Chapitre 36 : Brian

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- B-Brian... ?

Je ne prends même pas le temps de lui laisser finir sa phrase, prenant immédiatement possession de ses lèvres avec impatience. Je ne peux résister plus longtemps à l'idée de goûter à ses douces lèvres qui me tendent les bras depuis si longtemps. Elles me narguent depuis tellement de temps que je ne supporte plus de rester loin d'elles. J'ai besoin de sentir qu'elle est entièrement mienne, qu'elle ne m'échappera pas une nouvelle fois.
Je passe mes mains sous ses fesses avant de la porter pour qu'elle enroule ses jambes autour de mon bassin. Sans que nos bouches ne se lâchent ne serait-ce qu'une seconde, je l'entraîne rapidement à l'étage pour aller la déposer avec délicatesse sur le lit. Je ne perds pas mon temps et me précipite pour aller me mettre à califourchon sur son corps mince. Mes lèvres se séparent des siennes à contre cœur afin de venir tracer un fin chemin qui passe par le coin de ses lèvres, son menton et son cou où elles s'arrêtent quelques minutes afin d'y laisser une marque violacée. Un soupir de surprise s'échappe de ses lèvres alors que je m'amuse à encadrer cette nouvelle marque sur son cou par une pluie de baisers papillons. Mes mains, curieuses d'en découvrir plus sur son corps qui me fait rêver depuis si longtemps, viennent glisser sur sa cuisse gauche pour remonter sous sa robe et délicatement me mettre à jouer avec le fil de son string. Mes lèvres descendent sur son épaule tandis que ses mains viennent attraper ma chemise pour la retirer. Je me laisse faire et, en quelques instants, je me retrouve torse nu, face à son regard des plus sensuels. Elle se mord la lèvre inférieure, comme pour cacher son envie irrésistible de me sauter dessus et, dans ma grande méchanceté, je lui retire soudainement son string et le prend par un fil entre me dents, un sourire en coin venant se dessiner au coin de mes lèvres puis je me retire d'elle immédiatement pour aller m'asseoir un peu plus loin d'elle. Je lui jette un regard aguicheur accompagné d'un petit sourire mesquin. Elle se relève, les joues rougies par le plaisir, pour me lancer un regard interrogateur. Je prends le string par l'autre côté avant de commencer à m'amuser à tirer dessus.

- Arrête de faire ça... C'est gênant... !
- Alors viens le récupérer princesse.

Elle soupire d'abord, ne voulant pas se prêter à mon jeu pervers, mais décide finalement d'accepter ma proposition. Je ne peux m'empêcher de rire lorsque je la vois s'approcher de moi avec timidité. Gênée, elle prend son propre string entre ses dents, tout comme moi, et tire dessus pour me le faire lâcher. D'abord réticent, je me laisse finalement faire, impatient de savoir ce qu'elle me réserve pour la suite. Je ne le regrette d'ailleurs pas le moins du monde lorsqu'elle pose délicatement ses lèvres sur les miennes pour un baiser qui, sous mon impulsion, prends rapidement la direction d'un baiser des plus sensuels auquel elle ne semble pas insensible.
Comme pour garder un minimum son équilibre, elle passe sur ses genoux pour y prendre appui et passer au-dessus de moi. Je cambre le cou afin de ne pas briser ce baiser des plus passionnés tandis que mes mains viennent la tenir par les hanches pour la garder près de moi. Sa langue passe alors dans ma bouche pour se mettre à danser avec la mienne et je ne me fais pas prier pour la laisser faire. Pour la première fois, c'est elle qui tient les rênes et ce n'est en rien pour me déplaire.
Nos langues livrent une véritable lutte, comme si aucune d'entre elles ne pouvait perdre, tandis que ses mains viennent agripper mes cheveux et me décoiffent sans retenue. Nos respirations se font de plus en plus pressantes lorsque, soudainement, elle brise le baiser, haletante. Un fin filet de bave relie encore nos deux bouches et, voulant la déstabiliser encore plus, je fais exprès de passer ma langue sur mes lèvres afin de le couper. Je prends particulièrement longtemps pour faire ce simple geste afin de la faire rougir encore plus qu'elle ne le fait déjà et, lorsque je la vois se mordre la lèvre inférieure, je ne peux qu'être fier d'avoir accompli ma mission.
Je passe ma main dans ses cheveux et, brusquement, je la ramène contre moi pour que mes lèvres soient juste sur son oreille.

- C'était vraiment délicieux...

Je voulais laisser cette phrase en suspend mais, en la sentent serrer un peu plus mon cuir chevelu entre ses mains, je ne peux résister à l'envie de l'embêter encore plus.

- J'ai hâte de voir si tout le reste est aussi délectable...

Sur ces derniers mots, je la fais soudainement basculer en arrière pour reprendre notre position initiale : elle sous mon corps de plus en plus chaud. Ses yeux, grands ouverts, me laissent parfaitement voir son trouble apparent alors que j'enfonce mon visage dans son cou tout en riant afin de reprendre là où je m'étais précédemment arrêté.
Petit à petit, je trace de nouveau un fin chemin baveux jusqu'à la naissance de sa poitrine avant de prendre la direction de sa fermeture éclair que j'ouvre très doucement en faisant bien attention de frôler chaque partie de son corps tout en la déshabillant sensuellement. Mon regard vient se poser sur son visage que je vois crispé par le plaisir. Elle semble se retenir de faire quoi que ce soit, ce qui m'amuse, je dois bien l'avouer, mais surtout qui m'excite encore bien plus. Ce visage rougie par l'envie, le plaisir, l'amour et très certainement la gêne également est mien, uniquement mien, et je compte bien en profiter jusqu'à ma mort.
Impatient, je retire également mon pantalon afin qu'elle ne soit pas la seule à être nue et, voulant me jouer d'elle encore un peu, je lui retire rapidement son soutien-gorge avant de lui demander d'en faire de même avec mon caleçon.

- Q-quoi... ? Mais... Mais je...

Je viens délicatement poser mes lèvres sur les siennes afin de la faire taire. Nous repartons rapidement dans un baiser qui, je le sens, va rapidement devenir comme une drogue pour moi. Pourtant, cette fois, je ne lui laisse pas le temps d'en profiter plus longtemps car j'y mets rapidement fin, à contrecœur. Mes lèvres, sentant comme un vide, seules, nues, en redemandent encore mais je ne leur donne pas satisfaction, sachant pertinemment qu'une chose bien plus délicieuse m'attend par la suite.

- Allé, fais-le princesse.

Son regard se pose sur mon caleçon déformé par mon érection avec timidité alors que je sourie, de plus en plus fier de moi. Je ne peux m'empêcher de rire en voyant son innocence.
C'est alors que je réalise une chose que j'aurai peut-être dû réaliser avant. Je l'arrête brusquement alors que ses mains venaient de se poser sur mon caleçon. Dans l'incompréhension la plus totale, elle me lance un regard perdu auquel je réponds par ma question.

- Est-ce que tu l'as déjà fait ?
- Quoi... ?
- Tu as déjà fait l'amour avec un homme ?

Elle fait les gros yeux avant de rougir.

- B-bien sûr idiot... ! Quelle question... !
- Tu es sûre ?
- Mais oui ! Pourquoi tu me demande ça maintenant ?, me demande-t-elle en rougissant.
- Mais... tu as l'air d'être...
- Mais c'est normal, c'est toi... !

J'écarquille les yeux en l'entendant prononcer ces dernières paroles. Donc c'est moi qui l'as met comme ça, hein... ? Alors je ne vais pas me gêner pour en profiter.
Je plonge mon visage entre ses cheveux pour venir lui susurrer quelques mots à l'oreille.

- Alors je vais t'offrir le meilleur moment de ta vie, je ne voudrais surtout pas que tu ressortes déçue, n'est-ce pas ?

Un petit sourire en coin viens s'installer sur mon visage alors que je lui redemande de me retirer mon caleçon avec un sourire angélique. Elle refuse une nouvelle fois mais c'est sans compter sur mon envie irréversible de l'embêter et c'est ainsi qu'en quelques instants, ma main prend la sienne pour la poser sur mon érection. Elle frémit tandis qu'un sourire s'installe sur mon visage.

- Fais-moi hurler ton prénom, Caroline.
- T-tu es vraiment le diable... !

The Devil's TasteWhere stories live. Discover now