Partie 37.
<J'en ai jamais assez.>
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__________*DANS LA PEAU D'EYLEM*
6 septembre.
J'ouvre les yeux tout doucement et regarde autour de moi, j'étais encore dans la chambre de Fadel, je me redresse et tout de suite je sens comme une crampe dans mon bas ventre, je grimace légèrement à cause de la douleur qui est sûrement du à l'excès de boisson d'hier et descend du lit pour rejoindre la salle de bain en courant et me met à vomir tout mon repas d'hier. J'avais un énorme mal de crâne et de ventre. Je me suis rincé la bouche et je suis retourné dans la chambre. J'ouvre grandement la bouche en réalisant que j'étais resté dormir ici et que je n'étais donc pas rentré. Je pose ma main sur mon front qui était chaud à cause de ma douleur au crâne et grimace en pensant au longs discours et aux maintes questions qu'on allait me sortir.
J'ai regardé autour de moi, Fadel n'était pas dans la pièce. Je me suis levé et je suis entré à nouveau dans la salle de bain pour me rincer le visage. Lorsque je resors de la salle de bain, je regarde en premier lieu mon téléphone et découvre que j'avais de nombreux appels manqués de ma mère et de mes oncles, j'ouvre légèrement la bouche en ne me rendant compte que maintenant que j'allais avoir non pas des discours mais de sérieux problèmes en rentrant. Je me tape légèrement le front et me canalise sur la soirée d'hier pour essayer de me souvenir de comment je m'étais endormi, mais non, c'était comme si toute la nuit d'hier avait totalement été bani de mon esprit.
Je reviens vite à la réalité, me dépêche de prendre mes affaires et descend les escaliers le plus vite possible. J'avais toujours cette douleur au bas ventre qui m'empêchait de marcher correctement. Lorsque j'ai atteins le salon, j'ai aperçu Fadel qui était assis sur le canapé une cigarette à la main, les yeux plongés dans le vide.
J'ai avancé jusqu'à lui et je me suis mise en face, il semblait loin de cette terre.
-Moi, en fronçant les sourcils : Tu aurais du me réveiller Fadel, je vais être en retard en cours.
Il ne lève même pas les yeux vers moi et me répond sèchement.
-Fadel : Rentres chez toi Eylem.
J'arque un sourcil en croisant les bras.
-Moi, les sourcils froncés : C'est ce que je comptais faire figure toi.
Je souffle déjà fatiguée de son attitude de ce matin, déjà que je ne suis pas de bonne humeur parce que j'aurais de sérieux problèmes à la maison, maintenant il fallait que lui aussi soit de mauvaise humeur ce matin. J'ai mis mon sac sur mon dos et j'ai avancé jusqu'à la porte lorsque je me souviens de la voiture de mon cousin. Je retourne donc vers lui et l'interroge,
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«Se Quitter, Pour Mieux Se Retrouver.»
Romance«Se Quitter Pour Mieux Se Retrouver». ------------------------------------------------- Personne ne peut prévoir son futur, mais pour elle c'était impossible de se retrouver ainsi piéger comme elle l'était. Eylem était condamnée, condamnée pour un c...