on se moque de moi donc je lui donne un coup de coude pour qu'il se taise en boudant un peu. On entre dans la classe et on se dirige vers le fond de la classe où on s'assied. Durant tout le cours, je ne sais pas quelle moustique l'a piqué mais il jetai souvent des regards furtifs en ma direction. Je sentais bien qu'il voulait parler de quelque chose. La pause déjeuner est enfin arrivé. Je vais pouvoir lui demander de quoi il voulait tant me parler.

I won't give upWhere stories live. Discover now