Chapitre 9

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Adele - Hometown Glory

***

Je me réveillais à cause des rayons de soleil, Penny dormait toujours paisiblement. Après trois quarts d’heure, elle daigna enfin se réveiller.

« Ma tête, aie.

- Voilà ce que tu gagnes à enchaîner les verres Pen.

- Je ne recommencerais plus jamais Mad, c’est promis. »

J’en doutais fortement mais je faisais semblant de la croire malgré tout. Je décidais qu’il était temps que je lui pose LA question.

« Penny, raconte moi ce qu’il s’est passé hier, s’il-te-plaît.

- Je ne me rappelle pas de tout… Mais je sais que…  Je me rappelle avoir été dans une chambre avec Bradley, je-je ne me rappelle plus de rien après ça… Je-j’ai aussi découvert que j’avais son nom dans mon répertoire, sous le nom de ‘Bradichou’…

- Je vais chez lui tout de suite, c’est un connard putain. »

Penny avait essayé de m’empêcher de me rendre chez Bradley mais rien ne pouvait y faire. S’il croyait qu’il pouvait coucher avec ma meilleure amie en étant juste le coup d’un soir, il se mettait les doigts dans le cul !

J’étais devant la porte de sa maison et je toquais très fort. Petite précision, Bradley et Penny habitent dans la même rue depuis toujours. C’est d’ailleurs ce cher et tendre Bradley qui vint m’ouvrir la porte.

« Toi ! Sors tout de suite d’ici, on doit parler. »

Etonnement, il était sorti sans discuter, je devais avoir un petit air menaçant, évidemment.

« Tu croyais vraiment que tu pouvais coucher avec Penny comme ça alors qu’elle était bourrée ?! Tu te fous de ma gueule c’est ça ?

- Mais je..

- Laisse-moi parler, j’ai pas fini. Elle était saoule, d’accord ? Et toi tu en as profité ! Tu es un véritable connard Bradley, je ne te pensais pas capable de choses pareilles. A l’heure qu’il est, j’ai juste envie de te faire bouffer tes couilles. »

Je pouvais être assez vulgaire lorsque j’étais énervée, juste un peu.

« J’ai fini de parler, je te laisse t’expliquer avant de venger Penny.

- Je n’ai pas couché avec Penny. Non mais tu crois vraiment que je serais capable d’une chose pareille ?!

- Ah oui, alors pourquoi son dernier souvenir est d’avoir été dans une chambre avec toi ? Et pourquoi elle a ton numéro sous le nom de ‘Bradichou’ d’abord ?

- Quelque qu’un l’a droguée à la fête. Ils-ils allaient essayer de profiter d’elle, j’ai pas réfléchi, je l’ai juste emmenée dans une chambre. Mais je te promets que je ne l’ai pas touchée. Et Penny a commencé à me parler d’elle, de sa vie et je dois avouer que c’était cool de discuter avec elle. On était sur la même longueur d’onde et peut être que j’aurais tenté quelque chose si elle n’était pas aussi saoule et droguée, je dois l’avouer. Elle n’est pas comme les autres filles. Je veux dire en bien. Elle est gentille, drôle, elle a un sourire magnifique et faut l’avouer, elle est canon.

- Je sais bien, c’est ma meilleure amie. Et ensuite ?

- Elle ne se rappelle plus de rien, pas vrai ?

- Pas vraiment, non.

- Et bien, elle a commencé à me dire qu’elle m’aimait bien, pas seulement depuis aujourd’hui, enfin hier, mais depuis longtemps déjà. J’étais heureux, pour une fois qu’une fille bien m’appréciait et pas une de ces greluches. »

Ces greluches ? Oh il doit sûrement parler de celles que j’appelle ‘le clan des pétasses’, mais greluches sonne bien aussi.

« Mais comme je t’ai dit, je ne voulais rien tenté alors qu’elle n’était pas elle-même. Je ne savais même pas si elle m’aimait réellement bien, ou si elle disait ça seulement parce que j’étais là au bon moment. Je lui ai donc donné mon numéro, qu’elle a enregistré sous ‘Bradichou’, va savoir pourquoi, et lui ai dit de m’appeler le lendemain. Mais elle ne se souvient de rien, elle ne me rappellera donc pas… »

Il avait un air… triste ? Oui, un air triste. Il avait vraiment l’air déçu qu’elle ne se souvienne de rien, mais c’était à lui d’aller la voir.

« Laisse-lui quelques jours pour se remettre de tous les effets, et va la voir chez elle pour tout lui expliquer. Elle ne te repoussera pas, je la connais par cœur, crois-moi. 

- Merci Madie. »

Après être partie de chez Bradley, Je décidais de rentrer chez moi pour dormir. J’envoyais un rapide message à Penny avant pour lui dire qu’il ne s’était rien passé entre eux, mais je voulais laisser le concerné s’expliquer.

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Anecdote N°9 : J’ai mis entre deux et trois mois pour écrire cette fiction.

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