Draco Malfoy .1 pour Anonyme

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Je courrais le plus rapidement possible, comme si ma vie entière en dépendait. Ce monstre me poursuivait et il fallait que je le sème par tous les moyens possibles. Je passai les dernières portes qui menaient sur l'extérieur de l'école ; les nuages blancs recouvraient le ciel mais de fins rayons de soleils se frayaient un passage jusqu'au sol ce qui donnait une luminosité étrange mais magnifique. Dommage que je ne puisse pas m'attarder un instant pour l'admirer. J'entendais ses pas rapprochés, signe qu'il se hâtait à ma suite, de plus en plus distinctement. Dans une dernière once d'espérance, mon corps pivota et se dépêcha de rejoindre un arbre. Mais avant même que je ne puisse toucher l'écorce âpre du bout des doigts l'homme m'attrapa. Il avait saisi mes hanches et me faisait subir le pire des châtiments. Sous ses coups je tombai lourdement à terre et je l'entrainai dans ma chute sans remord. Sous ses mains étrangement douces je ne pouvais m'empêcher de gigoter dans tout les sens.

"Bébé, haletai-je, tu sais que je suis chatouilleuse, arrête !

-Seulement si tu dis que je suis le meilleur des petit-amis ainsi que pourquoi tu le penses, revendiqua-t-il.

-Dans tes rêves, Malfoy !

-Très bien..."

Il repartit à l'assaut de mes côtes et je me défendais tant bien que mal mais rien n'y faisait, il ne me lâchait pas. Sans étonnement sa force était supérieur à la mienne, je le savais et je ne réussissais à rien sauf à m'épuiser, il fallait que je me résigne.

"D'accord, d'accord ! articulai-je pour qu'il stoppe son supplice. Tu es le meilleur des petit-amis parce que tu es attentionné, entreprenant et en plus de ça très sexy. Maintenant arrête tes bêtises et embrasse moi !"

J'avais posé mes mains sur ses joues avec un sourire aguicheur et attendis qu'il fasse ce que je lui avait demandé. Sans tarder il m'obéit docilement ne pouvant résister face à ma tentation et m'embrassait langoureusement. Ses mains vigoureuses descendaient de plus en plus bas dans mon dos ; je dus donc endiguer ses gestes avant que cela n'aille trop loin.

"On est à l'extérieur au cas où tu n'aurais pas remarqué, le réprimandai-je.

-Ce n'est pas de ma faute ! J'adore quand t'es autoritaire. déclara-t-il essayant d'avoir l'air innocent."

Je le pousse gentiment en levant les yeux au ciel pour me mettre en position assise et caresser les cheveux de Draco qui était resté couché et qui avait posé sa tête sur mes jambes.

"En plus il n'y a personne, ajouta-t-il boudeur.

-Ce n'est pas une raison ! C'est un endroit publique, une école même ! objectai-je."

Il soupira brièvement, il savait que j'avais raison mais cela l'agaçait un peu. Je pouvais à présent observer l'horizon sans être dérangée, sans devoir me précipiter ; c'était étrangement calme par rapport à d'habitude. Aujourd'hui était le premier jour des vacances qui s'achevait en un beau paysage et le tout dans la sérénité. Mon copain et moi avions décidé de rester à Hogwarts pour les deux semaines à venir tout simplement parce que autrement nous n'aurions pas pus nous voir. Je suis une sang-mêlée et les parents de Draco ont du mal à m'accepter ; ils ne veulent pas que je vienne et ils ne veulent même pas laisser leur fils partir. Des esprits très peu ouverts en résumé et qui ne doivent accepter que l'inceste maintenant. Je ne m'attardai pas dessus et ne cherchais non plus à en savoir plus ; je savais que c'était un sujet sensible avec Draco et je respectais cela. On pourrait penser que des vacances à l'école ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux mais nous étions agréablement surpris. Très peu de personne restaient ses périodes là, encore moins à Slytherin, ce qui laissait une étrange tranquillité entre les murs du château. Tout paraissait vide et soudain beaucoup plus grand qu'en réalité. Cette ambiance me plaisait, c'était différent oui mais pas pour autant pesant ; je dirais même plaisant. Dans notre maison nous étions très certainement les seuls ou au plus il y avait une ou deux autres personnes. Les Slytherins étaient pour la plupart des fils à papa qui ne pouvaient rester loin de leur chers parents trop longtemps. Après quelques minutes de silence à admirer la faune et la flore, Draco se redressa énergiquement les cheveux ébouriffés causé par mes doigts qui les tripotaient. Je le trouvais tellement mieux comme ça que quand ils les coiffaient plaqués en arrière avec un style de vieillard des années 80's. Il reposa son dos sur le tronc de l'arbre qui se trouvait derrière lui et m'attira contre son corps avec une envie qui pouvait se lire dans ses yeux. Je ne résistai pas et me laissai passer sur ses cuisses avec mollesse sans quitter son regard.

"Draco... protestai-je.

-Je sais, je sais, beb. Je ne ferais rien, j'ai juste envie de t'avoir près de moi. insista-t-il."

Je collai mon front contre son torse et j'exhalai son parfum si reconnaissable qui me rendait toute chose. Je profitai pleinement de ce paisible moment rien qu'à nous deux. Une idée fleurit soudain dans ma tête. Je pris le temps de l'analyser pour que mon esprit sorte lentement mais sûrement de sa rêverie. Je décidais de le taquiner en réponse à ses chatouilles d'il y a quelques minutes ; c'était toujours comme ça dans notre couple, quand c'était pas l'un, c'était l'autre. Tour à tour on s'embêtait, l'un prenait sa revanche et l'autre se vengeait ainsi de suite jusqu'à ce que l'on ai plus d'idée de bêtises à faire. On vivait tout simplement le parfait idylle qui ne semblait pas prendre fin. Ma bouche effleura le cou de Draco ce qui le fit frissonner. Mon contact lui faisait toujours de l'effet, quel qu'il soit et j'en profitais peut-être un peu. Mes lèvres se posèrent ensuite complétement contre sa peau et la parsemèrent de tendres baisers. Il comprit bien vite mon objectif et pouffa par mon manque d'originalité. Je le fis rapidement regretter de s'être moqué de moi en rencontrant lentement -pour le faire languir- sa peau pâle immaculée avec mes dents.

"Princesse arrête ça... sa voix se coupa lorsque je l'embrassai chastement pour le faire taire."

Ses doigts serraient mon haut qu'il avait agrippé un peu plus tôt et ses dents retenaient sa lèvre inférieur en otage pendant que ses yeux étaient clos pour mieux apprécier les sensations. Je choisis une parcelle où je le sentais particulièrement sensible pour la suçoter.

"Sérieusement, je vais pas pouvoir me retenir si tu continus. appuya-t-il."

Je lâchai enfin son cou pour me redresser en laissant une trace violette sur ce tableau pur. Je lui souris fièrement ; me levai et me dirigeai comme si de rien était à l'intérieur du château pour le soupé, le laissant derrière moi, pantois.

ꪮى ➵ recueil 2Where stories live. Discover now