Laisse-moi une chance (Newtmas) {Tome 1} [TERMINÉE]

Chapitre 13

Newt ouvrit soudain les yeux.
Il suffoquait.
Sa respiration était sifflante.
Ses poumons le brûlaient.
Il toussa comme un fou et cracha du sang.
Il tremblait.
Il hurla.

"AAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!! AU SECOUUUUUUUURS !!!! À L'AIIIIIIIIDE !!!!!!"

Pas de réponse.
Nouvel essai.
Toujours personne.
Il paniqua.
Il voyait flou.
Puis sa vision s'éclaircit peu à peu, tout doucement, jusqu'à ce qu'il puisse réussir à détailler la pièce dans laquelle il se trouvait.
Elle n'était pas bien grande.
Les murs étaient peints en bleu et en blanc.
Il se trouvait allongé sur un lit double en faux bois, qui portait des draps blancs et un coussin bleu.
À l'autre bout de la pièce se situait un grand bureau noir, sur lequel il y avait un grand ordinateur, une souris, un clavier, des cahiers, des manuels, des affaires qui appartenaient sans doute à un lycéen et un sac noir. Newt s'interrogea soudain: Mais... Il me semble que le sac de Thomas ressemble à deux gouttes d'eau à celui situé sur ce bureau... Et sa couleur préférée est le bleu... Et je crois qu'il m'a dit qu'il n'y avait rien de mieux que le blanc pour accompagner le bleu. Mais bon, je ne suis sûr de rien. Je devrais observer la pièce puis sortir chercher quelqu'un.
Il y avait des commodes, des étagères, toujours bleues et blanches. Newt en était presque certain, il était chez le brun. Il rougit à cette simple idée.
Il peina à se lever, il avait mal quasiment partout. Il respirait lentement mais sûrement. Chaque inspiration et chaque expiration lui coûtaient un effort intense. Il tituba très lentement jusqu'à la porte blanche. Son genou lui faisait un mal de chien. Ainsi que ses côtes. Sa tête. Ses poumons. Tout son corps le faisait horriblement souffrir. Il résista et s'affaissa sur la poignée en pensant de tout son poids dessus. La porte s'ouvrit brusquement, comme si une autre personne avait ouvert la porte en même temps que lui.
Le blond tomba sur un grand corps musclé, et deux bras fermes mais rassurants entourèrent son corps tout fin.

"-Tho... Thomas...

-Newy ! Te voilà réveillé ! J'ai entendu du bruit, alors je suis monté.

-Je... Suis... Où ?

-Du calme, ne panique pas. Il n'y a aucune raison d'avoir peur. Tu es chez moi, Newy. Tu es en sécurité à présent." Il hésita un instant avant d'ajouter: "Tu ne te souviens pas ? Gally et Teresa t'ont frappé jusqu'au sang. Ils t'ont vraiment fait du mal. Puis on est intervenus, je t'ai emmené chez moi et nous voilà ici. En parfaite sécurité.

-Tom ?

-Oui ?

-M... Merci.

-Mais c'est tout naturel ! Je t'aime...

-Je... T'aime p... Plus...

-Rhalala mais toi alors Newy ! "

Thomas embrassa rapidement Newt sur le front puis fila chercher de quoi essuyer le sang que le blond avait craché. Il nettoya le contour de ses lèvres, puis Newt murmura, haletant :

“-M... Maintenant que... J'ai plus... De... De sang tu... Peux m'embrasser ?

-Économise tes forces, Newy... Économise tes forces. ”

Mais Thomas ne résista pas, et il pressa ses lèvres contre celles de Newt. Ce dernier répondit faiblement à son baiser et gémit entre les lèvres du brun. Thomas fut empris de tristesse, de pitié et de compassion envers le lycéen blond-roux. Gally lui faisait vraiment vivre un enfer. Qui sait de quoi il est réellement capable... La douce voix de Newt tira Thomas de ses sombres pensées.

“-Thomas ? Tu... As l'air ailleurs...

-Hein ? Oh, non, tout va bien.

-T'es sûr Tom ?” Le doute brillait dans les yeux du blondinet, et il faisait une moue qui fit pouffer de rire Thomas avant qu'il ne se reprenne. “T'as vraiment l'ai ailleurs.

-Heu... Tiens, tu bégayes plus !

-Ouais, Tom. Tu m'as remis sur pieds. Je t'en suis profondément reconnaissant.

-C'est tout naturel, Newy.

-Je t'aime...

-Moi aussi. ”

Thomas embrassa encore une fois son petit copain puis lui proposa de sortir, histoire de prendre l'air. Newt acquiesça, et ils sortirent de l'appartement, main dans la main.

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Hey !
La suite est sortie !
J'en profite pour me faire une pub à moi-même: si ça vous intéresse, vous pouvez allez voir mon histoire:
Un autre rêve...
Ah ui et vous pouvez dire merci à Petite_Tempete parce qu'à la base j'étais pas sûre de vouloir sortir Un autre rêve...
Voilà !
Merci !