FICHIER 10085

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***ERROR***

Devant moi se trouve un miroir. L'inconnu n'en possède qu'un seul, dans sa salle de bain. J'ai l'impression étrange qu'il ne s'aime pas. Il n'y a aucune photo de lui dans son appartement. En fait, il n'y a rien d'intime. Juste des meubles basiques, impersonnels, sans intérêt particulier.

Doucement, mon regard glisse sur mon reflet. C'est la première fois que je me vois, et un sourire triste s'étire sur mes lèvres. Je suis ridicule.

Je l'avais déjà remarqué en me tenant à côté de l'inconnu, mais je suis plutôt petit. Juste un peu plus d'un mètre soixante je dirais. Ma peau est pâle, d'un blanc laiteux presque effrayant, j'ai l'air d'un cadavre. Sinon, j'ai tout d'une personne banale: des yeux oscillant entre marron et noir, des cheveux bruns classiques. Ces derniers descendent en légères mèches bouclées sur mon front, et je ne cesse d'essayer de les coiffer d'une manière acceptable, mais c'est peine perdue.

J'aurais préféré ressembler à l'inconnu, avec ses beaux yeux bleus et ses cheveux châtains bien mieux coiffés que les miens. Et puis, il est grand et beaucoup plus imposant que moi, avec ma carrure frêle. J'ai l'air si faible par rapport à lui. Pourtant, il semble que nous ayons à peu près le même âge, dans la vingtaine je dirais.

***ERROR***

Un cliquetis me sort soudain de mes pensées. Maintenant, ce bruit régulier me rassure, il ne m'angoisse plus. Ce sont les gens qui me font peur, ce tas d'inconnus que j'ai croisé dans la rue, pareil à des fantômes.

***ERROR***

***ERROR***

-Tu as faim ?

Je hoche la tête négativement. Son regard surpris se pose sur moi, alors qu'il commençait à sortir des pâtes pour les cuisiner.

-T'es sûr ?

Apparemment, ce n'était pas la bonne réponse. Pour lui faire plaisir et ne pas paraître trop étrange, je revient sur ma réponse, malgré mon envie quasi nulle de manger. En fait, j'ai juste envie de savoir le goût de ses pâtes.

Tout de suite, il semble plus heureux. Un léger sourire s'étale sur ses douces lèvres, et il commence à mettre de l'eau à bouillir.

Puis, en attendant, il se place en face de moi et me demande d'un ton qui se veut gentil, mais autoritaire pour ne pas me laisser le choix.

-Bon racontes moi ton histoire.

***ERROR***

***ERROR***

***FICHIER CORROMPU***

Ramdom Access MemoryWhere stories live. Discover now