C H A P I T R E 4 : LA TERRIBLE RÉVÉLATION..

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Chapitre 4 :

𝐿 𝐴  𝑇 𝐸 𝑅 𝑅 𝐼 𝐵 𝐿 𝐸  𝑅 𝐸́ 𝑉 𝐸́ 𝐿 𝐴 𝑇 𝐼 𝑂 𝑁

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- Où suis-je ?

Ma voix était si faible, intimidé par cette nouvelle famille au point d'en trembler. Personne ne répondit à ma question. Ils laissent un silence sombre plané avant que je ne renchérisse.

- Elle est où ma maman ?

- Smettila di piangere ! (Arrête de pleurnicher !)

Les larmes montaient d'une façon subite et s'écoulaient lentement sur mes joues déjà humides. Je ne comprenais pas où j'étais, ni quel jour nous étions, avec quelle langue ils communiquent, ni même si nous étions au milieu de la nuit où proche du lever du jour. La seule chose dont je me souvenais après avoir quitté le cimetière était ce mouchoir à l'odeur particulièrement chimique que l'on a posé sur mon nez. Et, la seule chose dont je suis sûre depuis mon réveil, c'est que l'homme assis en face de moi est bien mon père. L'atmosphère est si sombre, la pièce silencieusement sourde, et l'air pourtant si électrique. Comme si chaque bouffé d'air était un poids venant s'accumuler sur mes poumons. Les rideaux sont fermés, la lumière du plafond éteinte, il y a juste une petite lampe de bureau qui éclaire faiblement la pièce. Son éclairage tamisé me laisse apercevoir que la partie gauche de son visage, le reste, y comprit le mur derrière lui, sont engloutis par le noir.

- Je veux ma maman..

Sa mâchoire se crispe, ses narines gonflent et son poing se lève avant d'atterrir sur le bois laqué de son bureau. Les objets qui étaient posés dessus sursautent et les cigares qui étaient soigneusement empilés comme une petite pyramide s'effondrent et roulent jusqu'à tomber sur le sol. Le son de l'impact fait trembler mes frêles épaules alors que son regard demeure particulièrement terrifiant. Nous ne sommes pas tout seuls, à vrai dire, il y a un homme debout derrière moi, silencieux, j'ai à peine vu son visage. Mon père récupère mon attention. Son regard est insistant, les yeux remplie de dégout à mon égard, il se tient assis face à moi, les membres tendus à l'entente du nom de ma mère. Personne n'a le droit d'évoquer, ni même de faire référence à ma maman. Naïve comme l'enfant que j'étais, je pensais que mon père détestait évoquer ma mère parce que sa mort l'avait troublé, mais...

- Ta mère n'était rien d'autre qu'une pute de bas étages que j'ai baisé par ennuis. Et, voilà où l'on en est aujourd'hui !

L'homme derrière moi se racle la gorge. Mes sourcils se froncent alors qu'une douleur se fait ressentir au fond de ma poitrine.

Si Don Costello pouvait être une émotion, ce serait la colère. Son regard insoutenable me fait baisser les yeux alors que mes mains attrapent d'un geste nerveux le bas de ma jupe. Il me fait si peur que je n'ose même pas affronter son regard meurtrier.

𝐷𝐸𝑆𝑃𝐸𝑅𝐴𝐷𝑂Where stories live. Discover now