Chapitre 7-Félins

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-Je m'appelle Yuri Plisetsky, mais l'on m'appelle Yurio, Yuratchka et ici, c'est Yuri P. J'ai 15 ans, je suis un oméga mes passe-temps préféraient sont le patinage artistique et les jeux vidéo. J'adore les félins, mais eux ont souvent peur de moi à cause de mon odeur, les vêtements où il y a des félins sont mes préférés, je trouve ces animaux magnifiques malgré mon côté grand méchant loup. J'ai pour habitude d'acheter tous mes vêtements en plusieurs fois au cas où je les abîme en me transformant. Je ne suis pas alèse sous ma forme de loup, parce que je trouve mon loup trop petit, trop maigre, trop blond et trop vulnérable alors, que sous ma forme humaine, je me trouve passable. Voilà que dire de plus.

-Moi aussi, j'ai fait du patin, il n'y a rien d'étrange au fait d'aimer les chats. J'en ai eu deux étant enfant, au début, ils me craignaient un peu. Puis, au fur et à mesure, j'ai pu jouer avec, sous ma forme animale. Nous faisions des courses et bien entendu, je gagné toujours ria-t-il.

-Moi, je ne pouvais pas me transformer devant mon chat, sinon il m'attaquait ce crétin boudais-je. Ce qui fit rire mon interlocuteur, qui se leva pour fouiller dans le tiroir de sa chambre, qui était identique à la mienne. Si ce n'est quelques mètres carrés en plus. Il extrait un énorme album. Il chercha quelque chose avant de sourire, visiblement, il venait de trouver. Il s'approcha de moi et me tendit une pile de photos que je regardais. Sur chacune d'entre elle, se trouvait au moins un chat.

-C'est toi ? Demandais-je, en désignant un gros louveteau noir, en train d'embêter un chat roux qui faisait le gros dos.

-Oui, c'est bien moi, j'étais un petit plein d'énergie rien ne m'arrêter. Je me faisais souvent gronder parce que j'ennuyais Rouroux et Minou.

-Rouroux et Minou ? Les pauvres, bon, en même temps le mien s'appelait Yaya alors je suis mal placé pour parler, mais quand même.

-En effet, j'étais nul pour les prénoms ton chat a eu plus de chance que les miens.

Et c'est ainsi, que nous passions notre après-midi à parler de tout et de rien en regardant des photos d'Otabek petit, je peux vous dire qu'il a beaucoup changé. Une fois le soir venu, nous allons dans la salle à manger. Je commençais à avoir chaud, à me sentir inconfortable, tous les regards voilés de désir qui se tournés vers moi ne m'aidaient en rien à rester serein. Otabek le sentait et me tenait fermement par les hanches en grognant, ce qui n'avait que peu d'effet sur ses loups qui n'avaient sûrement rien fait depuis plusieurs mois. Et ce fut ainsi pendant tout le repas, je fus le centre de l'attention de toute la meute, même Minami me regardait comme s'il allait me dévorer, au moment où Otabek tournerait le dos.

-Je ne me sens pas bien ici, j'ai peur de me faire sauter dessus murmurais-je a l'oreille d'Otabek

-Je suis là, ils ne te feront rien, mais en effet demain, tu auras interdiction de sortir de l'appartement c'est bien trop risqué pour le moment

-En les voyants, je me dis, que je ne suis peut-être pas le seul à être en chaleur. Râlais-je ce qui eut pour effet de faire rire Otabek, qui me fit un doux baiser sur la tempe ce qui me fis prendre des couleurs instantanément. Je ne savais pas à quoi il jouait, mais ça n'allait pas se passer comme ça.

-J'ai fini annonçais-je en me levant avant de quitter le restaurant, Otabek sur les talons. Une fois à l'appartement, je me tournai vers lui.

-A quoi tu joues ? Je ne suis pas à toi, je te rappelle que je refuse de jouer au petit ami parfait avec toi, tant qu'il n'y a rien eu entre nous. Tant que je ne comprends pas ce que je ressens. En plus, je te l'ai déjà dit alors pourquoi ce comportement ? En public, je veux te vouvoyer et être traitais comme les autres, c'est tout !

J'étais énervé, très énervé même, je n'étais pas sa chose, pour l'instant nous n'étions rien.

-Je comprends, mais je ne peux pas te traiter comme les autres. Car tu n'es pas comme les autres, ni pour moi ni pour les autres.

-Peux importe, c'est ce que je veux. Si tu m'aimes vraiment tu, dois m'écouter.

-Ne t'inquiète pas, je comprends, je vais essayer, ne t'inquiète pas, mais en privé. Il me prit par les hanches et me tient contre lui. Je veux pouvoir te prendre dans mes bras et te montrer mon amour, et peut-être que mon amour déteindra sur toi.

-Il n'a pas besoin, je t'aime déjà, seulement, je ne sais pas à quel point. Je me retiens de me blottir contre lui.

-Mais au moins tu as compris tes sentiments, c'est un bon début ria-t-il gentiment

-Je vais prendre une douche annonçais-je. Sans me soucier de sa dernière réplique. Je devais me changer les idées d'autant que j'avais de plus en plus chaud et que je sentais mes forces me quitter progressivement. Normalement, à ce moment-là, je m'étais déjà refugié sous ma forme animale dans un endroit que moi seul connaissais. C'était la première fois que j'affronté mes chaleurs sous forme humaine, quelque chose me dis que je n'allais pas être déçu. De plus avec Otabek dans le coin, ça ne pouvait qu'être pis. Je lâchai un long soupir en entrant dans le bain, que je m'étais préparé et me mis à réfléchir devais-je conclure avec Otabek. Ou bien attendre que les autres viennent nous chercher. Ce qui me semblait de plus en plus improbable. Mes sentiments et ma raison se faisaient la guerre. J'aimais Otabek du plus profond de mon être, j'en étais certain. Mais ma « famille » me manquait depuis que j'étais tout petit, je n'avais jamais quitté Viktor plus de quelques heures. Même quand mes parents étaient encore en vie...dilemme... dilemme.

Les twilight d'or (terminé) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant