Chapitre 42

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Point de vue de JunHo.

J'entends la porte de la maison claquer. Les sœurs et la mère de Fanny viennent de partir. Il y a quelques instants, les triplées me forçaient à jouer avec elles à un jeu étrange puis leur mère est venue les chercher en prétextant que Fanny aurait aperçu un nuage d'humains venant vers le village. J'imagine que c'est halmeoni qui a prévenu les autorités...

D'ailleurs je me demande où ils sont partis. Cependant je n'arrive pas à croire que Fanny et le renard soient une seule et même personne... Fanny savait qu'elle me manquait mais préférait rester sous forme renard ! Je lui ai tout raconté et j'ai failli l'adopter en tant qu'animal de compagnie si l'autre gars n'aurait pas été là. Elle me manquait, je n'avais même pas la certification qu'elle était encore en vie et elle, elle profitait de moi !

Bon, et si je sortais de cette maison ? Mais les autres "hommes-animaux" pourrait m'attraper et me renfermer dans cette chambre avec l'autre folle de Sybille... Sinon, je pourrais rester simplement dans ce logis pour l'explorer en attendant que les autorités viennent me sortir de là. Oui, je vais faire ça !

Je me lève observe l'endroit dans lequel je suis. La chambre de ces triplées possède une superficie plus grande celle de la chambre de ma Fanny. Et oui, elle est toujours ma Fanny : on est maintenant ensemble et nous n'avons pas rompu. Il me faut juste le temps de m'adapter au fait que je suis en couple avec une presque renarde.

Je sais que je ne pourrais pas vivre sans elle, je ne l'ai pas oubliée en trois mois donc ce n'est pas parce que j'ai découvert qu'elle n'est pas comme moi que je vais la supprimer de mon esprit. Et puis, cela peut être un plus, non ? Je n'ai qu'à appliquer le proverbe disant "les contraires s'attirent".

C'est décidé, quand je la reverrai je ferais en sorte qu'elle me pardonne et nous pourrons vivre ensemble ! Après tout, Edwige est dans la même situation que moi, je crois, puisqu'elle aussi était une renarde avant de redevenir elle-même.

Revenons à la chambre des triplées. Contrairement à la chambre de leur sœur ayant un mur bleu, la leur possède un mur rose bonbon. Trois lits superposés ainsi que tous les meubles nécessaires pour une chambre à coucher sont disposés ici.

Je quitte la pièce pour entrer dans une coursive.  Je descends les marches et atterrit dans un salon. En face de moi, une fenêtre me laisse admirer la verdure extérieur. Bizarrement, le chemin est désert. Je tourne la tête vers l'intérieur du bâtiment.

Une mallette attire mon regard : elle est rectangulaire et dans un métal que je ne peux pas définir. Je m'approche. Oh non ! Pour ouvrir cet objet, il faut une clé ! Bon, je vais partir à la recherche de cette dernière !

Une détonation cessa mes geste. Des cris retentissèrent à l'extérieur. Je fonce vers le fenêtre, l'ouvre et sort ma tête pour détailler l'extérieur. Une seconde détonation tortura mes tympans. De la fumée s'échappe des arbres à la lisière du village.

Et si j'allais voir ?

Je sors de la bâtisse rapidement et me dirige vers l'origine des détonations. Personne ne déambule entre les maisons, donc personne ne me remarque. J'arrive à destination. Je m'enfouis derrière un buisson et joue les espions. Beaucoup de silhouette se dressent sous mes yeux.

Des personnes portant l'uniforme de la police tel que je connais tiennent des revolvers entre leurs mains. Un frisson me parcours la colonne vertébrale à cette vue. Les "hommes-animaux" sont habillé de la même façon que le gars qui était venu chez moi.

J'aperçois ma grand-mère derrière cet amas de personnes.

"- Halmeoni ! Lachai-je sans m'en rendre compte."

Au Fond De La Forêt [En Réécriture]Where stories live. Discover now