𝘓𝘢 𝘩𝘢𝘪𝘯𝘦.
Celle qui noircit son cœur, et détruit son âme.
Celle qui a fait couler le sang et qui salit ses mains. Celle qu'il ressent pour moi quand je nous ai plongée au cœur d'un conflit mafieux et qu'il a juré ma mort...
Mais la haine n...
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Chapitre 17 :
𝑄 𝑈 𝐼 𝐸 𝑆 𝑇 "𝑬 𝑳 𝑳 𝑶 𝑪 𝑶 " ?
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L'ennui.
Ne serrais ce pas le sentiment le plus fatiguant qui puisse nous éprouver ?
Je suis abandonné à mes pensées, à attendre encore et encore en regardant un point invisible lui-même perdu dans le vide. Et vide je le suis, comme un ciel obscure dénué d'étoile. Je m'ennuie et je me sens vide depuis des jours maintenant. La réalité est telle que toute ma vie je me suis ennuyer, et depuis mon arrivée ici j'ai connu l'éveille. Malheureusement, là maintenant, mes veilles habitudes me rattrapes du bout des doigts, et comme lorsque j'étais emprisonné dans ma chambre en Sicile, je m'ennuie inlassablement.
Tic... tac...tic...tac..
Le même son se répète encore et encore.
Tic..tac..tic..tac..
Assise sur le canapé, les genoux replier contre ma poitrine et entourer de mes bras, toute mon attention est focaliser sur le son mécanique et régulier du même tic-tac. Je m'ennuie à attendre le réveille de Luisa. Je pense que cela fait même presque une heure que je marine dans ce silence. Dans le salon, mes yeux ont déjà exploré des centaines de fois les murs couverts d'étagères. Le visage du Christ dans un cadre accrocher à ce mur brun, la petite horloge posée devant la télévisons, les trous dans le plafond qui laissent une lumière clandestine pénétré dans la maison.
Tic... tac...tic...tac..
Je soupire de frustration. Mon regard s'élève encore vers la petite horloge posée sur le meuble poussiéreux de la télévision.
Il est presque 11 heures du matin.
11 heures du matin...d'habitude je ne suis pas la seule réveillé. Mais que fait-elle ?
8 jours se sont écoulés depuis ma rencontre avec Luisa, et donc, un peu plus de 8 jours que j'ai quitté la Cosa Nostra. Une partie de moi n'arrive toujours pas à croire que je suis encore vivante.
Et oui ce n'est pas un rêve Selina.
Pour la première fois depuis toujours je me sens vraiment vivante, et il n'y a pas de plus grande satisfaction que d'être le seul maitre de sa vie.
Voilà donc 8 jours que je vis chez Luisa.
Celle-ci ne sais pas réellement qui je suis et tant mieux. Il ne faut surtout pas que je mette fin à ma couverture.
La latina connait mon prénom, elle sait que je viens d'Europe, le reste n'est que mensonge et échappe à la réalité. Mais je préfère que cette réalité m'échappe tant que ce n'est pas ma liberté. Je suis juste la fille un peu naïve qui cherche son demi-frère dans les favelas de Paraisopolis Sud.
