Chapitre 2

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Je rangea mes affaires, quitta mon lit de mousse et de fleurs, regarda une dernière fois ma cabane   avec des yeux mélancolique : " Adieu". Et partit.

Je n'avais jamais vu une telle beauté que la nature autour de moi. Je me plaisais de marcher, sauter, courir, à travers ses arbres grands et épais, des feuilles se tordaient autour comme des serpents, j'en oubliais presque que j'étais partit pour une quête folle, je ne pensais qu'à écrire ce que je voyais, mais je ne trouvais aucuns mots pour décrire tout la beauté de cette nature foisonnante et de ses parfums plus intenses que les fragrances des femmes des villes.
Je surpris une famille de loups, un couple de rossignols, et des écureuils se chamaillant sous les feuilles mortes. Le soleil embrassait mes pas, il traversa la cime des arbres et cette brise du matin secoua les jeunes feuilles. Un petit bruissements calmes capta mon attention, c'était une rivière, je pensa alors à ma gourde que j'avais vide un peu plus tôt. Je suivit son bruissement et trouva un petit coin d'eau, je sortit alors ma gourde de mon sac et la remplit, puis continua mon chemin.
Si la rivière est là, alors il suffit que suive son courant pour trouver l'autre village.
Toute la journée j'avais suivit la rivière, mes pieds était douloureux à force de marcher, j'avais mangé tout mon maigre pain. Le temps, lui, avait change il n'était plus aussi réconfortant que plus tôt dans la journée, les nuages cachaient le bleu du ciel, les habitants des bois s'étaient mit dans leurs nids et terriers, je devais trouver un endroit où passer encore la nuit en évitant cette averse d'été.
Je fouilla les alentours à la recherche d'un abris quelconque et c'était près de la rivière où des roches immenses la surmontait que je vis une sorte de petite grotte creusée par la pluie. Elle n'était pas profonde mais juste assez pour m'abriter. La roche avait été creusé assez pour former un petit toit de calcaire mince mais assez long pour m'abriter contre la pluie. Je passe la rivière, qui me rafraîchit mes jambes épuisées. La rivière n'était pas profonde, j'avais de la chance, je la traversa alors et grimpa le petit col qui séparait la rivière jusqu'à la grotte de calcaire. Le temps que j'arrive jusqu'à mon abris, la pluie s'était déjà abattu sur les bois et me trempa qu'à moitié. Vu que j'avais été dans la rivière, la terre de la grotte se transforma en boue et salit ma robe. C'est à ce moment là que je réalisa que j'aurai du quand même prendre ne serait-ce qu'une tenue de rechange, pour ce genre de cas. Je me désespéra toute seule.
J'enleva mes chaussures et mes chaussettes, et resta là , sans bouger en regardant la pluie tomber et le faible soleil se coucher.

Marie, pardonne moi (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant