Chap.55

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Septième jour sous coma articiel -

Harry

- Tu sais je crois toujours que cette idée de rupture était une erreur. Rompre pour mieux se quitter ? C'est con, tellement. 

Je comprend par sa voix qu'il a pleuré, beaucoup.

- J'aurais pas dû te laisser me glisser entre les doigts comme ça, j'aurais dû me battre, te faire rendre compte de ton erreur; notre erreur. Tom dit que tu guéris vite, et que dans deux semaines ça pourrait être finis. Ce mec est vraiment mon idole, dès que tu sortiras de ton coma, je veux qu'il soit à notre mariage. Parce qu'il y aura un mariage June, qui à ce que j'abandonne mes rêves d'études en France, qui à ce qu'on se voit 2 fois par semaine, il y aura un mariage, et nous serions de retour ensemble. Mais pour l'instant je te demande juste de guérir. Mon dieu ce que je ferais pour que tu guérisses. Tu sais quand je t'ai rencontré la première fois, du haut de cet étage ? Je provoquais un délégué. Il gueulait en disant que je devais retourner en cours, et puis j'ai balancé cette balle de baseball par la fenêtre, comme ça. Je paierai chère pour revoir sa tête, d'ailleurs. Tu faisais quoi dans cette cours d'ailleurs ? Seule ? C'est quand j'ai vue ton visage à travers la fenêtre brisé que j'ai compris que quelque chose allait changé. Que tu allais me changer. Je ne sais pas si on peut dire que c'était le coup de foudre, mais c'était une sensation... indescriptible. Je voulais t'avoir, je voulais te toucher. Le jour suivant, quand j'ai essayé de te parler, tu m'as envoyer promener et tu as continuer ton chemin, toi et tes longues jambes, ton corps de mannequin et tes longs cheveux auparavant bruns. Là j'ai compris que tu ne serais pas facile à avoir. Et j'aimais ça, j'aimais le challenge. Et tu étais ça; un challenge. Toutes les filles étaient à mes pieds, il suffisait d'une phrase pour qu'elle me supplie de les retrouver dans les toilettes de l'école. Tu as était la première à m'ignorer complètement, comme si j'étais une personne comme les autres. Et tu te souviens, quand je t'ai vue dans cette ruelle quand tu sortais de la boîte de nuit ? Tu m'avais accusée de te suivre, et c'était pas complètement faux, je t'avais vu au milieu de la piste de danse, on voyait que toi. Tes longs cheveux volant dans tous les sens, tes rires et ton sourire, mon dieu ton sourire. Je me suis jurer de pouvoir te faire sourire comme ça. Tu sais quand je te raccompagnais chaque soir chez toi en te disant que tu habitais du même côté de chez moi ? Je mentais, à vrai dire j'habitais totalement à l'opposé, presque à une demi-heure de plus que chez toi. Ma mère m'engueulait à chaque fois que je rentrais, disant qu'elle en avait marre que je couche à droite et à gauche. Mais si seulement elle savait... Si seulement elle savait que je tombais amoureux. Il y a quelques jours je suis retournée la voir, et je lui ai dit, droit dans les yeux; "maman, je sais que plus jeune, et il y a encore quelques mois, j'étais un adolescent hors de contrôle, avec aucune responsabilité. Qui ne pensait qu'à boire, fumer et baiser", là elle m'a gifler pour mon vocabulaire d'ailleurs, mais j'ai continué; "hé bien sache que j'ai changé. J'ai rencontré quelqu'un. Tu te souviens, cette histoire où je pensais que j'allais devenir père ?La fille en question, June, hé bien c'est elle. C'est LA fille. Alors oui je sais j'ai longtemps répéter que l'amour n'existait pas, que c'étais une connerie, mais là aussi je me trompais. Je l'aime, mon dieu que je l'aime. Alors je te remercie de m'avoir viré de chez toi, car cela m'a permis de vivre les meilleurs moments de ma vie, avec la meilleure femme au monde. Ca m'a permit de mieux la connaître, et chaque matin je rêvé en la voyant entrer dans la cuisine, les cheveux ébourifiés, les yeux mi-clos et un simple teeshirt assez grand pour cacher sa petite culotte que je voyais à chaque fois qu'elle se mettait sur la pointe des pieds pour attraper la boîte de céréale dans le placard au-dessus de l'évier. Je rêvais quand je rentrais tard après une soirée avec Niall et Zayn et que je la retrouvais allongée, toujours dans son teeshirt trop grand, dans le petit canapé face à la télé. Je rêvais en la voyant. Je rêve d'elle même sans la voir. Je veux passer ma vie avec elle, je veux pouvoir me réveillé chaque matin auprès d'elle, j'aimerais pouvoir la touché toute la journée, la sentir contre moi, la regardais, l'embrassais, la caressais, la complimentais, lui dire à quel point je l'aime, lui prouver à quel point je l'aime. Alors avec où sans ta permission, je vais marier June, enfin plus tard étant donné que la loi nous interdit de nous marier avant 18ans... Mais je l'épouserai.". Elle a pleurée toutes les larmes de son corps, et m'a pris dans ses bras, avant de me chuchoter pour la première fois en 17 ans "je suis fière de toi mon fils".

That Girl // h.sWhere stories live. Discover now