Dans les loges: Une dernière chance

Chapitre 5: Engueulade

PDV Karol:

Je venais d'arriver à l'hôpital lorsque je fonça dans Valentina. Elle avait l'air inquiète mais quand elle me vit, son visage se ferma. On discuta mais il n'y avait rien d'amical. La conversation venait de déraper sur ce que nous avions commencé à se dire au téléphone.

Valu: Mais tu croix quoi Karol ?
Karol: Comment ça ?
Valu: Tu parts sans nous prévenir et quand tu reviens tu croix que tout est comme avant ? Ça ne se passe pas comme ça ! Tu ne peux pas partir et revenir comme si de rien n'était. Alors ouais, on a fait comme si. On a fait semblant de croire que tu allais revenir en nous disant que c'était une blague. Mais tu ne l'as pas fait, on le savait. Et on a continué de faire semblant. On a continué pour Rugge. Il était détruit. Il a pleuré, beaucoup, tout le temps... Il ne pouvait pas s'arrêter. Il a tout arrêté. On ne le voyait plus. En partant tu as tout brisé. TU l'as détruit ! On a tout fait pour qu'il retrouve le sourire. Il ne l'a jamais vraiment retrouvé mais il semblait aller mieux quand sa cousine est arrivée.
Karol *en pleurant*: Sa... Sa cousine ?
Valu : Sauf que maintenant elle est dans le coma a cause de toi ! Ils se sont englués parce qu'elle voulait qu'il arrête de te voir, tu lui a fait trop de mal.
Karol *en pleurant*: Mais je ne voulais pas, je croyais que...
Valu : Tu croyais quoi ? Mais parle Karol ! Merde !
Karol: Je pensais qu'il serai mieux sans moi !

Je venais de lui hurler dessus. Mes yeux pleuraient toujours.

Valu : Comment ça ?

Sa voix était redevenue calme et remplie de peine.

Karol : Je ne lui pose que des problèmes ! Il ne parle plus à sa mère, il se chamaille avec sa cousine, les gens l'insultent parce qu'il sort avec moi ! Tout est ma faute !

Valu: Ne dit pas sa...

Elle s'approcha de moi et pris dans ses bras.

Valu: Tu n'es en aucun cas responsable des problèmes de Ruggero...

La porte s'ouvri et Ruggero apparu à l'entrée de la chambre de sa cousine.

Rugge : Elle a raison. Tu n'es pas responsable de tout ça...
Karol: Rugge, je suis désolée. Je ne savais pas... Je ne voulais pas...
Rugge: Ne t'en fais pas... Allez viens la ma belle.

Il ouvrit grand ses bras et je me blottis contre lui. Nous nous chuchotions de petits mots comme si on ne voulait pas brusquer l'autre.

Karol : Je suis désolée...
Rugge: Ne t'inquiète pas. Tout est fini maintenant.
Karol: Je t'aime Rugge...
Rugge: Moi aussi je t'aime Karol. Et je ne veux plus jamais que tu penses que je suis mieux sans toi.
Karol: Promis.

Il m'embrassa sur le haut du crâne.

Valu: Bon aller, moi aussi je veux un câlin.

On rigola et elle nous rejoigna. Depuis que j'étais revenue du Mexique, c'était la première fois que j'étais réellement heureuse.