Chapitre 43

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Je sens une source lumière torturer mes paupières. Je les fronce mais aucun résultat. Je tourne la tête et la lumière change de trajectoire. Bon, je lève mes paupière. Une forte lumière éblouissante me force à les refermer. Après plusieurs tentatives, mes efforts portent leurs fruits. Je distingue au-dessus de moi une surface neutre blanche.

Je me redresse, mon dos me fait souffrir. Je grogne sous cette douleur. Je suis sur un lit tout aussi blanc que le plafond. Mais qu'est-ce que je fais dans cet endroit ? Cela ne ressemble pas à l'infirmerie en bois de mon village !

Je sors du lit. Ma tête tourne légèrement. C'est bizarre : normalement les métamorphes sont plus résistant que cela à la douleur...

je baisse le regard sur mon corps, j'ai une robe de nuit blanche elle aussi. Mais cette endroit a un problème avec les autres couleurs ou quoi ?! Mes pieds sont nus.

Mon mal de tête est enfin passé ! Bon, il faut que je quitte cet endroit.

Je me dirige vers la porte mais cette dernière souffre d'elle-même. Je recule pour éviter d'écraser mes orteils. Devant moi une humaine vêtue de  blanc elle également me bloque le passage.

"- Euh... Pardon mais puis-je quitter cet endroit, s'il vous plait ?

- Bonjour la demoiselle ! Elle ressent une douleur anormale ? Si la demoiselle va bien, alors oui elle peut s'en aller ! Quelqu'un peut-il venir la chercher ? Avez vous des vêtements, d'abord ? M'agresse celle intégrant le rôle d'infirmière.

- Euh... Oui, bonjour. Non je n'ai mal nulle part, non je n'ai pas de vêtements et je ne connais personne qui pourrait me ramener mais je peux partir seule. Approuvai-je, perdue.

- La demoiselle doit d'abord venir avec moi au commissariat avant de rejoindre sa maison. Interviens un policier humain. 

- Non ? Proposai-je.

- Ce n'était pas une question. De toute façon, un ami à vous est déjà présent là-bas.

- Qui ? Dis-je, surprise."

Parle-t-il de JunHo ?

quoiqu'il en soit, l'homme m'empoigna si fort l'avant-bras que je ne pus me défaire. De plus, il appuya à l'endroit où Lurt-Leiv-Léon m'a piqué, ce qui me fit lâcher un gémissement de douleur. L'homme, curieux, laissa son regard traîner sur mon avant-bras où un bleu avait pris place. Il décida de prendre l'autre bras et me fit sortir de cette chambre.

Il m'enfouis dans une boite, appuya sur un bouton portant le chiffre 0 et la boite dans laquelle je suis commença à glisser vers le centre de la terre. Je panique mais la boite se figea, les portes s'écartèrent et le policier m'entraîna à l'extérieur.

Il me fit pénétrer dans une des boites roulante. Elle démarra et commença à se déplacer. Quelle étrange sensation... Je n'avais encore jamais vécu cela. Je laisse mon regard dériver vers la droite puis je me rendis compte que Youenn me dévisageai, l'air effrayé. Je grimace face à son expression.

"- Fafa... Ils t'ont attrapée ! Mais c'est étrange tu n'as plus la même odeur.. Oh mon dieu ! Tes yeux ! Ils ne sont plus oranges ! Ils sont devenus noisettes ! Mais qu'est-ce qu'ils t'ont fait... Gémis mon ami.

- Comment ça mon odeur n'est plus la même ?! Et pourquoi dis-tu que mes yeux sont devenus noisettes ? M'inquiétai-je.

- Ma Fafa... Sais-tu ce que cela représente ?! C'est horrible ! Comment Leiv a-t-il osé te faire ça !? A toi ! Tu ne méritais pas cela... S'affole Youenn, retenant ses larmes.

Au Fond De La Forêt [En Réécriture]حيث تعيش القصص. اكتشف الآن