Chapitre 12 : Satansoo & Cie

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C'est de bonne humeur que j'émerge de mon sommeil ; en ouvrant les yeux je constate que le soleil ne traverse pas encore les volets et la maison est étonnement calme, je regarde l'heure sur le réveil posé sur mon chevet et comprend la raison de ce silence, il n'est que neuf heures moins le quart.
Aujourd'hui nous n'avons rien de prévu car demain a lieu le tournage du MV de la nouvelle chanson de notre album, The Eve, une chanson dont je n'arrive d'ailleurs toujours pas à exécuter tous les pas de la chorégraphie, Jongin pourrait peut-être m'aider ?

Je me rappelle soudainement le coup du coussin qu'il m'a fait hier et je suis pris d'une envie irresistible de revanche.
Kim Jongin, tu es un homme mort !

J'échange mon pyjama pinguin contre une tenue décontractée ; puis, c'est à pas de loup que je m'aventure hors de ma chambre, traversant le couloir aussi discrètement que possible. Personne ne semble encore levé.
J'arrive devant la porte de sa chambre et pose ma main sur la poignée pour l'abaisser lentement, j'ouvre et passe dans l'entrebaillement avant de refermer derrière moi. Je me retourne vers son lit, et là...le beug cérébral !
En fait je ne sais pas si c'était une bonne idée...
Il dort paisiblement, une main sous sa tête et l'autre sur son torse, sa couverture est remontée au niveau de sa taille, laissant apparaître ses bras finements musclés et son torse dessiné à la perfection sous un débardeur légèrement trop prêt du corps.

L'image de Jongin entrant torse nu dans la salle de bain au moment même où je me brossais les dents me reviens en mémoire, mais je la balaie de mon esprit d'un secouement de tête, sentant déjà mes joues s'empourprer.
Je ne peux pas faire marche arrière, je suis venu ici pour me venger alors je vais le faire !

Je farfouille sur son bureau - quelque peu en désordre - et trouve un feutre noir, un sourire diabolique s'installe sur mes lèvres. Je m'avance vers son lit, son visage est reposé et il ne bouge pas d'un millimètre. Il semble encore dormir profondément. Parfait ! Je vais pouvoir commencer mon oeuvre !

[PDV JONGIN]

Je commence doucement à me réveiller en sentant une gêne sur mon visage. Est-ce que j'aurai oublier de fermer les volets ? Je me décide à ouvrir les yeux pour savoir la raison de cette démangeaison, je papillone plusieurs fois des paupières puis finis par les ouvrir en grand en découvrant avec surprise la source de cette sensation. Kyungsoo est à quelque centimètres de mon visage, ses orbes rivés dans les miens et un feutre noir à la main !
Il ne bouge pas, comme paralysé. Alors, dans un élan de rapidité, je place mes mains sur ses épaules et inverses nos positions, le plaquant dos contre le matelas, le maintenant toujours ainsi alors que je positionne mes jambes de chaque côté de son corps.
Toujours aucune réaction de sa part ; ce n'est qu'au moment ou je rapproche mon visage du sien que ses lèvres que je convointe avec délice exercent un mouvement.

-Jongin...sa voix est timide et incertaine.

Il continu de me fixer, je me noie dans son regard à corps perdu comme j'aime tant le faire, et, naturellement, je me rapproche, toujours plus prêt, ses yeux ne lâchant pas les miens, nos torses finissant par se frôler, son souffle élancé se répercutant sur mon épiderme. Je n'ai qu'une envie. L'embrasser.

Alors je continu de réduire la distance entre nos lippes, ne laissant que quelques insignifiants millimètre, je fixe ses lèvres en cœur comme la forme de l'amour avec envie, il semble le remarquer puisqu'il délaisse mes yeux pour ses jumelles, il ferme les yeux et je ne peux résister plus longtemps à cet appel voluptieux.

-Jongin debout ! On sort aujourd'hui alors grouille !

La voix de Suho derrière la porte me sort de ce tourbillon de sensation qui m'envoloppais, je sursaute et execute un mouvement de recul avant de m'assoir sur le matelas, très vite imité par Kyungsoo.
Je fixe un point invisible en tentant de reprendre mes esprits et d'oublier la gêne qui flotte à présent dans toute la pièce. Aucun des nous ne parle, pas un geste, pas un bruit, juste les battements éfreinés de mon cœur.

Wrong Number [KaiSoo]Where stories live. Discover now