À l'état liquide

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Je pleure
Des fragments de nous
Trop vieux pour refleurir.
Et je crache
Ma vie
Pour ne plus regretter.

Mon cerveau se disloque
Je me perds
Bouillie que j'écrase entre mes mains
Et crèvent les cellules cérébrales.

Trop de souffrance.
En musique de fond,

Mes cris.

Ma tête vide sonne creux et tourne sur elle-même
Vertige.

Cerveau ré-avalé, tout se ré-emplit
Éternel recommencement, vomir ses entrailles.

"C'était bien parti pourtant."

Poésies perduesWhere stories live. Discover now