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J'écris des mots de carton.

Ils se diluent lorsqu'il pleut, forment une pâte difforme qui se répand dans la rue, se collant à la semelle des passants.

Ils refusent de partir et s'attachent au semblant d'éternité qui leur est offert. Subsistent un instant dans l'esprit de l'univers,
Puis retournent s'accrocher à une vulgaire chaussure,
Maudit béton souillé par cette étrange enflure.

Poésies perduesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant