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Partie 14.

<J'suis loin d'mener la dolce vida

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<J'suis loin d'mener la dolce vida.>

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*DANS LA PEAU D'EYLEM*

-DEUX MOIS PLUS TARD-

4 juillet.

Je fini de me laver les mains puis monte directement dans ma chambre. Deux mois s'étaient écroulés, deux longs mois pendant lesquels je n'ai été que la "passeuse" de ce monstre. C'était devenu un quotidien maintenant, il vient, je signe puis il repart. C'était ça ma routine.

J'avais compté, au total c'était 200 kg de drogue qui étaient entré en Espagne grâce à moi, 200 kg de mort sur ma conscience. Je m'en voulais bien évidemment d'user de mon statut de PDG pour faire clandestinement entré des stupéfiants dans le pays mais je ne pouvais pas faire autrement pour épargner ma famille. Maintenant je n'espérais plus que mes frères s'interresse de plus près à la société ainsi qu'à ses importations, ils auraient par là sûrement démonté le stratagème, même si au fond de moi tout me disait que c'était fini, que j'aurais fais cela encore quelques mois puis il aurait finit par me tuer, j'étais convaincue que de cette maison je ne sortirai pas vivante.

Je m'installe sur mon matelas qui s'était dorénavant imprégner de mon odeur et qui aurait sûrement été le dernier sur lequel je dormirai et change mon pansement. Il y'a quelques semaines j'avais eu un "léger malentendu" avec Fadel, sous ses impulsions il m'avait une fois de plus graver des séquelles sur le corps. Cette fois c'était mon bras qui avait pris les coups mais la blessure était un peu plus profonde et prenait plus de temps à guérir que la dernière.

Je me suis désinfecter le bras puis me suis fais un pansement. Si c'était le prix à payer lorsque je lui tiens tête, j'accepte totalement mais je ne cesserai jamais de lui dire la vérité. Il se croit homme, mais un véritable homme ne lève pas la main sur une femme, il faudrait qu'il l'apprenne. Je n'allais cependant pas jouer à la warrior et faire comme si ces coups ne m'atteignaient pas, non, la vérité c'était que j'avais mal, même très, je n'étais qu'un moustique à côté de lui et c'était pour ça qu'il me dégoûtait encore plus, il n'avait pas honte de s'attaquer à plus faible que lui.

S'il comptait me tuer, j'aurai préféré qu'il le fasse au plus vite, ma vie ne rhymait dorénavant plus à rien. Je repensais à ma famille, n'ont t-ils pas déclarés ma disparition ? Ne me cherchent ils pas?
Et ma mère alors, comment elle va ?
Toutes ces questions me rendaient la vie encore plus triste, j'avais l'impression d'être ce malade sur un lit d'hôpital sentant sa mort prochaine. J'avais l'impression que le compte à rebours était lancé et qu'une seconde à une autre il aurait mit ses menaces à exécution et m'aurait fais explosé le crâne. Je n'avais même plus peur, non j'attendais même qu'il fasse ce que ça bouche savait si bien dire : me faire du mal.

 «Se Quitter, Pour Mieux Se Retrouver.»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant