Basil de Clarenwell

Cette fille est sympa mais elle me met mal à l'aise.

Monsieur Fran... Monsieur Fran !...

-...BASIL !

-A-OAH !

Je me réveil en sursaut. Où suis-je ? Qui est là !

- ...Maman ?

-Non Basil je ne suis pas votre mère... C'est moi, Armelle !

Je regarde autour de moi, pour me voir allongé sur un lit dans ce qui semblerait être une infirmerie.

-Que s'est-il passé ? Demandais-je en me frottant la tête.

-Hem, comment dire... Elle semblait être très gêné et hésitait à parler. Eh bien... Quand vous êtes arrivé sur scène pour prononcer quelques mots, vous avez... comment dire... Bloqué, puis crié "CRAMPE DE CERVEAU !" et vous vous êtes évanouis.

Owh... Ca craint.

Je décide de ne rien dire, et de regarder le sol comme une enfant qui vient de faire une connerie et qui préfère éviter le regard accusateur de ses parents.

-Basil ce sont des choses qui arrivent... Enfin... Je crois. Et puis ne vous en faite pas ! les habitants n'en ont pas prit compte, ils ont été très compréhensif ! Dit Armelle sur un ton se voulant rassurant.

J'ai jamais été aussi gêné de ma vie.

Bravo, gouverneur.

-...Est-ce que je vais devoir reparler en publique ?

-Évidemment, vous êtes gouverneur. Mais ne vous en faite pas, parler en public ça s'apprend, et cet incident ne fait pas de vous un mauvais gouverneur... Les gens ont une bonne opinion de vous.

Peut être, mais j'aurais aimé qu'ils aient une bonne opinion de moi pour une autre raison.

Armelle s'essaya à mes côtés.

-Vous savez, Je comprend que vous soyez gêné par ce qu'il s'est passé... Mais vous étiez très tendu, et je comprend tout à fait. Après tout, du jour au lendemain vous vous retrouvez gouverneur, alors qu'il y a quelques jours de cela votre ex vous larguait et vous avez été mis à la porte de votre fast-food...

Attend... Qu'est-ce qu'elle vient de dire là ?

Je fixa la jeune femme.

-Oh pardon, je ne voulais pas être impolie... Il m'arrive d'être très bavarde, excusez-moi...

Elle ria doucement.

MAIS COMMENT ELLE EST AU COURANT DE TOUT ÇA ?

Je secoua légèrement ma tête pour tenter de passer à autre chose.

-O-Oui c'était assez agité dans ma tête... 

Je posa de nouveau ma main sur mon front, complètement déboussolé. Armelle se releva et me fit face.

-Il se fait tard maintenant, vous devriez aller vous reposer dans votre appartement. Je serais à l'accueil, si vous avez besoin de moi... Demain, votre journée commence à 9 heure. Soyez prêt à votre bureau, je passerais vous voir pour vous annoncer le programme de votre journée.

Puis elle sortit de la pièce, me laissant seul.

Seul et complètement perdu.