That Girl // h.s

Chap.50

Il ferma doucement la porte derrière lui avant de s'approcher lentement de mon lit.

- Hey, le saluais-je.

- Hey, comment vas-tu ?

- J'ai connus mieux.

Il resta debout face à mon lit, les mains dans les poches à regarder les écrans qui montraient que les battements de mon coeur étaient plus rapide.

Stupide machine. 

- Comment était la France ?

Harry leva un sourcil en me regardant.

- La France ? Je ne suis pas allé en France !

L'information mit quelques secondes à atteindre mon cerveau.

- Quoi ? Mais attends les gars m'ont dit que tu étais partis plus tôt !

- Non, c'est faux j'étais ici. Mais ils m'ont interdit de t'approcher, avoua-t'il.

Ma vue commença à se brouiller.

- J'ai crue... J'ai crue que cette histoire t'avait fait peur, où que tu avais tourné la page... commençais-je à pleurer.

Ce sont définitivement les médicamments qui me mettent aussi émotif.

- Non non non non, dit-il en s'approchant de mon lit et en prenant ma main. Je ferais jamais ça ! Mais ils m'ont assurer que ce serait mieux si on ne se voyait pas pour l'instant. Ils disaient que tu était très fatiguée et qu'il t'arrivait d'être... défoncé ?

Je lui souriai en essuyant mes joues.

- Je suis désolée, j'ai pas l'habitude de pleurer devant les gens.

- Mais je ne suis pas n'importe qui June, tu peux faire tout ce que tu veux devant moi, rien ne m'étonnera.

- Tu m'as manquer, chuchotais-je après plusieurs minutes de silence.

- Toi aussi, tellement.

Il me prit dans ses bras, me serrant fortement.

La porte s'ouvrit brusquement.

- Je suis désolée les visites sont terminées pour l'instant, June à besoin de repos.

- C'est bon c'est pas comme si j'allais être fatiguée ! Je vais être dans le coma je sais pas combien de temps donc c'est pas deux minutes de plus éveillée que-

- Je vais bientôt y aller, sourit Harry à l'infirmière, me coupant.

L'infirmière ferme la porte et Harry se retourne vers moi.

- Ce n'est pas moi qui suis censé être le trou du cul? Demande-t'il en arguant un sourcil, un souriretaquin aux lèvres.

Je ricanai et frappai légérement son bras. 

- Harry tes yeux sont rouges.

- Oh ? Il est possible que lorsque je quitte cette chambre je m'enferme dans les toilettes pour pleurer une petite heure, sourit-il en s'essuyant le coin des yeux.

- Je t'aime, murmurais-je.

- Je t'aime aussi, s'il te plaît guéris vite, on as besoin de toi ici, dit-il avant d'embrasser mon front.

Il s'avança vers la porte et fit :

- Ta mère veut te dire au revoir aussi, prépare-toi.

Je rigolai légérement alors qu'une larme coula le longs de ma joue.

La porte se ferma et je décidai de fermer les yeux, n'étant pas prête à supporter ma mère.