Une routine cauchemardesque

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"-Non, arrêtez,arrêtez, non...STOOOOP "

Je me réveille,essoufflé, apeuré, je ne reconnais plus ma chambre. Pourtant j'y vis, depuis longtemps, ...trop longtemps. Chaque jour, la même routine :

8h : Réveil par la même musique pourrie de Wagner


8h 30 : Petit-déjeuner, pain et lait avec du miel


9h: Les conseils du général, « notre sauveur »


10h : Douche désinfectante et temps libre jusqu'à demain matin.



Enfin, « temps libre » , sachant qu'on ne peut pas sortir de nos cellules,sauf si quelqu'un ouvre la porte. Je crois que nous sommes plusieurs car le général le dit à chaque fois qu'il donne ses conseils.

Bref, comme chaque jour,j'étudie les mouvements de chaque gardes, je les regardes par ma fenêtre. Puis quand ça me saoule je pense à ce que peuvent signifier mes rêves, des terreurs nocturnes plutôt.

Résumons, chaque nuit, je souffre, je vois des seringues, une table d'opération, des visages flous et cette phrase "Suis-ton instinct"., Ils sont drôles ces types dans mes rêves, mais que suivre alors qu'on est enfermé dans des chambres étroites. Bref, c'est mon trentième réveil comme ça, toujours affolé, et en sueur. Il faut vraiment que ça cesse. Je ne sais plus quoi en penser, un coup on me dit de suivre mon instinct, et juste après, Le Général nous conseille de rester dans nos chambres et de ne pas essayer d'en sortir. Quand même, bizarre ce rêve, je le fais chaque nuit et les bouts dont je me souviens ne correspondent pas. Un coup je vois des visages masqués, un coup c'est qu'une voix, et dernièrement c'est la torture que je subit et cette phrase. Cette phrase, enfin la voix qui vient avec, je la reconnait, enfin j'ai l'impression de la connaitre. J'aimerais bien savoir si un jour j'en saurais plus sur cette vie qui est dans mes cauchemars.

La trappe de ma chambre s'ouvre.

"- Bon appétit Sujet 444 ; annonçait un garde.                                                                                                            - J'ai un nom je vous signale! rétorquais-je.                                                                                                              - Si tu me le donnes, je te nommerais ainsi."

Il m'a eu, je n'ai aucun souvenir de mon ancienne vie, même de mon identité. Ici, je ne suis qu'un numéro. Il est bientôt 9h, Le Général va s'exprimer avec la même intonation depuis le début.

"Mes chers enfants, rassurez-vous, sous la protection du Quartier, vous ne risquez rien. Les monstres de l'autre monde reculent peu à peu. Suivez les ordres de votre garde personnel et tout se passera bien. N'oubliez-pas que les monstres ne peuvent pas vous atteindre grâce au champ de force du Quartier. Bonne journée et ne sortez que si votre porte s'ouvre."

Tu parles d'une vie, comme à mon habitude, je n'écoute pas les conseils du général et je prépare un plan pour sortir. J'ai noté que toutes les 5 minutes, un garde ouvre la porte du couloir B. Ce couloir B est accessible par la plaque d'aération dans ma chambre, je le sais car j'ai fait des tests avec un bout de papier que j'ai placé dans ma plaque d'aération. Un jour je sortirais d'ici, je suivrais mon instinct.

La nouvelle èreWhere stories live. Discover now