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-On ma toujours rabâcher que trouver l'âme sœur c'était comme se trouver sois même, différemment. Non, enfaite, quand je t'ai trouvé, toi. J'ai trouver une partie de moi, que je n'avais pas. C'était comme rassembler un puzzle interminable. Comme trouver quelques choses que tu rechercherais  désespérément, depuis longtemps. Quand je t'ai sauver de ce camion, je comprenais pas, je ne savais pas pourquoi j'avais envie de te consoler, de te prendre dans mes bras et de te bercer jusqu'à ma mort. J'avais juste pas envie de te voir pleurer.. Ça m'étais insupportable ! Mon cœur se serre douloureusement, les larmes me montent, je me fais force pour ne pas craquer. Et après quelques minutes de pause, il reprends la parole avec une voix tout aussi tremblante : Pourquoi ? Pourquoi ne me laisses tu pas ma chance ? Je ne suis pas cette louve ! Je ne représente pas un monstre, un tueur ou un cauchemar.. Je ne te ferai jamais de mal, à toi ou ta famille, t'es amis.

-On m'a toujours rabâché que trouver l'âme sœur, c'était comme se trouver soi-même, différemment. Non, en fait, quand je t'ai trouvé, toi. J'ai retrouvé une partie de moi, que j'avais perdue. C'était comme trouver la dernière pièce d'un puzzle interminable. Comme trouver quelque chose que tu recherches désespérément depuis si longtemps. Quand je t'ai sauvé de ce camion, je ne comprenais pas. Je ne savais pas pourquoi j'avais envie de te consoler, de te prendre dans mes bras et de te bercer jusqu'à ma mort. Je n'avais juste pas envie de te voir pleurer. Ça m'était insupportable ! Mon cœur se serre douloureusement, les larmes me montent, je me fais force pour ne pas craquer. Et après quelques minutes de pause, il reprend la parole avec une voix tremblante : Pourquoi ? Pourquoi ne me laisses-tu pas ma chance ? Je ne suis pas cette louve ! Je ne suis pas un monstre, un tueur ou ton pire cauchemar. Je ne te ferai jamais de mal, à toi, à ta famille ou à tes amis.

-Je n'ai pas d'amis. Dis-je en rigolant pour cacher mes larmes et ma peine.

Il étouffe un petit rire avant de baisser la tête et de la relever vers moi. Du coin de l'œil, je le regarde, son visage est déformé par un sentiment quelconque.

-Amy ?

Je me retourne alors vers lui et essaye de lui sourire tout en essayant de cacher ce que je ressens.

-Désolé. Chuchote-t-il en attrapant ma main et en la serrant si fort qu'il pourrait la broyer. Il plonge ses yeux dans les miens et mon cœur chavire, une fois de plus. Désolé de te rendre les choses si difficiles, désolé de te forcer à être avec moi, de t'embêter avec toutes ces choses. Désolé d'avoir gâché ton futur avec nos histoires d'âme sœur.

-Arrête ça. Le coupais-je. Ne sois pas désolé, tu ne me gâches pas la vie. Je prends une grande inspiration avant de chuchoter la fin de ma phase : C'est peut-être juste moi qui me complique les choses.

Il colle son front au mien, avant d'essuyer mes larmes et de me prendre dans ses bras pour me bercer, comme une enfant. Finalement, c'est probablement ce que je suis, après tout, je n'ai que seize ans, alors que lui en a dix-neuf. Il doit sûrement me comparer à une enfant bipolaire. Je prends une grande inspiration, désespérée par mes propres réflexions.

Je renifle et enfonce ma tête dans le creux de son cou. Son odeur de pin m'enivre et je pourrais presque m'endormir ainsi. Il a définitivement un don pour me calmer, me réchauffer.

Je ferme mes bras autour de lui et m'agrippe à sa chemise. Luttant pour que mes paupières ne se ferment pas, malheureusement, je crois que je finis par sombrer, bercé par son odeur et nos sentiments. Bercer par notre amour.

OoO

Doucement réveiller, chatouiller par des poils courts et le chant des oiseaux. J'ouvre les yeux et me rends compte, qu'à mes côtés, il y a un loup énorme. En fait, je ne suis pas à côté de lui, mais quasiment sûr lui, un pied et un bras de part et d'autre sur lui. J'avais il y a peu de temps la tête enfouie dans son pelage.

Ce qu'il m'a dit la veille me revient alors en mémoire.

Une boule dans mon ventre se forme, j'ai peur. Peur de le perdre, tout bêtement, même si c'est moi qui refuse de l'avoir à mes côtés. Peur de lui faire du mal, tandis que c'est ce que je lui fais subir presque tous les jours. Il accepte et est patient avec moi.

Avec lui, tout est confortable, même le sol bossu et douloureux. Avec lui, un pauvre paysage se transforme en une œuvre d'art, un simple moteur peut devenir un rugissement bestial puissant. Tout se transforme d'une belle nouvelle façon lorsque je suis proche de lui.

Ses paupières s'ouvrent et ses os craques.
À nouveau humain et nu, il ne me quitte pas du regard et moi non plus.
J'ai peur, oui, je suis terrifiée, mais ce n'est pas une raison pour tout gâcher.

Je ne vais pas abandonner ma mère sous prétexte que j'accepte de vivre cette histoire. Je dois arrêter de me trouver des excuses et accepter à mon tour ce qu'il s'offre à moi.

Son visage se rapproche et je lui souris enfin rassurée. Je me laisse aller par cette chaleur, ce sentiment puissant d'apaisement. Les yeux fermés, je le laisse m'embrasser sur le front puis dis avec hésitation :

-D'accord. Je te laisse une chance, à toi, à notre couple. En fait, si je dois te donner des millions de chances de me conquérir, alors, je t'en donnerai des millions.

Son visage s'illumine instantanément, un sourire tire joyeusement ses lèvres et il m'attrape par la taille pour me tirer à lui. Il glisse sa main sur ma joue avant de m'embrasser. Nos lèvres dansent l'une avec l'autre et un sentiment agréable se propage dans mon ventre. Je me recule légèrement.

-Mon cœur, il t'a appartenu à la seconde où nous nous sommes rencontrés. Ce lien me pousse à t'aimer, faisons maintenant en sorte de nous aimer outre ce lien.

Je nous laisse une chance. Des centaines, s'il le faut.  

Cœur FrileuxWhere stories live. Discover now