Railey, 22 ans, est à cran. Après avoir enchaîné les compétitions de complet à cheval, il est envoyé en campagne isolée par son entourage pour se reposer et se détendre. La vie dans cette nouvelle écurie risque d'être scabreuse.
Et Alexander, ce pal...
Pour ma part j'suis un peu -beaucoup- claquée because j'suis malade et ça casse les couilles q_q Donc comme d'hab -ça va devenir une habitude lol- j'ai pas vraiment relu ni fait gaffe, je sais que je devrais, au moins par respect pour vos yeux et pour vous, mais j'ai le syndrome de la flemmingite aigüe. lol. BWEF.
J'espère que ce chapitre vous plaira, il n'est pas très long mais je n'allais pas meubler avec du blabla inutile :'D
Bonne lecture ! ♡
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Alexander
Vers vingt-deux heures, il se passe beaucoup de choses. Enfin, deux en fait. Assez essentiel. Je reçois d'abord un SMS d'Alexis pour me dire qu'elle ne sera finalement pas de retour avant deux jours. Je prends plutôt ce genre d'annonce pour une mauvaise nouvelle. Ensuite, on toque à la porte. Et je ne réfléchis pas deux heures pour savoir qui c'est. Il me l'avait dit.« J'essaierai de venir chez toi ce soir. ».
Et je sais qu'il compte rester dormir.Autrement, il n'aurait pas pris la peine de se déplacer. Et moi, comme un con, je n'aurais pas laisser le portail ouvert en priant intérieurement pour qu'il vienne. Je suis purement et simplement pathétique.
- Entre.
Il ouvre la porte, s'essuie les pieds sur le tapis, et referme derrière lui. A en croire par ses trépignements, il a dû légèrement congeler dehors. Je soupire et m'empare d'un plaid sur le canapé, puis lui fait enfiler après avoir retiré son manteau et son écharpe. Comme à mon habitude, je ne dis pas un mot. Mais lui en a décidé autrement, puisqu'il me reproche :
- Alex, je t'en supplie, dis quelque chose.
- Quelque chose.
- ... Je te déteste.
En sentant l'odeur d'un parfum féminin sur son corps, je ne peux pas empêcher mes muscles de se contracter.C'était la vendeuse. Je le sais. J'ai vu leur regard. Un regard, ça ne ment jamais. Même si on veut dissimuler, il y aura toujours un signe visible impossible à cacher.
Et de toute manière, lui comme elle ne comptaient rien dissimuler du tout.
- Alex, tu vas me niquer le bras si tu continues à le serrer aussi fort.
Je constate ma main sur son biceps recouvert du plaid, puis j'inspire un coup avant d'aller dans la cuisine me servir un chocolat chaud. Je l'entends s'affaisser sur le canapé, et quand je reviens, il dort déjà. A dire vrai, la journée a été éprouvante, pour lui, comme pour moi. Je décide d'aller me coucher, et je ne mets pas longtemps à m'endormir.
* * *
Pendant une semaine, il a squatté chez moi. Il dormait sur le canapé, et Alexis dans ma chambre sur un petit matelas. Mais je pense que dormir est un verbe un peu trop fort pour désigner ce qu'il fait la nuit. Il ne dort jamais. Et par conséquent, j'ai tendance à me réveiller pour vérifier, et à chaque fois, j'espère le voir ronfler tendrement sous les couvertures. Mais à chaque fois, il est assis sur le canapé, ou entrain de faire un tour dehors, a essayé d'évacuer quelque chose que je ne comprends pas.
