Chapitre 18

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Je faisais rouler avec difficulté ma valise dans le gravier.

-Bien fait, je t'avais dit que tu galèrerai avec une valise.
-Ouais bah y'aurai pas vos chaussures j'aurai pas eu besoin.
-On t'a pas forcé.
-J'ai pas eu le choix non plus !

Hakim souffle et saisie ma valise.

-Merci chouchou.
-Plus jamais ce surnom.

Je rigole et lui fais un bisou sur la joue.

-Comment elle t'a facile à coup de bisou.
-Ta gueule petit arabe, répliquai-je en lui tirant la langue.

Il rigole et passe son bras autour de mon cou.

-Les frères vous plantez la tente. On va se baigner nous, lâche Mohammed.
-C'est mort, insiste Idriss.
-Et on fait à manger ce soir et on nettoie la vaisselle? Négociai-Je.
-Toute la semaine.
-Un jour sur deux.

-Tape en cinq.

On se tchek et avec Mo' on s'empresse de sortir nos maillots de bain de nos sacs à dos. On s'empresse vers les toilettes public du camping.
On sort des toilettes deux petites minutes après. On va au centre aquatique du lieu.

-Je t'adore ma soeur, mais franchement, le bikini c'étais pas obligé.
-C'est Julie qui m'a dit que je devais prendre ça pour me trouver quelqu'un d'autre et passer à autre chose avec Ken.
-Tu vas te faire tout ceux qui passe? J'veux savoir parce qu'on partage la tente ensemble.
-Tu m'as pris pour quoi au juste?
-T'façon, on te laissera pas faire la tapin.

Je le pousse, il rigole et se remet à mes côtés.
On arrive au tobogan.

-Vas-y on descend ensemble. Y'a deux vieux mecs qui ont pas compris qu'ils ont pas à louché sur ton petit cul.

Je rigole et lui fais un bisou sur la joue. En effet, les deux mecs derrière nous me matte sévère.

-Ils s'en prendront deux d'Hakim si ils me touchent, donc on s'en branle.

Il rigole. On s'assoit, lui derrière moi. Il nous pousse, je hurle. On glisse le long du tube. Mo' hurle comme une fillette. Je rigole et crie aussi. On se retrouve tête la première dans l'eau. On voit Hakim et Idriss au loin. Je leurs cours dessus et saute sur le dos d'Hakim qui râle.

-T'es trempé sale pute !
-Vous avez quoi avec Mo' ? Je suis pas une pute.

Idriss passe son bras autour de mes épaule.

-T'inquiète, je suis là pour sauvé la situation.
-Oui, merci mon Idriss.

Je lui fait un bisou. On remonte tous en haut des toboggans.

-Qui pour faire l'hyper haut?
-Sans moi, dis-je sans réfléchir.
-Moi, réplique Mohamed sans réfléchir non plus.

Tu vas regretter petit rebeu fragile.

-C'est super haut Mohamed, le prévenus-je.
-Laisse le, son égo est trop lourd, me dit Idriss en m'emportant vers le toboggan moyen.

On attend que les gamins passent.

-Hé jolie cul, t'es libre?

Je me tourne vers le prononceur de ses mots qui vont lui valoir la rage de ma main.

-Pardon?
-Tu t'excuse déjà.

Idriss se met devant moi.

-J'crois tu ferais mieux de placer tes yeux ailleurs.

Un daron qui était avec son fils calmait le jeu. Je tirai Idriss par le bras.

-Laisse ce bouffon. Il va pas nous gâcher notre journée d'arrivé non?
-Ecoute ta pétasse, minable.
-Dégagez, intervient le daron.
-On t'a pas demander ton avis papi.
-Ma main dans ta bouche tu lui as rien demander, intervient le fils du gars.

La cité de l'amour  [Tome 1]Where stories live. Discover now