Partie 20

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Séba qui me voyait descendre de la voiture de Malick qui me tenait la main, mais qui ne réagissait pas?

Le calme qui annonçait une énorme tempête!

-je m'inquiétais de ne pas te joindre alors je me suis dit que j'allais venir voir comment tu allais mais je vois que ça va. A demain alors. Mec (s'adressant à Malick), bonne soirée. Fit-il l'air de rien.

Il ne me laissa même pas le temps d'en placer une. Il monta dans sa voiture et avant même d'avoir fermé la portière, il démarra.

Je voulus le rattraper, lui expliquer mais j'étais comme scotchée sur place, mais aussi, connaissant Sébastien, je risquais même de l'énerver plus. Plus encore, il s'agissait là de Malick. Mieux vaut que je le laisse se calmer, si bien sûr il y arrive.

Ma tension redevint normal de suite et je ne sentis plus ma migraine. J'allais beaucoup mieux. Je suais même alors qu'il faisait frais dehors.

Voyant sûrement que j'étais restée muette et immobile, Malick s'approcha et me dit

-je ne comprends pas ce que tu fais avec lui puisse qu'il te fait si peur. Mais bon, ce ne sont pas mes oignons. Tiens (me tendant le sachet de médicaments qu'il avait acheté en route). Essaie de te reposer comme l'a dit le médecin et surtout ne stresse pas à cause de lui, car je suis sûr que vous réussirez à vous entendre une fois de plus.

Malick avait dit ça dans un ton qui frôlait la colère, l'énervement. On aurait dit qu'il m'en voulait, qu'il était jaloux...

*

*

*

Après m'être bien reposée pendant trois jours, j'allais beaucoup mieux et j'avais repris le boulot. Seba m'appelait ou m'envoyer des textos pour s'enquérir de mon état de santé. Sans plus. Et quand j'ai voulu lui expliquer pour Malick, il m'a juste dit qu'il avait compris. Compris quoi au juste? Il me répondit qu'on en discutera quand j'irai mieux.

J'allais mieux et il fallait impérativement que je parle à Tamsir car il était le seul à pouvoir stopper mes oncles et sa mère dans leur folie de me marier à lui.

Je l'appelais alors et on décida de déjeuner ensemble. Séba m'appela juste avant que je ne sorte, pour les mêmes raisons.

-désolée chéri, mais je suis un peu prise là. Je te promets de me rattraper à la descente, dis-je nerveusement

-te rends-tu compte Rokhaya que ça fait bientôt une semaine qu'on ne s'est pas vu, qu'on ne peut même pas parler plus de cinq minutes au téléphone? Bon sang pourquoi m'évites tu ainsi? Que me caches tu? Que se passe t-il? S'énerva t-il .

-il n y a rien Seba. Juste que j'ai quelques petits problèmes à régler mais je te promets de te voir à la descente. C'est bon?

-quels problèmes encore? Des problèmes dont tu ne peux pas me parler? Je pensais qu'on se disait toujours tout?

YAKA| le poids de la superstitionWhere stories live. Discover now