partie 10

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Les jours qui on suivi leurs arrestation ont étaient plus que douloureux.

Je ne passé pas une minute ou même une seconde sans pensé à mon mari.

Mes beaux frères se sont occupés de tout, prendre des avocats, envoyer des mandats, des habilles, et j’en passe.

J’avais l’impression que mon monde s’écrouler autour de moi et que j’étais impuissante face à sa.

Je suis à la maison avec ma belle mère quand mes parents viennent nous rendre visite.

Elle et moi nous sentons vraiment seule et pas tellement en sécurité depuis qu’ils ne sont plus là. Mon frère à fais l’effort de passé quelque nuit avec nous mais sa n’as pas l’aire de l’enchanté tant que sa.

Ma mère : Sa va passer vite t’en fais benthi

Moi : Il le savait mama !

Elle : Sa sert à rien de lui en vouloir arrête.

Moi : Il nous à abandonner regarde moi sa ! Khalti pleure tout les soirs et moi j’essaye mama, wallah, j’essaye mais j’arrive pas à être forte !

Elle : Je sais ma fille viens là !

Elle me prend dans ses bras et me berce tendrement, les bras d’une mère sont toujours confortable, même avec l’âge, c’est bien l’endroit où je me sens le mieux.

Ce moment douceur passe et nous mangeons tous ensemble, vous dire que tout cela ce passé dans la bonne humeur serais vous mentir, aucun de nous n’étions heureux ou même serein.

Mon père nous propose de passé la nuit avec eux, chez nous.

Papa : Allez venez dormir chez nous, vous allez pas resté ici toutes seules quand même !

Khalti : Non khoya merci mais je reste là, vasi Hayfa benthi t’en fais pas pour moi, il faut que tu te repose !

Moi : Non je te laisse pas toute seule !

Mama : Allez debout vous venez toute les deux et demain je reviens avec vous inch’Allah !

Papa : Oui voilà ! C’est réglé ! Yalla

Avec khalti on ne discute pas plus et partons préparé quelques affaire pour passé la nuit.

Je suis seule dans ma chambre, entrain de préparé mon sac quand je sens une pointe dans mon dos. J’ai l’impression qu’on m’enfonce une lame, mais personne ne se trouve derrière moi.

Je subis tellement de stresse que j’en oublierais presque que je suis enceinte de bientôt 7 mois et que je dois absolument me reposé.

J’émis un petit cri et ma mère se précipite pour me rejoindre.

Je me sens mal, très mal, je pleur de douleur, de tristesse, j’en veux à la terre entière mais surtout à

Mourad.

J’ai besoin de lui, de nous. Mais il n’est pas là, non, monsieur ne m’a jamais écouté, pensant pouvoir tout contrôler, tout prévoir.

Il en avait presque oublié qu’uniquement Allah détient notre avenir.

Ma mère me tiens et appel mon père pour me ramené à l’hôpital.

A l’entrée du bâtiment, des mecs sont là, il nous observe et parle entre eux.

J’en ai marre, marre de cette cité qui à détruit mon

mari et par la même occasion mes rêves.

On monte difficilement dans la voiture et direction l’hôpital.

Le chemin se fait sous mes nombreux petits cris. La douleur part puis revient, je ne sais pas à quoi sa

correspond mais mon stresse s’intensifie et la peur de perdre mon fils aussi.

Une sage femme qui était en réalité un homme me prend vite en charge.

Il m’installe et m’ausculte.

Il ne voit rien d’alarmant donc m’installe le monitaux et là constate que les douleurs qui mon fait tellement souffrir ne sont autre que des contractions.

Ce termes médical me fais peur, je ne suis pas préparé, à vrai je ne me suis jamais vraiment renseigné ou même allez au cours de préparation à l’accouchement, donc j’aurais dû être prévenu que sa pouvais arriver et que ce n’était évidemment rien de bien méchant.

Il me prescrit donc beaucoup de repos et de ne surtout pas faire d’effort inutile, un accouchement prématuré ne présagé rien de bon dans mon cas.

Nous rentrons enfin à la maison et je pars

directement dans mon ancienne chambre. Cette pièce me rassure et me rappel à la fois

tellement de beau et de mauvais souvenir avec mon mari.

J’ai passé des heures à pleuré ou rire ici par sa faute.

Il doit être 4h du matin quand mon téléphone se met à sonner.

Je ne réponds pas.

Une fois, deux fois, trois fois, la sonnerie m’agace alors je me lève, le récupére et réponds.

Moi : Allo ?!

*** : Hayf’ Ca va ?

Le son de sa voix me fait tomber sur le lit.

Je reste assise sans réussir à sortir un son de ma bouche.

Le terme « rester bouche bée » me correspond à la perfection.

Mais Mourad est insistant et commence à crié !

Lui : Hayfa !!

Moi : Euh... Oui ?

Lui : T’as quoi ? Ca va ?

Moi : Oui, oui ca va ! Et toi ?

Lui : T’es allez à l’hosto ya quoi putain ? Moi : Avec quoi tu m’appel là ?

Lui : Hayfa j’ai pas beaucoup de temps alors réponds ! Pourquoi t’es allé à l’hosto !!!

Moi : J’ai eu des contractions

Lui : Hein ? Des quoi ?? Mais ca va ou pas ?! Moi : El hamdoulillah

Lui : ffff… Moi :…

Lui : Je t’aime tu le sais hbiba

Moi : Oui Mourad

Lui : T’es zehef ah ouais ?

Moi : Plus que sa Lui : PUTAIN !!

Moi : …

Lui : …

Moi :…

Lui : Vasi j’dois te laisser là zebi…

Moi : Hmm

Lui : On va s’en sortir inchAllah omri jte le promet Moi : J’espere

Lui : Tkt prend soin de toi et de Chemsdîne ok ? Moi : Chemsdîne ?

Lui : Ouais mon fils lol

Moi : lol J’aime bien

Lui : J’aurais pas tout perdu j’arrive encore à te faire

rire

Moi : Hmm

Lui : Vasi hendek à toi jtm Moi : Moi aussi

Son appel me rassure, je lui en veux mais je l’aime aussi plus que jamais.

Cette nuit là, je dors mieux depuis qu’il n’est pas là…

**Hayfa

Hayfa : à leurs yeux je ne suis que la femme d'un caïdWhere stories live. Discover now