Fascinée par un milliardaire Tome 1 ( Russian Mafia )

Chapitre 23

Pour toute réponse elle hocha de la tête.

Agatha se rendait-elle compte de sa beauté ? De l'effet dévastateur qu'elle provoquait ? Elle était douce, légère, son teint de porcelaine acheva de détruire l'énergie qu'il usait depuis leur rencontre pour se retenir de la faire sienne.

Il posa ses mains sur son visage pour y tracer les lignes parfaites, puis toucha ses lèvres déjà humides de leur baiser échangé.

Au profond de ses entrailles, Apollon savait qu'il n'avait pas le droit de toucher une telle créature aussi douce qu'intelligente, dont les yeux pétillaient à présent.

Il se leva et la hissa contre lui pour la soulever.

Elle sortit ce petit hoquet irrésistible et qui la trahissait.

Apollon resta ainsi immobile, levant la tête pour la regarder alors qu'elle venait de nouer ses jambes autour de son bassin, ses mains délicates autour de son cou.

La brise fraiche fit voler quelques mèches de sa tignasse enfermée dans une tresse qui avait souffert de leur joute verbale assassine par sa faute.

Quelque chose s'était soulevé dans son cœur lorsqu'elle lui avait avoué ce qu'aucune femme n'aurait eu l'audace de révéler.

Depuis le début, alors qu'il s'était imaginé cette jeune dans les bras d'un autre homme, en réalité, ne connaissait que les siens.

Une vive et profonde érection mêlée à un désir sans précédent l'avaient possédé jusqu'à sentir ses oreilles bourdonner. Un tel émoi ne l'avait encore submergé au point d'en perdre les mots.

Agatha Kristy était tout simplement la femme que n'importe quel homme rêverait d'avoir.

Et c'est lui qui avait cette chance.

Il s'engagea dans l'appartement et referma la baie vitrée sans la quitter du regard. Il monta les escaliers rapidement et la déposa dans cette chambre encore inconnue pour lui.

Une fois sur le lit, sa robe bouffante se déposa en corolle autour d'elle renvoyant un tableau sublime dont n'importe quel peintre célèbre en serait jaloux de ne pas accéder à cette muse.

Il défit au ralenti le nœud dans ses cheveux et retira sa tresse en l'invitant s'asseoir.

Il perçut dans sa voix une appréhension à son maximum.

Apollon acheva de dénouer ses cheveux blonds magnifiques et tira légèrement dessus pour rejeter sa tête en arrière. À genoux sur le lit, Apollon la regardait de sa hauteur, elle avait la tête en arrière, les yeux brillants. Il attrapa sa mâchoire et l'embrassa alors qu'elle se tenait aux couvertures par peur de rompre le moment.

Agatha sentit sa main enserrer sa mâchoire afin de l'embrasser avec passion. Il relâcha ses cheveux et l'allongea précautionneusement sur le lit, les yeux remplis de désir et de passion.

— Je vais prendre mon temps. Annonça-t-il le souffle haché témoignant de la violence de son désir.

Agatha en eut le vertige, car cela signifiait qu'il l'a désiré plus que tout.

Cet homme dont on osait prendre le risque de le rêver, était ici, avec elle, plus impressionnant que jamais, caressant sa peau avec une lenteur presque effrayante.

— À n'importe quel moment tu peux me dire d'arrêter d'accord ?

Agatha entrouvrit les lèvres lorsqu'il fit descendre les bretelles de sa robe.