Chapitre 29

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___24 octobre___

Bellamy est allongé dans son lit. Octavia est assise à côté de lui.
Elle finit de lui faire son dernier pansement, lorsque Clarke entre dans la pièce.

Ils sont arrivé au campus il y a deux jours, mais Clarke a préféré laissé Bellamy se reposer avec sa sœur et Lincoln. Octavia n'a pas dormi dans leur chambre depuis qu'ils sont rentrés. Pendant c'est deux jours, elle n'a pas arrêté de se demander comment allait Bellamy, s'il avait envie de la voir. Elle se renseigne auprès de Lincoln mais, il lui manque. Elle a finement décidé de venir le voir, après avoir attendu trop longtemps à son goût.

Au moment où Bellamy la voit, il se relève immédiatement. Octavia se retourne, elle jette un regard froid à Clarke. Cette dernière ne comprend toujours pas le comportement de son amie, mais elle se doute que ça a un rapport avec Bellamy, et son état désastreux.

Bellamy lance un regard à Octavia lui demandant de les laisser seuls.

- Ah non, pas question, rétorque Octavia. Je viens de te retrouver, je ne vais nul part.

- Octavia, s'il te plaît, insiste faiblement Bellamy.

Octavia finit par se décider, elle souffle et se lève. En passant à côté de Clarke elle la bouscule volontairement. Clarke est complètement perdue, mais ne porte pas plus d'attention à Octavia, pour le moment.

Elle s'avance vers le lit de Bellamy.

- Désolé pour Octavia, je pense qu'elle est légèrement à cran à cause de...

- Je suis pas là pour parler d'Octavia, dit fermement Clarke.

- Ouais, je m'en doutais.

Elle s'assied sur le bord du lit de Bellamy, là où était Octavia juste avant.

- Clarke, je...

- Je suis désolé, le coupe Clarke. Pas pour tous ce que j't'ai dit à Phoenix. Ça, je le pensais, je ne vais pas te mentir. Je le pensais quand j'ai dit que ma vie est trop compliqué et quand je t'ai dit que je n'avais pas besoin de ça... Alors je m'excuse, non pas pour ce que j'ai dit, mais parce que, je crois que je me suis mal exprimé, et si tu veux bien j'aimerais clarifié mes propos.

- Je sais pas vraiment si j'ai envie de reparler de ça...

- Et bah je vais en reparler quand même.

- OK, abandonne Bellamy.

Bellamy est très différent de d'habitude, il a l'air timide et surtout très faible.

- En réalité ce n'est pas moi qui n'avais pas besoin de ça... C'est toi... Toute cette histoire avec mon père est bien plus compliquée que ce que tu crois. Moi, j'ai l'habitude, je vis dans cet enfer depuis 10 ans, mais toi... Toi tu ne sais pas ce que c'est de devoir supporter toute cette pression, de ne pas se sentir en sécurité, chez soi, dans sa propre maison. De redouter chaque jour le retour de ton père, de peur qu'il soit en colère encore une fois. Alors, je me suis dit que tu n'avais pas à traverser ça, tu n'avais pas à supporter une personne aussi torturée que moi. Tu n'as pas à vivre ça et encore moins pour moi.

- Clarke, j'aurais tous traversé pour toi...avec toi. Tu étais une des personnes les plus importantes de ma vie. Et avant ce jour, tu étais une des rares personnes qui pouvaient encore m'apporter du bonheur.

Cette discussion installe une atmosphère gênante dans la pièce. Clarke et Bellamy n'ont presque jamais eu de conversation aussi conventionnelle et polie.

- Je crois que quand tu m'as jeté, j'ai pété les plombs. Un soir, je suis sortie discrètement de la chambre et je suis allé me saouler.

- Et t'es allé voir John...

𝗙𝗮𝗶𝘀-𝗠𝗼𝗶 𝗖𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 (𝗕𝗲𝗹𝗹𝗮𝗿𝗸𝗲)Donde viven las historias. Descúbrelo ahora