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La lumière du soleil levant traversa les fins rideaux de la chambre queje partageais avec mon double. Notre maison n'étais pas assez grandepour que je puisse avoir ma propre chambre, ma propre intimité. Jen'en voulais pas à mes parents pour ça, après tout, nous vivionsdans le district 10, et nous n'avons pas vraiment à nous plaindre denotre situation, puisque nous arrivons à vivre sans trop de peine.Après quelques instant au calme, je me décide enfin à sortir meslongues jambes du lit presque trop petit pour moi, et me levait d'unbond. J'entendis mes os craqués et mes courbatures se firent sentir.J'ouvris les rideaux, laissant ainsi les rayons du jour entréslibrement dans la petite pièce, et j'entendis mon frangin grogner.Pire qu'une de nos vaches.

 J'ouvris la minuscule armoire qui setrouvait à côté de mon lit, et observait l'intérieur. Tout étaitnoir, mais, entre ces vêtements ébènes, se trouver une tache delumière qui me rappelé le soleil levant, et la clarté qui medérangée pendant mon sommeil. Et tout comme celle ci, je détestaiscette robe jaune canari. Elle était d'un ridicule comme ce n'est paspermis, mais apparemment, mes parents apprécient me voir déguiseren poussin, ce qui fait bien rire l'adolescent en pleine crise degrognement. Cet accoutrement me fit grimacé, car aujourd'hui ils'agissait d'un jour bien spécial pour notre district, pour tous lesdistricts en vérité, mais j'avais encore le temps avant que toutecette mascarade ne commence, et j'avais du travail. Je secouais latête pour reprendre mes esprits, et détourna mon attention de cesjeux abominables. Un Pantalon serré et un t-shirt près du corpsnoirs fut sortit de mon dressoir, aussitôt sortit, aussitôt mis, jesortis de ma chambre en relevant la masse de boucles brunes qui meservait de cheveux. 

Comme d'habitude, une simple tasse de thé auxherbes du jardin de chez mamie m'attendait sur la table, rien deplus, rien de moins, comme tous les jours. Je la bus en vitesse etsortit en me dirigeant vers les hangars de notre propriété. Dedans,était enfermé le bétail, qui meuglait comme si je ne les avait pasnourris depuis plusieurs semaine. Dans notre maison, c'est comme çaque ça marchait. Papa s'occupait de tuer les bêtes et des lestransformer en viande convenables pour la vente, maman dirigeait la petite étale qui nous servait à vendre cette chair. Mon frère et moi nous occupions de l'entretien des animaux, enfin, c'était plutôt à moi de le faire ces derniers temps étant donné que mon benêt d'analogue refuse de bouger ses fesses sous prétexte qu'il stress pour ces stupides jeux. Une nouvelle fois, je me reconcentrais sur letravail qui m'attendait non bien sagement dans ces fermes de fortune.Je poussais la grosse porte en taule de récupération pour entrevoir les animaux qui m'attendais impatiemment. Je récupérais les seaux qui traînais sur le côté et commençais à distribuer les granulés aux bestiaux.

 Mon travail fut interrompu par un meuglement bien trop aigus pour appartenir à une vache adulte. Je déposais mes outils au sol, et me dirige vers ce nouveau-né que je vois non loin de là. Le petit essayer de se lever et je dois dire que je trouvais cela particulièrement attendrissant. Je restais assise aux côtés de la mère, les doigts glissant sur son museau humide, tandis que l'on observait toutes les deux le bébé tremblait sur ses quatre membres.J'étais perdue dans mes pensées affalée contre les flancs de l'animal, lorsque j'entendis un raclement de gorge. Je levais les yeux pour observait mon frère, appuyé contre l'encadrement du hangar. Sa tignasse brune en bataille qu'il adorait ébouriffée d'un geste de la main, ne semblait pas avoir connu le peigne, et contrastée terriblement avec sa tenue du jour, le costume qu'il portait chaque année lors du choix des nouveaux participants pour les jeux, dont les manches de la veste semblaient devenir trop petite au fil des années. Nous nous observâmes pendant quelques secondes, puis un léger sourire se dessina sur ses lèvres.

<<_Les parents attendent de voir leur poussin. Je m'occupe de terminer de nourrir les bestiaux.

_Trop d'honneur de ta part. Raillais-je en me relevant difficilement,traînant des pieds jusqu'à lui, pour lui coller la fourche contre le torse.

Hunger Game ~Le commencement~Where stories live. Discover now