Chapitre 17

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- "Il a une mauvaise emprise sur toi", "Il te veut du mal", " Jaune ou bleu ? Jaune car c'est sa couleur préférée pourtant le bleu est ta couleur favorite.", "Tu ne peux pas te passer de fromage mais pourtant ça fait combien de temps que tu n'y a pas mangé ?"

Une image de ma sœur et de mes amis étaient passé à l'écran, tous sont morts. Théo, à côté, l'air satisfait.

- "Pourquoi rester quand être heureux se limite au bonheur de l'autre ?", "Ils s'inquiètent pour toi.", " Lâche prise.", "Il voudra toujours plus."

Une image de moi était apparue. J'étais dans un bien triste état, à moitié nu marqué de coup. Théo était à côté, l'air inquiet mais satisfait quand même.

- TU ES MALHEUREUX. FUIS.

La pièce s'était mise à bouger et à s'éclairer avec de multiples couleur. Théo était apparu devant moi. Quelque chose m'annonçait que ça ne voulait rien dire de bon, qu'il fallait que je fuis mais des liens me retenaient.

D'une voix étrange, il m'avait dit de me taire. De penser à sa façon. Qu'il n'y avait que lui dans mon monde, personne d'autre. Que les autres étaient des putains d'enfoirés. J'avais bien fait de lui acheter un portable de merde, ça l'avait détendu quand on s'était battu - Il l'a cassé. Que si il veut me frapper, il le fait, je n'avais pas mon mot à dire. Que les autres étaient des menteurs. Que j'ai le droit de manger qu'avec lui et personne d'autre. Que si il veut me tromper il le fait, mais l'inverse est impensable. Que mon corps, ma vie lui appartient et je n'avais rien à dire là dessus.

Plus son discours avancait, plus j'avais l'impression qu'il devenait fou.

Il s'était approché de moi avec de quoi manger et boire, j'avais peur mais il avait fait que passé. Il était derrière moi mais je ne le voyais pas.

Mes amis sont apparus devant moi, ils me souriaient mais ne comprenaient pas mes choix. Ses amis sont aussi apparus, ils ne m'ont rien dit car ils n'avaient rien à me dire mais ils m'ont regardé de la tête au pied. La vieille femme que j'avais vu est apparu me disant qu'il a une mauvaise influence sur moi et Guillaume aussi est apparu mais lui me disait qu'il était inquiet. Mon neveu apparaît et regarde curieusement derrière moi. Ma sœur est apparu en larme dans les bras de son mari en répétant "je le savais". La mère de l'enfant que j'ai gardé pendant une heure apparaît et me dit que je ferais une bon parents car son enfant fait que de me réclamer, si je cherchais un métier pour gagner un peu de sous le point de rendez vous était à la bibliothèque.

Ce petit groupe faisait penser à un troupeau mais je voulais quand meme les rejoindre pour leur parler. J'avais besoin de leur parler.

J'essayais de me lever pour les approcher mais quelque chose m'en empêchait, ce n'était pas les chaînes comme au début de cette scène mais des bras.

- Demain, ça va faire 6 mois qu'on est ensemble Alex.

Tout le monde nous regardait, il disparaissait à tour de rôle en me regardant droit dans les yeux.

La pièce tournait autour de moi et je me suis retrouvé avec Damien, le seul qui n'a pas disparu, toujours derrière moi.

J'avais fermé les yeux alors il faisait noir et quand je les avais réouvert, la pièce était blanche mais quelque chose était écrit sur le mur en rouge sang. La phrase s'agrandissait de plus en plus et elle s'est arrêté de grossir quand j'ai pu lire ce qui était écrit.

FUIS ! FUIS AVANT QUE L'IRRÉPARABLE SE PRODUISE.

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