Une nouvelle proxy

Chapitre 21 : Monstre.

J'ai crié, appelé à l'aide pendant des heures. Je me suis remise à pleurer malgré moi. Slender est cruel de me faire ça. Je devais m'en douter, c'est un monstre après tout, comme Jeff. Ben et Smile sont-ils pareils eux aussi ? Ils font semblants d'êtres gentils, accueillants, mais ensuite ils n'hésitent pas à vous torturer. J'ai été naïve, comme toujours. Comment vais-je faire pour m'en sortir ? La faim commence à me nouer l'estomac, je ne vais pas tenir longtemps comme ça, j'en suis sure. Je me suis débattu tant que je pouvais, essayant de me défaire des liens qui commençaient à m'irriter les poignets. Je continuais à crier, je savais qu'il m'entendait. La fatigue me gagne, je cris de moins en moins, mais je suis toujours déterminée à sortir de cette affreuse pièce. Je ne cris plus maintenant mais je pleure encore plus. Imaginez-vous, attachés avec quelque chose qui vous empêche de voir, pendant des heures, en train de vous demander si un de vos proches est en sécurité. A vous demander si vous allez survivre ou mourir. Si ça se trouve, ma mère s'est aperçut de leur existence, ils m'élimineront et me remplaceront par elle pour leur survie. Quelle bande de....monstres. Je répète plusieurs fois "Pourquoi ? Pourquoi ?" jusqu'à ce que mon corps ne réponde plus de rien. Mon cerveau fit de même quelques minutes plus tard et je m'évanouis sous le coup de la fatigue.

Bordel, elle pèse une tonne ! C'est bien ma veine qu'elle se soit faite avoir par ce crétin à tentacules. J'ai ramené sa mère chez elle car, heureusement, elle avait ses clefs dans sa poche. Ça m'a fait bizarre d'entrer chez quelqu'un par la porte d'entrée. D'habitude, je me contente de la fenêtre. Je l'ai posé sur le canapé et et je me suis tout de suite tiré. Je n'aimerais pas trop attirer l'attention. Je ne m'inquiète pas trop pour son cas, avec toutes les personnes que j'ai tué, je sais quand quelqu'un est sur le point de mourir. Elle devrait s'en sortir elle, je pense....

Je me suis réveillée avec un horrible mal de ventre. La faim était toujours là, on dirait. J'étais étendue par terre sur le flanc et me demandais si je n'étais pas morte. On dirait bien que non parce que mon cou me fait atrocement mal. Je commençai à me le masser et c'est à ce moment là que j'ai compris que je n'étais plus attachée. Je n'avais plus rien sur les yeux non plus mais la pièce dans laquelle je me trouvais était quand même très sombre. J'ai essayé de me lever à plusieurs reprises mais mes jambes tremblaient et je me suis mise à longer les murs. J'ai finis par sentir une poignée de porte, je l'ai tournée et j'ai été aveuglée par la lumière du Soleil. J'avais été enfermée dans une espèce de cabane à côté de la maison. Je sentais le vent sur mon visage, on aurait dit une sensation toute nouvelle. Je me sentais un peu mieux maintenant que j'avais pris l'air mais, hors de question de retourner sagement dans cette espèce de prison. Je n'avais pas l'intention de laisser Slender s'en sortir comme ça, même si c'est un monstre sans pitié.